Chroniques de Lysandre

Réfléchir, et faire le point.


Voilà, il y avait plusieurs jours,
Où je ne me sentais plus vraiment à ma place.
J'avais deux soldats à former, et une troisième s'est rajouté en bout de ligne.
Je ne mettais jamais vraiment poser la question, auparavant, sur mon avenir.
Sur les souvenirs que mon père m'avait laissé.
Quelques lettres dont je n'avais jamais ouvertes..

L'Ascordrann ne remettait pas en valeur, mon honneur ni ma loyauté.
Ma confiance leur était égal. On comptait me surveiller dans mes entraînements.
J'avais mal car depuis toute petite, j'étais resté au fond de moi, le plus sincère possible. Ma franchise avait un prix qui n'égalait rien d'autre.

Je tournais en rond, et sur place depuis quelques jours déjà.
Même un membre de l'Ascordrann avait tenté d'étaler ma vie privé aux yeux du Commandant comme on étale un festin sur une table bien grande. Je cherchais le respect, et je ne le trouvais plus désormais.

Ma destinée avait changé légèrement.
Je me retrouvais à faire le bien en exécutant le mal à la fois.
Je devais fermer les yeux, et accepter le reste.
Même ma pensée avait des répercussions sur ma voix.

Je réfléchissais sur la question.
Même si cette question me perturbais tant.

Depuis quelques jours, je paraissais du coup moins bavarde..
Je réfléchissais..

Une nuit mouvementée.

Je revivais exactement la même journée.
La même journée depuis déjà deux ou trois années.
Ces souvenirs se cognaient dans ma tête.

Une parfaite journée ensoleillée s'estompait sur Azur.
Je suis allé te rejoindre sur le quai,
Pour te dire,
Aurevoir Père..

J'étais jeune..
J'ai cru toute ma vie, que tu allais revenir, tôt ou tard.
Mais j'y ai cru longtemps..
Et aujourd'hui, j'y crois toujours.

Tu me manques aussi, c'est sûr.
Trop de temps s'est écoulé,
Je n'ai même pas pu te dire,
Ce qui me déchire en deux depuis tant de temps,
Adieu Père..

Mon choix réservé.

Pour devenir libre, il n'y avait qu'une chose à faire.
Quitter tout autour de moi, et partir le plus loin possible, et y vivre, cette fois.
J'ai quitté Dion, son Château, son Clan.
Le plus loin que je suis allée, était Rune et je savais que j'allais être aux arrêts.
Je l'ai fait quand même. J'y suis allée.
Les gardes m'ont arrêtés à mon arrivée, et m'ont attachés les mains derrière le dos. Ils m'ont amenés également vers le bureau Chef de Rune.

Pendant l'attente de l'arrivée de Lord Shuren, je m'étais assise par terre, toujours les mains derrière le dos. Un garde de chaque côté, autour de moi. À son arrivée au milieu de la salle, les gardes relevèrent d'un geste sec et discipliné la jeune demoiselle.

Shuren: Que signifie cette intrusion sur les Terres de Rune?

Lysandre: Rune réflète les terres de la justice et du bien ? Non..

Lysandre: J'ai toujours cru en ces soient dites paroles..

Shuren: Vous êtes recensés comme un Sergent de l'Ascordrann, vous n'avez pas à être ici!

Lysandre: Vos informations ne sont point à jour.

Lysandre: Je ne suis plus de l'Ascordrann, maintenant. J'ai tout rendu. Tout ce qui me tenait prisonnière.

Shuren: Prisonnière?

Lysandre: Prisonnière d'un clan qui n'est pas mien apparemment. Prisonnière d'une vie que je n'ai guère choisie.

Shuren: Vous avez bien fait un choix quelque part. L'on ne vous a pas enrolé de force.

Lysandre: Oui, j'ai fais ce choix. Ce choix que je regrette aujourd'hui.

Shuren: Étant un membre de l'Ascordrann ou reconnu comme tel, peut-être cherchez-vous des informations à filtrer pour Dion? Qu'est-ce qui me donne l'assurance que ce n'est pas le cas ?

Lysandre: Vous avez tort de le penser.

Shuren: Ce n'est qu'une éventualité, ce n'est pas encore ce que je pense de vous.

Shuren: Et vous voudriez joindre vos forces à l'Isternia pour défendre ceux qui n'ont pas le pouvoir de le faire eux-mêmes?

Lysandre: Pas pour le moment, pour être franche avec vous. J'ai un certain recul sur ma vie à reprendre. Peut-être pour plus tard, oui.

Shuren: -Hoche la tête-

Lysandre: Mon père, avant son voyage, m'avait parlé de l'Isternia, je crois que c'était pour quelque chose..

Shuren: Je pense croire à votre rédemption au sujet de l'Ascordrann..

Shuren: Vous serez à présent libre de circuler à Rune.

Lysandre: Merci..

Shuren: Revenez me voir quand votre choix sera fait. En attendant, que la paix vous accompagne.

Shuren: Libérez ces liens. -S'adressant aux gardes-

Shuren: Bonne journée à vous, Dame Lysandre.

Lysandre: En vous souhaitant également, une bonne journée, à vous.

Une lointaine connaissance.

Je me promenais à Rune.
Puis, j'aperçus une lointaine connaissance près du rebord de la place.
Je m'approcha doucement, alors que cette personne se tenait de dos.

Lysandre: Magnifique couché de soleil..

Heleor: En effet. -En la détaillant du regard-

Lysandre: Ils sont encore plus spectaculaires, vu d'ici..

Heleor: Il me semble vous avoir déjà vu quelque part..

Lysandre: Il me semble aussi, mais ça date..

Heleor: Vous êtiez de l'Isternia, il fut un moment, je me trompe?

Lysandre: Non, vous ne vous trompez pas.

Lysandre: Heleor, c'est bien cela? -Une main sur le menton-

Heleor: -Opine- C'est moi! Par contre, je ne me rappelle plus votre nom.

Lysandre: Lysandre. -Souriant-

Lysandre: Depuis le temps, comment allez-vous?

Heleor: J'ai connu des hauts et des bas. -Se massant la nuque-

Heleor: Comme tout le monde, je suppose.

Lysandre: Oui, c'est juste.

Heleor: Cela faisait bien longtemps que vous n'étiez pas passé à Rune.

Lysandre: Et bien, je suis passé ce matin lors de mon arrêt.

Lysandre: J'ai discuté un moment avec Shuren, qui ce dernier, m'a assuré ma liberté à Rune.

Heleor: Arrêtée, tiens pour quelle raison?

Lysandre: Je faisais partie de l'Ascordrann, vous savez..

Lysandre: Mais plus aujourd'hui..

Heleor: Oh je vois.. Eh bien, si le roi vous a dit que vous étiez libre, soyez de nouveau bienvenue à Rune.

Lysandre: Merci. -Souris-

Lysandre: Je suis heureuse de vous revoir, cela faisait si longtemps.

Heleor: Eh bien, le plaisir est partagé. -Souriant-

Lysandre: Tout ce qui est derrière moi, le restera. C'est du passé après tout.

Heleor: C'est vrai. Il vaut mieux se tourner vers l'Avenir, n'est-ce pas?

Lysandre: Oui, bien sûre. On ne peut pas vivre avec des "j'aurais du".

Lysandre: Je vous invite à venir marcher un peu, ou je vous invite à venir boire un verre?

Heleor: Je me vois dans le regret de refuser cette fois-ci.

Heleor: Je dois vous laisser, Dame Lysandre j'ai à faire.

Lysandre: D'accord.

Heleor: Nous aurons la chance de nous recroiser à nouveau.

Lysandre: Dans, ce cas, je vous souhaite une bonne journée, Heleor.

Heleor: Au plaisir de vous revoir Dame.

Un Retour à Rune qui ne plaît pas à tout le monde.

J'étais à Giran, je faisais quelques emplettes par ici et par là.
Je suis retourner auprès de la passeuse, lui demandant gentiment la direction de Rune. Alors que quelques Isterniens se trouvaient à Giran même, quelques-uns d'entre eux, m'ont suivis jusqu'à Rune.

Dont l'une qui était prisonnière, il y a quelques semaines à Dion, chez l'Ascordrann. Je me rappelle de lui avoir adresser vaguement la parole, et de lui avoir fait savoir que tourner le dos à quelqu'un qui s'adresse à nous, que c'était un geste très irrespectueux. Devant moi à Rune, Dame Morathe me demande ce que je fiche à Rune. Alors, je lui explique sur un ton neutre, sans provocation, que Shuren m'a fait arrêté hier matin, et que nous avions discutés ensembles, et qu'il me donnait la permission de venir à Rune quand j'en avais envie. Mais, elle n'a pas apprécié le fait que je revienne, elle. Comme je ne souhaitais pas partir maintenant, elle s'est approché de moi, de plus en plus près, et m'a brûlé l'épaule en incantant quelques mots.

Après avoir fait vérifier mes dires auprès de l'un de ces membres, en allant vérifier celui-ci vers les géôles de Rune, à son retour, il avouait que les gardes avaient dit la vérité sur cette jeune femme. Mais, Dame Morathe ne souhaitait pas s'en arrêter là. Comme prévu, Lysandre quitta rune vers le Port, quelques gardes l'escortaient.

Quelques paroles lui trottaient encore en tête, lors de son départ de Rune.

Morathe: Dehors.
Morathe: Et tu diras à Shuren, que c'est Morathe.

Retour à Giran, épaule brûlée.

Arrivée à Giran, je regardais la place d'un oeil vif, rapidement.
Puis, il y avait cette petite naine, que j'avais vu auprès de Dalia, quelques heures plus tôt. Je me suis approché, pour la saluer en partie. Je lui demanda alors si elle ne connaissait pas un moyen de rencontrer Shuren, mise à part par Rune. Elle me demandait pourquoi, et c'était normal. Je lui expliqua alors la situation, et lui montrant mon épaule brûlée. Elle m'avoua par la même occasion que Dame Morathe avait déjà tenté de la brûler, elle aussi.

Nous discutions quelques instants, et elle décida d'aller chercher elle-même Shuren, et de le ramener à Giran, afin que je puisse lui parler. Pour elle, c'était comme une mission. Elle la accomplit, car quelques minutes plus tard, Shuren arriva à Giran.

Il s'approcha de moi, via la petite Thiala.
Comme c'était à titre personnel, je décidai d'aller lui en parler plus loin.

Lysandre: Je crois qu'être libre à Rune, ne convient pas à quelques-uns de vos membres, en particulier l'une d'entre elles.

Shuren: Oui, Thiala m'a raconté en partie. Je le regrette, croyez que je vais faire le nécessaire pour remettre ceux qui ne sont pas dans le rang.

Shuren: Dame Morathe est la plus récalcitrante, d'entre nous.

Je lui ai raconté le fait qu'il m'avait permis de me promener à Rune, à ma guise, qu'elle ne l'avait pas pris, qu'elle s'en fichait même. Je lui ai raconté ensuite, comme quoi elle m'avait brûlé, alors que j'étais sans défense, et non armé. Et le fait qu'elle se fichait de lui éperduement, alors qu'elle s'est fait retiré ces accréditations, m'a-t'il dit lui-même.

Shuren: Je vois.. Je vais prendre les mesures qu'il faut.

Shuren: D'ailleurs, je vais y aller de ce pas. Encore navré, pour vos blessures.

Lysandre: -Hôchant la tête- Je vais attendre quelques jours, avant de retourner vers Rune, si vous voyez ce que je veux dire.

Shuren: Vous faites bien, je vais en parler avec les miens.

Lysandre: J'aimerais que vous sachiez Lord Shuren, que tout ceci est la pure vérité. Je n'invente rien du tout, et si vous avez un doute sur la question, demandez à Dalia, elle était derrière nous, lorsque votre Dame Morathe, m'a affronté.

Shuren: Oui, je vous crois sur parole.

Shuren: À bientôt, Dame Lysandre.

Lysandre: À bientôt, également, Lord Shuren.

Retour à Rune,
Isternia, me voilà.

Je retournais auprès de Rune comme j'avais choisi d'y vivre à présent. À mon arrivée, il y avait Shuren, le Roi de Rune, Heleor, une vieille connaissance que j'avais vu il y a quelques jours précédents, Dalia également était des leurs, un jeune homme que je ne connaissais pas, mais tout de même.

Je reconnaissais mon choix.
Je me suis approcher du Roi afin de le lui dire de vive voix.
Il y avait de chaque côté de moi, deux de ces membres, dont Heleor et sa nièce Dalia. Je ne savais pas mentir. J'ai resté franche, expliquant avec argument à chacune de leurs questions. Après quelques instants à discuter avec eux, Heleor et Dalia se mirent d'accord, pour m'enrôler à nouveau.

Le Roi me remis alors la Chevalière de l'Isternia que je pris doucement, et me l'inserrant au doigt en retirant mon gant. La Chevalière brillait au soleil, tout comme mon regard illuminé qui éclairait la place publique au tout milieu de la journée..

Shuren: Que cet insigne soit vôtre, et que vous en soyez à nouveau digne!

Lysandre: On ne vit qu'une seule fois. Autant s'allier et être entouré de personnes en qui nous pouvons avoir réellement confiances, que le contraire à ce niveau.

Des membres, que j'ai connu.

Le Roi s'était retiré dans son Château pour s'y reposer.
Heleor s'était de même retiré lui aussi.
Il restait sur la place de Rune, Dalia, Aerion et moi.
Quelques minutes plus tard, Solhan arriva. Il se joignit au petit groupe présent.

Il regardait Lysandre en biais, comme elle se tenait derrière d'Aerion.
Il la reconnaissait. Elle aussi.
Le moment semblait bien court, mais apprécié tout de même.
Je ne suis pas resté assez longtemps pour m'en rendre vraiment compte.

Je me suis retiré près du Port pour aller marcher au coucher du soleil.
Quand je marchais, je respirais la vie, j'ouvrais les yeux, et je regardais à l'horizon..

Valdrik.

Je l'avais connu sur le bord d'un chemin, près d'une forêt aux abords de Dion.
Par hasard, je me disais souvent.
Mais jamais, je n'ai regretté un tel hasard..

Plus les jours passaient, plus nous passions du temps ensembles.
On apprenait à se connaître, on apprenait à se confier à l'autre.
Sans que je puisse le savoir, je lui plaisais.
Et pour le moment, sans que je puisse le savoir, il me plaisait également.

Nous nous sommes revus à Rune, encore par hasard.
Je suis allé le rejoindre pour discuter.
Je lui ai confié des choses qu'il ignorait de moi.
Il m'avoua qu'il était intéressé par moi.
Je rougis sur le coup.
Mais j'y croyais..

Nous sommes restés là des heures, à regarder le soleil
Qui disparassaît de l'horizon.
La mélodie de la mer, nous envenimait tout doucement.
Nous restions là, à l'écouter chanter.

Un nouvel arrivant à Rune.

Nous venions d'embarquer un pirate orc vers les géôles de Rune. Shuren ordonna à Dalia et à Lysandre de lui dire ces inculpations et pour poursuivre un interrogatoire ferme.

Le prisonnier ne souhaitait pas parler. Aucune négociation valait la peine. Enchaînez aux mains et aux pieds dans une géôle même gardé par une barrière magique devant sa porte à ces grilles afin qu'il n'y est aucune évasion et aucun art magique qui puisse en sortir.

Morathe qui passait par là, faisait régner les siennes et repartit par la suite. Dalia demanda donc à Lysandre et Sir Richard, de partir, Sir Richard venait d'arriver à la suite de l'arrivée de Morathe. Je me dirigeai alors vers la sortie, vers la ville. Sur la place, j'y ai rencontré Maévian, le nouvel arrivant désirant rejoindre Rune et Messire Shuren qui discutait avec lui. Morathe discutait avec eux, également. Je puis la contourner afin de pouvoir conclure une hypothèse au sujet du prisonnier auprès de Messire Shuren. Morathe décida de partir, sans dire un mot, subitement. Lysandre expliqua donc à Shuren que le prisonnier ne voulait pas du tout parler. Qu'il avait coopéré quant à son emprisonnement, sans broncher. Qu'il était attaché par des chaînes à ces pieds, et à ces mains. Qu'une barrière magique entourait sa géôle, et qu'il n'était pas possible d'utiliser la magie en quelconque intention. Il me présenta ensuite, le nouvel arrivant dénommé Maévian. Je puis faire sa connaissance. Une idée, ou un rêve l'avait mené jusqu'à Rune.

Je puis lui faire la visite guidée de Rune par la permission volontaire de Messire Shuren. Je lui présenta la place parsemé de ces boutiques sur place, ces marchands vendant ou achetant des objets. Une place touristiquement belle. Un régime bâtit sur une montagne, celui qui avait inventé cela, c'était sans doute un pur génie! Je lui présentais l'Auberge, la Taverne, les Coffres-forts, le Temple d'Einhasad. Sa spiritualité valsait à cet ambiance silencieuse, et paisible. Il la vénérait m'a-t'il dit quelques moments plus tard. Je voulais lui montrer la belle vue, tout au bout d'un passage... qui par le vide au bout du chemin, impossible d'y passer, à part par la mort, bien entendu. Mais, lorsque nous descendions du Temple, vers la basse ville, Morathe nous attendait quelque part d'autre. La première fois, elle prit la main de Maévian, et la chauffa. Une chaleur émana de ces mains. Bel accueil.. J'étais déjà de l'autre côté, j'attendais Maévian pensant qu'il avait poursuit notre visite, plutôt que de discuter avec elle sans méfiance. Il finit par me rejoindre, blessé. C'est étrange, je savais déjà de qui, il s'agissait. Étrangement.. que cela pouvait être.

Morathe.. avait encore brûlé quelqu'un..

Comme j'avais de minces soins magiques, je tenta le coup. Il disait qu'il allait mieux, peut-être me mentait-il. En tout cas, comme finalement, il fallait remonter avec la dame des portes, Morathe toujours là, Lysandre continua. Morathe cria auprès de Lysandre pour qu'elle s'arrête. Lysandre finit par s'arrêter, grinchant des dents. Morathe s'approcha d'elle de très près. Morathe tenta seulement de déstabiliser Lysandre, auprès de Maévian, qui suivait toujours Lysandre. Et pour la deuxième fois, Lysandre l'ignora et passa son chemin alors que Morathe emprena le bras de Maévian pour le brûler une seconde fois. Mais Lysandre, s'arrêta regarda alors Morathe, et hurla ARRÊTE!!! dans le Temple dans le rez de chaussée.

Tout à coup, Dalia surgit aussitôt. Il allait avoir de l'action je pense, si elle ne s'était pas pointé à temps.. Alors que Lysandre regardait la scène sans rien faire, elle appela alors les gardes afin qu'il s'empreigne de la jeune femme qui délire toute seule comme dans son mauvais rêve d'enfance. Mais Dalia les refusa ainsi. Elle venait d'envoyer une sorte de boule de flammes vers Morathe, afin qu'elle se stabilise à la fin. La jeune femme blessée s'écroula au sol soudainement. Dalia prit la jeune femme, et je ne connais pas la suite. Un vrai danger public, et il faut fermer les yeux encore une fois.

Je retourne vers Giran, car Rune j'étouffe!
Je me dirige directement vers la Taverne pour y recueillir quatre verres de vodka bien pleins. Je les cale un après l'autre. Les effets commençent à faire leurs effets. Je voulais déposer les pièces d'or sur le comptoir, mais elles sont toutes tombées de l'autre côté, par terre. Elle décide de sortir saoule. Elle marchait plutôt difficilement, et pas très droitement. Les joues rosées, le sourire aux lèvres même si elle est toujours furieuse. Shuren qui sortait de la Taverne, sur la place accompagné d'une Kamaelle, rencontra alors Lysandre sur le chemin. Il lui demanda si elle allait mieux? ou un truc du genre.

Lysandre: Ça allait...

Lysandre: Mais Morathe sait comment faire des siennes facilement.

Lysandre: Déjà elle brûle les arrivants à Rune.

Lysandre: Il est temps que sa s'arrête à la fin.

Shuren devait retourner vers Rune pour comprendre alors qu'il était désolé des incidents. Il rencontra à nouveau Maévian sur la place de Giran, et Dalia. Qui discutait déjà ensemble. Même avec tous les gestes commis par Morathe, ce jeune homme s'intéressait à Rune. Il s'y voyait déjà. Il était fier, il priait Einhasad, il découvrit même le port, où certes, je crois que ce dernier l'ayant charmé légèrement. D'ailleurs, il fait maintenant partie de l'Isternia. Mais, encore là, j'étais plus loin, assoupie sur une pirre de la place.. au soleil.

De retour à Rune, j'ai pu discuté un peu avec Héléor.
Il était déjà au courant des incidents de Morathe.
Je crois qu'il s'était fait du soucis pour moi.
Un mal de crâne m'étouffais amplement.
Je n'avais plus trop envie de parler.
Je hocha la tête que oui, pour encore.. pour lui répondre.

Je lui résuma qu'une phrase qui voulait tout dire.

Lysandre: C'est encore la même histoire qu'hier.

Puis, je rentra alors au Château pour me reposer la tête. C'était qu'un mauvais rêve. Je me contenta de dormir simplement.

Valdrik, me manquait..

Ça, c'était la plus belle pensée de toute ma journée.

L'homme que j'aime.

Nous nous avions croisés vers les sources chaudes près de Goddard.
Nous chassions ensembles depuis quelques minutes.
Et puis, je me suis désarmé ensuite, et je me suis approcher de lui.
Le plus près que je le pouvais.



Lysandre: Tu veux rentrer?

Valdrik: Oui, allons dans un endroit tranquille.

Lysandre: Okay.

Au même moment, elle déchira un parchemin de retour, et en se collant à lui, la téléportation les amenèrent tous les deux vers la ville la plus proche. Ils prirent le passage vers Giran, par la Dame des Portes. À Giran, nous discutions légèrement près de la Dame des portes, près des escaliers du premier palier de la place publique. Un orc est passé, sans dire bonjour. Et puis, Heka. Valdrik, l'a salué mais moi pas. Il semblait furieux de me revoir. Je ne pouvais pas effacer du jour au lendemain, mon départ de l'Ascordrann. Je l'assumais, l'ignorant par la suite, reposant mon doux regard vers Valdrik.

Valdrik: On va se promener?

Lysandre: Si tu veux, okay.

Il salua Heka juste avant de me rejoindre plus loin.
Nous sortions de la ville, marchant quelques pas.
Puis, près de la rive, je l'enlaça et l'entraîna avec moi sous l'eau.
Nous nagions longtemps avant de regagner la plage près d'Heine.

Une fois la plage reconquise,
Je me suis caché près d'un gros rocher percé.
Mais, par malchance au moment où je me retournais, il était déjà là.

Valdrik: Tu vois, tu ne peux pas m'échapper!

Lysandre: On verra.

Je pris la course vers nulle part, courant d'un côté tout comme de l'autre.
J'essayais de le semer, mais il me rattrapait à vue d'oeil.
Il y avait de ces créatures qui me suivaient également derrière.
J'étais essouflée au bout d'un instant, je m'arrêta pour souffler un peu.
Les créatures me poursuivant, Valdrik les embrocha de ces épées doubles.
Alors, que je me pencha afin d'esquiver les coups d'épées.
Il les tua toutes, comme pour me laisser indemne.

Plus loin, sur un rocher, c'est là que notre route s'est arrêtée.
Je me suis assise sur le rocher, il est venu me rejoindre juste après.
S'assoyant près de moi, en fait, derrière moi.
Il me prit dans ces bras, me serra également.
Il ne voulait surtout pas que je prenne froid.

Valdrik: Tu veux que je te prête mon armure pour mieux te couvrir?

Lysandre: Couvre-moi de tes bras, ça suffira.

Il m'enveloppa de ces bras, il déposa de petits baisers dans mon cou.
Je regardais le ciel étoilé, et je murmura un avoeu.

Lysandre: Je t'aime..tant.

Nous dormions sous les étoiles, enlâcés l'un contre l'autre, sur l'herbe fraîche qui attendait une pluie de rosée..

Un Lys pour la vie.
Un nouveau membre.

Je crois que c'est la plus belle journée de toute ma vie.
J'ai été convoqué auprès de Messire Shuren, afin d'obtenir les droits d'un Chevalier. Il m'a fait part de la cérémonie de son épée pointant mes deux épaules suivit de ma tête, alors qu'il me demandait de m'agenouiller devant lui.
J'ai également pu faire la connaissance de quelques autres membres de l'Isternia, dont les elfes, Dame Eldena et Dame Elestel. Également, plus tard dans la journée de la conseillère du Roi, Dame Kaetlyn.



Comme j'estimais comme membre potentiel, l'homme avec qui j'avais choisit de partager ma vie, je le recrutais plus tard dans la journée. De la façon dont Rune s'illustrait, qu'elle personne n'y aurait pas penser! Et puis, j'avouais même au Roi que l'être aimé m'aidait à réaliser mes réflexes, mes combats afin de me perfectionner au mieux. Il était d'un fidèle à mes côtés, et pour cela, jamais je ne l'aurais quitté. Je le présentais alors au Roi, afin qu'il rencontre la personne dont j'estimais le plus sur terre.

J'ai passé un bon moment en compagnie de l'être aimé, je lui ai montré les vertiges de Rune, et j'ai même trébuché pour les voir de plus près. Lorsque s'est arrivé, mon aimé me retenait d'une main, par habitude pour me remonter vers le haut. J'ai eu très chaud à ce moment-là. Nous discutions à cet instant capital, de notre future mariage qui aurait lieu prochainement au Château de Rune. Enlâcé l'un contre l'autre, nous regardions l'horizon qui s'offrait à nous.



Par la suite, j'ai invité Dame Elestel à devenir l'une de mes demoiselles d'honneur à mon mariage. Et cette dernière accepta l'invitation. Je lui demanda alors d'en parler à mon nom, à Dame Eldena, que j'imaginais qu'elle allait la recroiser avant moi probablement. Je distribuais alors des parchemins aux gardes de la ville, afin qu'ils puissent les remettrent à leurs destinateurs en toute propreté.

Une fausse noyade.
Un affrontement.

Plus tard, dans la journée, j'ai rencontré une partie des membres près d'une des sorties de Giran. Morathe se trouvant alors sur le pont, et tous les autres plus loin. Je ne compris pas trop la situation. Je croyais plutôt que c'était jour de baignade..avais-je dis même. Morathe s'est mise en colère me voyant arriver, et s'en alla ailleurs où je n'étais pas. Chaque fois, elle me faisait la même chose. J'étais habituée du coup. Dalia n'était pas avec eux. Je me questionna. Puis, j'allais la retrouver plus loin, derrière le petit groupe. Je lui demandais comment elle allait, apparemment très mal. Encore Morathe, je me disais. Toujours Morathe, à la fin. Il fallait que ça cesse.

Parler. L'arme de la paix.

Morathe, à l'aide de sa grande colère, à l'aide de son pouvoir maléfique pouvait jusqu'à tuer quelqu'un, sans même le vouloir. Je voulais éviter cela. L'enfermer, ce n'était pas une solution pour elle. L'isoler non plus. La contrôler encore moins. Je constatais, qu'elle n'avait pas beaucoup d'amis, un peu comme moi sans doute. J'étais enfant unique, puis je suis devenue orpheline désormais. Morathe, je la détestais au départ, parce qu'elle me détestait. Je la rencontra plus tard sur la place. Sans cesse, elle me répétait que j'avais pris sa place. Elle grognait après moi, comme un chien le ferait sans doute. Je n'avais plus peur d'elle. Je comprenais sa douleur d'être rejetée. Je tenta d'aller lui parler doucement et calmement afin de ne pas la mettre en rogne encore une fois. Elle me détestait parce que j'étais anciemment de Dion. Je lui expliqua que je n'étais plus de Dion effectivement, et que sa place personne ne voulait l'occuper à l'Isternia. Que c'était sa place à elle. Que les gens de l'Isternia souhaitait l'aider à persévérer, et à se soigner. Ils lui avaient fait confiance, alors à mon tour, j'ai tenté d'essayer. J'ai tassé ma rancune de côté, et je l'ai abordé. À ma plus grande surprise, elle m'écoutait. Elle répliquait aussi, mais elle devenait de moins en moins aggressive envers moi que je ne l'aurais souhaité. Elle me remercia. J'étais surprise.

Elle semblait vouloir étaler un mystère en regardant derrière moi Heleor qui assistait au cas où qu'elle s'en prenne à moi. Je crois qu'il l'avait embrassé disait-elle, et qu'au fond, il ne l'aimait pas. Elle cherchait à comprendre. Je voulais l'aider. Je lui ai dit que j'irai lui parler et que le lendemain, j'irai la voir à sa roulotte pour lui dire ce qu'il en était resté. Je la salua, et retourna alors vers Rune.

Je recroisa alors Heleor qui était retourner vers Rune, avant moi, il y a un petit moment. Je m'approcha pour discuter avec lui un instant. Je voulais simplement comprendre, pour aider Morathe par la suite. Il m'affirma qu'il voulait l'aider, et qu'en l'aidant il avait confondu son amitié avec elle, en d'autre chose. Et qu'en fait, ce baiser n'aurait jamais du avoir lieu. Il m'avoua qu'il avait mal réagit auprès de Morathe, et qu'il s'en voulait plus que tout. Il était désolé, vraiment. Je lui appris que j'avais décidé finalement à l'aider. Que mon opinion sur elle, avait changé d'un coup. Que la haine ne pouvait pas durer longtemps. Ce n'était pas un principe d'avance chez l'Isternia, et que ce n'était pas le mien en contre-partie également. Il me souhaita bonne chance, et me prévena d'une certaine prudence tout de même.

Je souhaitais depuis le début, la connaître.
C'est tout ce que j'espérais depuis.
Et qu'en la connaissant mieux, je pouvais être là pour elle.
Comme l'aurait été une soeur, pour moi.

L'Emprise du vilain.


J'étais à Rune déjà, et je me dirigeais vers le Temple, me questionnant légèrement. Je retrouva alors Elestel et Heleor qui discutait ensemble à l'intérieur. Je suis allé les rejoindre pour éclaircir mes hypothèses étranges.
J'expliqua alors l'histoire, et avec qui j'avais discuté.

Qu'une elfe dénommée Psyrène avait été référé par un humain dont elle ne connaissait pas son nom afin que je l'aide dans sa quête. Le lieu d'où je devais me rendre se situait entre Giran et Dion, étrangement que cela puisse paraître. Alors que deux des nouveaux marchaient dans le Temple, je fus interrompis. Comme nous décidions de les intégrer à notre discussion, l'une des deux personnes, Jah, m'a appris que cette elfe était une mercennaire. J'étais dès plus confuse, néanmoins je réfléchissais.

J'avais donné comme idée d'aller en discuter auprès d'un bon verre, tous assis derrière une table à la Taverne. Ils acceptèrent. Une fois rendu, je suis entré la première poussant doucement les portes, aperçevant Morathe et Solhan qui s'y trouvait déjà. Je suis allé m'asseoir près de Morathe. Heleor était bouche bébé de revoir Morathe à Rune sans problèmes.. Solhan lui avait permis.. en fait. Je regardais Heleor, comme si je comprenais son point de vue, et en même je le regardais comme si j'essayais de lui expliquer qu'elle n'était plus le danger public, celui qu'elle m'avait fait connaître. Je venais de commander un verre de vodka, puis finalement, je suivis Morathe jusqu'à Giran. Nous avons pu discuté un instant ensemble. Je lui appris pour l'elfe qui a un bout d'oreille arraché. Elle ne semblait pas surprise sur le coup.

Morathe: Bah Firiel quoi.

Comme il n'y avait rien à faire à Giran, nous sommes revenus vers Rune. Je suis allé chercher Heleor, lui traînant doucement le bras, puis je l'ai amené devant Morathe. Encore là, elle ne voulait pas que toute la ville écoute. Nous sommes alors allés au Port, tout en bas du petit chemin de terre. Nous avons pris place sur le navire restant au quai. Je tenais mon verre de vodka que j'avais emporté dans ma main en sortant pour la suivre. Je buvais à les regarder se regarder sans mot. Lorsque Morathe s'est mise à lui parler, tout semblait si difficile pour elle de l'aborder à nouveau.

Morathe: Comment va le Roi?

Heleor: Bien, je suppose.

Morathe: Comment tu vas toi?

Heleor: Moi, bien. Merci.

Morathe: Tu vas venir à mon scellage?

Heleor: -Opine- Je serai là, oui.

Morathe: Merci beaucoup.

Morathe: Tu viens au mariage de Lys ?

Heleor: A priori, oui. Je ne peux pas rater cela.

Morathe: Tu as une cavalière?

Heleor: Non.

Lysandre: Vous pourriez y allés ensembles. -S'incruste-

Morathe: J'attends la réponse d'Heleor. -Semblant embarrassée-

Heleor: Pourquoi tu t'attaches autant à moi Morathe?

Morathe: Tu te souviens lorsque tu avais la fine pointe de ton épée sur mon torse, et que tu l'as jeté par terre.. Et... -Tente de l'embrasser-

Au moment où elle tentait quelque chose, je perdis prise, un pied dans le vide chutant dans l'eau, m'assomant la tête sur un rocher au fond de l'eau. Morathe croyait que c'était sa faute, elle s'enfuit vers la ville. Heleor plongea à son tour rapidement, cherchant Lys dans l'eau. Une fois, l'ayant retrouvé, il la remonta à la surface. La prenant par un bras, pour rejoindre le bord pour remonter sur le quai de Rune. J'étais inconsciente un instant, j'avais avalé de l'eau. Malheureusement pour moi, Heleor dut me faire le bouche à bouche pour me réanimer. Mais sans lui, j'y aurais sans doute resté.

Il dut dire mon nom à quelques reprises avant que je me réveille.
J'ouvris les yeux doucement, toussant beaucoup, et me tournant sur le côté, crachant l'eau que je contenais en trop. Heleor, qui se tenait toujours à mon chevet, inquiet. Shuren et Elestel avait surgit au même moment sur place. Morathe avait du les prévenir. En effet, cependant Morathe avait dit à Shuren que c'était à cause d'elle et rien d'autre. Je devais parler à Morathe afin qu'elle ne prenne pas tout le blâme contre elle. Surtout que c'était mon imprudence qui était en jeu, et non elle-même. Je suis allé la rejoindre jusqu'à Giran. J'ai voulu bien faire, et j'aurai pas du en fait. J'ai utilisé mon don de vie, sur elle alors qu'elle n'était pas blessé physiquement mais mentalement et magiquement. J'ai placé ma main sur son épaule prononçant les premières paroles. Mais elle s'est mise à courir. J'ai du lâché prise et hérité de la moitié de ces problèmes mentaux. Ces nausées noirs, ces moments d'impuissance.

Je voulais seulement l'aider à apaiser sa vie un instant.
Néanmoins, elle souffrait apparemment encore. Elle s'est écroulé sur la place de Giran. Dalia est arrivé au même moment. Je puis aller rejoindre Morathe avant de repartir blessé vers Rune. Le sang pénétrait ma gorge, je m'étouffa durement, et cracha le sang.

Lysandre: Morathe, je voulais seulement t'aider.. -S'éloignant, boîtant-

Je laissa alors Dalia en compagnie de Morathe à Giran, pour regagner Rune au plus vite. À mon arrivée, il y avait que Kahirym qui se tenait sur la place. Je m'écroula un instant, essouflée, désespérée. Le vilain faisait des siennes, du moins il commençait. L'homme me souleva pour m'emmener à l'infirmerie du Temple. Il me déposa alors dans l'un des lits, tenta par le même fait d'aller chercher du secours. Par le même instant, Jah arriva également, nous croisant dans le corridor. Elle était volontaire pour s'occuper de moi, du moins à ce que je ne me blesse pas. L'esprit du vilain commençait doucement son cycle.

Une fièvre s'empara de ma conscicence.
Ma tête bouillonne, j'entends des cris déchirés plusieurs types de sons aigus.
Je me mets à hurler sans arrêter. Sans penser même que nous nous trouvons dans un Temple. Il y a des choses qui arrivent que je n'arrive pas à expliquer moi-même. Heleor arrive ensuite avec Elestel. Il pense bien faire utilisant sa magie blanche afin de tenter quelque chose contre le vilain. Apparemment, aucune réaction active quoique ce soit. Heleor confus, et exaspéré après lui avoir sauver la vie quelques heures plus tôt regarde Lysandre dans un piteu état. Elestel s'approche de Lysandre également, soupçonnant quelque chose. Jahynm explique à Heleor ce qu'il s'est passé lors de son retour.

Heleor: Je ne sais pas sceller ceci. Cela semble être au-delà de mes compétences.

Elestel qui chantait doucement pour calmer Lysandre dans son lit, se prends une rafale de vent violent en plein visage. Elle arrête de chanter sur le coup, interrogée et effrayée néanmoins.

Dalia arrive soudainement à l'infirmerie.
Elle croise le regard de ceux déjà au chevet de Lysandre.

Dalia: Morathe va mieux mais ce n'est pas le cas de tout le monde.. apparemment.

Heleor: Dalia, qu'est-ce qui se passe?

Dalia: Lysandre a prit les maux de Morathe pour la soulager!

Lysandre se voit recevoir des coups invisibles venant du vilain sans doute.
Elle se mange une baffe sur la joue droite. Une coupure apparaissant doucement.

Dalia: Si elle a prit les maux de Morathe, son esprit combat une certaine magie noire sans doute. C'est un combat qui se déroule dans son esprit. Je vais essayer de l'aider avec ma magie.

Dalia tentant de me prendre les mains. Et les autres qui étaient présents également tentaient de faire la même chose qu'elle. Je me sentais prise au piège, sans l'être vraiment. Le vilain étouffait dans ces paroles prononcées, mais pas assez pour le faire sortir de mon corps à jamais.

Dalia: Esprit du feu, aide-la dans son combat!

Le vilain voulait à tout prix lutter contre les liens qui retenaient Lysandre allongé sur son lit. J'essayais de me débattre, provoquant une forte agressivité envers l'ambiance qui se trouvait dans cette seule pièce. Je criais, j'hurlais également. Je regardais Dalia avec un regard très sombre et vigoureux.

Vilain: Quels incapables êtes-vous dont !

Vilain: Vous croyez pouvoir me vaincre?

Dalia: Évidemment. -dit-elle sèchement-

Vilain: Pour cette raison, il vous faudra tuer votre amie.

Vilain: C'est quand vous voulez hein ! Je suis prêt moi ! -Rire démoniaque-

Quelques minutes plus tard, Lysandre revenait à elle.
Ne se souvenant pas de tout sur le coup, et puis, pourquoi était-elle attaché?
C'est surtout à cet effet qu'elle s'est arrêtée. Solhan l'avait attaché à son lit.



Jah décida de rester auprès d'elle. Dalia cherchait les gardes, et pourtant, après l'avoir atttaché à son lit et barricadé d'une barrière magique autour de sa chambre, elle s'était rendu compte que les gardes auquel qu'elle cherchait, se situait à Giran pour une autre cause démesurée. Elle sortit de la chambre après un moment, en compagnie de son oncle Heleor. Elestel et Jah restèrent un instant avec Lysandre, du moins jusqu'à temps qu'elle se calme, et qu'elle s'endorme.

Cependant, la soirée a été un peu agitée dirais-je.
Lysandre combattait le vilain sans cesse.
Essayant de le canaliser dans sa conscience, afin de le situer.
Mais comme il contrôlait mes pensées à certains moments précis, je ne pouvais rien y faire de plus, en fait.

J'étais effrayée, je grelottais.
J'avais très froid, et j'étais complètement perdue, désorientée même.

Chaque fois qu'il prenait place en moi, je devenais dès plus agressive.
Refusant l'aide qu'on m'apporte.
Me débattant comme jamais.
Le vilain change le ton de ma voix pour parler.
Une voix masculine et très grave sort de ma petite bouche.
Et chaque fois qu'il parle, il nargue tout autour de lui sans scrupule, sans crainte.

Jahynm est la personne qui a subit beaucoup de mes gestes involontaires, aujourd'hui. La pauvre, elle doit tellement m'en vouloir. Je lui ai brûlé la main, je lui ai mordu la main également pour qu'elle me lâche. Je l'ai froissé je pense avec ce regard, qui n'était pas mien.

Elestel semble croire à un espoir miracle.
Je fais que la regarder, et elle est affolée, croyant que je vais lui sauter à la figure, comme ça.



Je ne sais pas ce qui m'arrive, en fait, si à demi.
Quelque chose s'est rebellé en moi.
Quelque chose tente de me faire payer le prix total.
Une malédiction, une force invisible.

Soit.
Je repense à Valdrik.
Je ferme les yeux. Mes paupières ne s'agitent plus comme tout à l'heure.
Elles s'harmonisent avec le silence de la pièce.
Je suis effrayé légèrement.



Mais tout ce que je sais,
C'est que je comprends maintenant la douleur que Morathe endurait depuis longtemps déjà.

La lumière lutte contre les ténèbres.


Depuis déjà deux jours que Lysandre était cloué à ce lit d'infirmerie à Rune. Ces journées remplies de calme et ces soirées très longues stimulées d'artifices.

Depuis déjà deux jours que je luttais contre cet esprit vilain s'ayant trouvé un logis en moi. Pendant certaines crises de démence que je subissais, la lueur d'un espoir veillait dans mes prunelles..

Durant une visite, Dalia accompagné d'Heleor, Elestel arrivèrent assister Jahynm qui s'y trouvait déjà. L'on m'a maintenu si fermement que le vilain ne pouvait plus argumenter ou bien, combattre vraiment. Sans sa magie il n'était rien du tout. Un grain de cendres..

En me forçant de joindre les mains d'Heleor; il tentait de communiquer avec mon esprit. Tenter de me situer, et d'affronter avec son esprit cette chose vilaine et sans fatigue. J'avais l'impression que cette colline dont j'escaladais dans le vide, était si ardue qu'il me fallait plus d'efforts encore pour y parvenir. Heleor faiblissait légèrement. Il avait du mal à respirer. J'étais presque arrivé tout en haut pour le remercier.. Entre chevaliers, notre esprit est lié. Mes mains tremblaient. Je barricadais mon esprit, afin que ceux Heleor et Dalia puisse emprunter ce chemin spirituel.

L'esprit vilain sortit à un moment du corps, sans que personne le réalise vraiment. J'avais toujours les yeux fermés, je me mis à murmurer des paroles douces à l'oreille, des bénédictions d'Einhasad. Un sourire aux lèvres éclairait la pièce. Nous avions réussis. À présent, je sais qui est mes vrais amis, es. Je pensais à Morathe. Elle m'avait manqué depuis tous ces évènements. Je repensais à Valdrik, il me manquait beaucoup. Son étreinte m'aidait à persévérer, l'approche et le soin que m'apportait le reste du groupe, physiquement et mentalement, me rassurait.

Le regard bleuté, les larmes aux yeux.
Je les regardais un à un à tour de rôle.
Je n'avais pas de mot pour leur dire "merci".

J'étais guéris. Je crois.
Les paupières lourdes et rempli de fatigue accumulée, tombèrent.
Je me rappelle que Jahynm a replacé la couverture.
Je lui ai sourit en dormant.

Mais tout ce que je sais à présent, c'est que la lumière éclaire les ténèbres.

Le lendemain.

Je me réveilla tout doucement.
Je dormais depuis déjà plusieurs heures, sans relâche.
J'ouvris les yeux, petit à petit.
Je déplaça la couverture pour m'asseoir sur le lit.
J'en profita pour m'étirer en penchant mes bras vers l'arrière.

Le silence.

Je me levai debout, me retournant pour m'habiller.
Une tenue était placée pour moi, sur la chaise juste à côté du lit.
Je l'enfila, me plaçant dos à la porte, au cas où.
J'étais prête, à sortir maintenant.

Je sortis, et marcha quelques pas dans le corridor.
Sortant du Temple, respirant l'air frais de dehors.
Une bonne bouffée me fait réaliser la réalité, enfin digne d'être.
Je marche alors sur le pont, qui mène jusqu'à la ville basse à ciel découvert.

Comme je me dirigea vers Giran,
Je rencontra le Messire Shuren retournant vers sa cité blanche.
Il prit de mes nouvelles,
Comment j'avais pu être si perturbé à ce point.
Comment j'allais maintenant.

Un chevalier ne perd jamais espoir.

Nous retournions auprès de notre cité,
Comme par hasard une elfette s'approcha de nous.
Une voix délicate et douce à écouter.
Un peu timide, enjouée, et souriante.
Comme Elestel.

Comme je les laisse discuter,
Et je croise Richard près des coffres.
Je vais le voir pour discuter, un instant.
Je lui demande s'il a revu Morathe depuis.
Il m'affirme que non, et même il est surpris que je lui pose la question.
Je lui admets que nous sommes devenues maintenant, amies.
Qu'il n'y a plus de froid, entre nous.
Il est confus.

Ensuite, il m'affirme que j'étais malade.
Et qu'aujourd'hui seulement, tout va pour le mieux.
Enfin, il me manque certaines forces, mais je finirai par les reconquérir à nouveau.

Dans la soirée, j'ai croisé Valdrik dans la basse ville, toujours.
Un ciel étoilé éclairait nos silhouettes.
La lune planait au-dessus de nos têtes.

Je me suis approché derrière lui.
Je lui ai couvert les yeux, par mes mains délicates.
Je lui ai demandé de deviner qui s'était derrière.
Il a nommé mon nom, tout bas, comme un murmure.
J'ai fermé les yeux, il s'est retourné vers moi.
Ça faisait longtemps que nous ne nous étions pas revus.

Nous avons discuté un instant.
Comme il avait reçu le parchemin d'Elestel, le prévenant de mon état de santé, il était fou de rage d'entendre que Morathe avait un lien avec cette histoire. Alors que tout simplement, ce n'était pas elle qui avait ce tord. J'avais fait cet acte contre son propre gré.

Je l'ai serré dans mes bras en me rapprochant vers sa direction.
J'en ai profité pour murmurer également, un,

"Je t'aime".

Puis, comme je manquais de repos selon lui,
Il me raccompagna jusqu'au Château.
Il vint me border, replaça la couverture jusqu'à mon nez.
Il m'embrassa sur le front, me murmurant à l'oreille.

"Je t'aime aussi, Lys."

L'imprévu fait réfléchir.


Je regardais le coucher de soleil, à Rune quelque part.
Comme je souhaitais réfléchir, à ma vie actuelle, à mes amours, je comptais donc me rendre vers le Port tout en bas du chemin. J'y ai croisé également Siegfried, par pur hasard. Je lui demandais s'il n'avait pas un brin de navigateur, en lui. Il m'affirma que non, naturellement. Je continuais ma route, sans trop me soucier de lui. Je présumais qu'il savait où il allait..

Même si moi, je ne le savais pas..

Il ne me suivait pas, mais nos pas se croisaient sans cesse. L'un interpellait l'autre, et ainsi de suite. Je regardais la mer, et les bateaux, comme lorsqu'on voit sa chance passer..

Comme je ne l'avais pas encore reconnu, malgré le vaste entraînement que je lui avais offert quelques jours plus tôt.. je ne le connaissais pas. Il me paraissait plutôt méfiant d'attitude. Je puis apercevoir sa main traînant près de son fourreau.

Nous allions discuter près du phare, plus loin. Le paysage était magnifique, et mes pensées perdues à jamais. Je souhaitais lui faire connaître, l'autre voie que j'avais choisi d'exercer. J'ouvris à peine la paume de ma main, pour lui montrer une petite flamme qui venait de naître, enchaîné par queqlues murmures magiques et sereins. Il s'approcha au même moment, déposant sa main sur la mienne, et une douce brise de vent tiède vint éteindre la flamme. Je ne saisis pas sur le coup. Pour mieux m'expliquer, il rassembla ces mains et doucement, une petite rafale m'effleura alors la joue gauche. Le côté du coeur..

Je toucha alors ma joue, avec ma main gauche.
Je le regardais, confuse, mais pas effrayée.
Je l'avais ressentie.
Il m'avoua savoir manier la magie du vent.
Mais que son seul intérêt était plutôt dirigé vers le combat physique.

Nous discutions un moment, par ici sur un navire ancré au Port, par là, au bout du quai ne cessant de s'observer ou de se fixer simplement. J'étais amusée, il avait ce talent. Lorsque je monta sur le navire, le seul qui restait au Port, tous les jours, je m'avança près du gouvernail pour rigoler un peu.





Lysandre: Allez Moussaillons ! Levez l'ancre !





Lysandre: Le Port c'est jamais tranquille, quoique peut-être la plage de l'autre côté..

Au bout du quai, je me releva doucement.

Lysandre: J'espère que tu sais nager?

Et je plongea aussitôt dit, aussitôt fait.
Il dut plonger à la suite, pour me suivre s'il le désirait, ou s'il savait nager.

Il nageait librement,
Tel un poisson dans l'eau.

Lorsque nous rejoignions la plage, après un certain instant, j'en profita alors pour me secouer la tête pour tordre mes couettes de cheveux. Les mèches dans les yeux, je les replaçèrent légèrement. Il fit la même chose, de ces longs cheveux trempés sur son visage.

Encore amusé, il voulait je retire mon masque.
En fait, il voulait surtout savoir pourquoi j'en portais au départ.

Lysandre: Pour le style.

Nous établissions un petit marché sympathique.
Un petit combat amical, pour juger de les porter, ou non.
Je savais dès ce moment, que j'allais perdre le combat, ou qu'il allait me laisser une chance.



Je m'avança alors vers lui, pour lui croiser les bras derrière le dos.
C'est à ce même moment qu'il ne bougeait pas encore.
Ne réagissant pas du tout.

J'en ai profité pour tenter de remettre mes lunettes, ou un masque.
Il attendait le moment propice pour me faire tomber à coup sûr.
Une fois occupé, il tenta de saisir mes genoux.
C'était trop drôle, j'ai du faire un jeu de pieds pour l'esquiver.
Et puis, mieux encore, il a réussit à passer une main derrière mon dos, pour me faire tomber vers l'arrière alors que lui se situait au dessus de moi. Une vague parmi la bataille s'est joint à la partie, et nous a enrobé ensembles. Pour ma part, j'ai avalé de l'eau, pendant que je m'étouffais je riais de lui. Et lui, il crachait du sable. Il grimaçait mais rien qui pouvait me dégoûter. Je pris l'initiative de lui retirer le sable qu'il avait dans ces cheveux à l'aide de mes mains. Ébouriffé par ma faute, ces mèches tombèrent sur mon visage jusqu'à m'en effleurer doucement.

Et encore là, j'avais résisté..



Puis, par la suite, à force de discuter, il termina par se redresser prenant appuit sur le sable, et se laisser tomber sur le dos, à mes côtés. Je puis m'allongé juste après lui. Puis, je me retourna alors sur le côté, pour mieux l'apercevoir.

J'aurais pu resté là à le regarder pendant des heures et des heures, jamais, je m'en serais lassé..

Il avait déposé sa main dans le sable.
Je ramassa une poignée de sable pour l'envelopper, pour le taquiner.
Il sortit sa main du sable, ne lâchant jamais prise contre la mienne.
Il pensait partir, mais je lui demanda alors de rester avec moi.
Il fit un geste pour me rapprocher vers lui, j'étais maintenant allongée par dessus lui, sans refus..

Siegfried: Alors, tu seras ainsi.

Sa main toujours dans la mienne..

Son autre main dans mon dos me caressant, légèrement.
Il fermait les yeux, je déposa alors ma tête sur son torse, je fermais les yeux également.

Siegfried: Bonne nuit, dors bien toi.

Lysandre: Bonne nuit, à toi aussi.



--Entre le sable et la mer, c'est surtout lui je préfère... --

Prise dans une impasse.

Ces derniers jours m'avaient fait réaliser l'ensemble de ma vie.
Depuis plus d'un mois, que je n'avais plus de nouvelles de Valdrik.
Je l'attendais, mais chaque fois, je me retrouvais à planer dans les nuages.
J'étais perdue à présent.
Entre l'ombre d'un amour, et l'imprévu qui m'effleurait.

Jamais je ne lui avais été infidèle, jusqu'à maintenant.
Lorsque je fis la rencontre de Siegfried au Port de Rune,
Tout avait perdu sa place dans ma mémoire.
Mon coeur était en larmes, les morts que représentait ma famille, me faisait réaliser que la vie est plus courte qu'on ne l'aurait imaginé.

Je me cherchais dans le présent.
Je vivais surtout de passé, et de belles histoires tristes.

Je cherchais les mots pour m'exprimer.
Ces regards me faisaient rêver.

Avec Valdrik, c'était terminé.
Le mariage l'avait sans doute fait fuir, le plus loin possible.
C'était trop tôt, pour m'engager à nouveau.
Je le pensais à présent.

Ça me déchirait amplement.
Mais je me devais de tourner cette page, de mon livre sans fin.
Une autre fois.

Je murmurais quelques dires pour mes parents.
Enfouis, sous la terre à jamais.

Père, Mère,
J'ai besoin d'aide, je crois bien.
Et je vous aime, comme toujours.

Un songe du petit matin.


Endormie.
Je rêvais de lui.
Dans ces bras, où j'étais blottit.
Allongé sur le sable, écoutant le murmure des vagues frôlant la jetée.

Endormie.
Il était auprès de moi.
J'ouvris les yeux, j'avais la sensation de tenir quelque chose.
C'était sa main que j'avais tenu toute la nuit.
Je la tournais assez pour y coller ma joue délicatement sur le dos de sa main.
Un signe d'appartenance, sans doute.
Il en profita pour m'embrasser les cheveux.
Je releva alors la tête, pour le regarder pendant des heures.
Captivée, je ne souhaitais pas qu'il parte.
Et qu'il me laisse derrière lui, comme un vieu navire.

Alors, qu'il cherchait mes lèvres du regard.
Mes yeux bleus ont surgis au reflet du soleil qui s'installait dans le ciel.
Un sourire parcourre mon visage, signe de bien être.
Il répond à mon baiser, prêt à tout pour moi.

Un charmant réveil est sur le point de se passer.

Je me retrouves alors assise sur lui.
Je me penche pour le faire languir.
Il cherche mes lèvres, voulant les déguster.
L'une de ces mains, me parcourent le long de mon dos.
Mes deux mains, perchées à son cou, le serrant par moment d'instances.

Il m'envoûte.

Une brise amoureuse vient riposter sur mes bras.
Je me blottit plus contre lui.
Je crois j'ai froid. Mais sans plus.
S'il se soucie de moi, il me réchauffera.
Et c'est ce qu'il a fait, m'entourant de ces bras.

Je reste-là longtemps,
À le regarder, à le fixer, à l'observer
Sans cesse.

Il me fascine. Il m'effleure. Il me frôle.

Après un moment.
Je devais partir. Un devoir.
Le mien.
Celui d'être Chevalier.

Juste avant de le quitter.
Il me dit comment accéder à sa chambre.
Si j'en avais envie.
Pour le revoir, ou, même s'il n'y était pas, pour me reposer.

Il m'avoua plus tôt,
Que j'étais la deuxième personne
À qui il ouvrait son coeur..

Après Valdrik, j'étais écroulée..
J'avais cette impression de les faire tous fuir.
Bastien, lorsque j'étais qu'une adolescente.
Puis, Djorel. Un simple regard.
Simon.. Mais ça n'a pas durer non plus.
Et Valdrik..

Depuis..

"Ne cherche pas le bonheur au loin, lorsqu'il est près de toi."


Et pourtant,
Ce songe du petit matin.
Ce n'était pas qu'un simple rêve, mais une réalité.

Ça m'a fait renaître.
Comme un papillon qui s'envole vers le ciel, déployant ces ailes colorées.


Assise sur le bord de son lit, au Château,
Je regarde par la fenêtre,
Le ciel étoilé m'éclaire dans le noir.

Je me prépare à me reposer,
M'allongeant sur son lit.. douillet. Près de lui.
Je regarde vers la fenêtre à nouveau,
Fermant doucement les yeux.

Et si c'était vrai?
Un rêve, ou n'était-ce qu'un souhait!

Qui sait!?

Le lendemain matin.

Je me suis réveillée.
Je l'ai regarder dormir un instant.
Je me suis levé, et habillé.

Je lui ai écrit un petit mot.
À l'encre sur un bout de parchemin, que j'ai trouvé sur un petit bureau, dans le dortoir où il séjournait.

Une fois terminée,
J'ai enroulé d'une corde le parchemin.
Je suis allé cueillir un Lys blanc.
Je l'ai attaché avec.
Et je suis revenue, lui laisser.
Sur son oreiller voisine.
La mienne.

Je lui avais ramené à déjeuner, sur un plateau argent.
Que j'avais emprunté à la cuisinière.
Que je pris soin de déposer sur son petit bureau, près de son lit.

J'ai ramené la couverture, jusqu'à son cou.
Je me suis assise sur sa chaise, en face de son lit, je l'ai fixé longuement.

Il avait l'air si bien.

Je déposa un petit baiser sur son front,
Sans bruit, je quitta sa chambre.

Un sourire aux lèvres, s'affichait.