Chroniques de Lysandre

Une rencontre.

Lysandre était assise sur le petit mûret, à Giran, sur la place publique. Elle regardait la horde de passants qui circulaient dans la ville. Puis, elle entendit quelqu'un parler tout près d'elle. C'est alors qu'elle releva un peu la tête, pour l'apercevoir, et du haut d'un fier guerrier, se tenait Bastien.

-Bonjour. -Répondit-il.-
-Oh, bonjour. -Répondit-elle.-
-C'est confortable? -Répondit-il alors.-
-C'est plat, donc c'est confortable. -Répliqua-t'elle ensuite.-

Ils allèrent ensuite, se promener à l'extérieur de Giran, vers l'Est. Tout près de la ville, sur l'herbe verte, ils s'installèrent pour discuter calmement. Ils se présentèrent l'un à l'autre ensuite. Ils discutèrent de religion, d'avenir ou de rêve, de famille. Disons, pour se connaître un peu plus qu'un simple bonjour.

-Tu crois en la lumière ou en la noirceur des ténèbres? -dit-elle.-
-La lumière Lysandre. -dit-il.-

Lysandre hôcha doucement la tête en signe d'approbation vis à vis de sa réponse. Remarquant que celui-ci était vêtu d'une armure lourde, de matériaux très solides, elle lui posa alors d'autres questions.

-Tu as peur parfois? Bastien. -dit-elle.-
-Qui n'a pas peur? Alors, oui parfois. -dit-il alors.-
-Les bestioles, l'ennemi, le malin qui guette chacune des portes de ta vie, est un tourment difficile. -dit-elle ensuite.-
-C'est vrai. -dit-il.-
-Les personnes qui nous sont proches peuvent parfois partir sans revenir. -dit-elle.-
-C'est pour cette raison que le mot courage existe, Lysandre. -dit-il après qu'elle aille répondu.-

Ils se souriaient l'un à l'autre, savourant chaque réponse déclarée. Puis, vint le sujet sur la religion..

-Einhasad, est en moi, et je dois trouver le chemin pour la trouver. -dit-il.-
-Tu ne pourras pas la trouver. Si tu veux, je te montre où elle vit. -dit-elle.-
-Ah? -dit-il curieux de savoir.-

Lysandre s'approcha doucement, maintenant à genoux devant lui, et déposa doucement sa main sur sa poitrine par dessus l'armure qu'il portait. Lysandre, ensuite se reculant et s'assoyant à sa place près de lui. Elle sortit de son cou une petite chaîne en or pour lui montrer.

-Elle vit en toi. Elle fait partie de ton coeur. Ton coeur est la croyance qui la fait briller. -dit-elle avec autant de sourire pour le convaincre.-
-Elle vit en moi, également. Elle participe à mes combats. Elle m'éclaire de sa douce lumière. Elle calme ma petite colère éphémère. -dit-elle doucement.-
-Tu es paladine? -dit-il, la soupçonnant alors.-
-Oui.. n'enfin, c'était le rêve de mon père. -répondit-elle, un peu triste.-
-Ah.. -dit-il, navré de l'entendre le dire.-

Lysandre lui avoua après une question qui lui était ainsi posée, qu'elle était née au Village de l'Île aux murmures, que son père était parti en mission, pour l'armée, et que depuis ce temps, il n'était toujours pas revenu à la maison. Après quelques années, sans lui, sa mère du élever seule sa jeune adolescente. Et qu'aujourd'hui, c'est Lysandre qui s'occupait de sa petite maman. Lysandre apprit également, que Bastien pour sa part, avait encore ces deux parents, au Village.

Puis, comme Bastien voulait tester le courage, et la force de Lysandre, celle-ci lui proposa une petite chasse amicale près de Goddard. Le mur d'Argos. Ils y allèrent ensembles. Une fois arrivés sur place, quelques antilopes se baladaient par ici et par là. Lysandre, fonça sur l'une d'elles, et d'un grand coup d'épée et de magie offensive, elle réussissa à paralyser la bestiole au sol. De ce fait, Bastien dégaina alors ces épées, et alla rejoindre Lysandre dans sa folle envie de se battre. Ils tuèrent quelques antilopes, et tout à coup, un tunnel séparant alors la montagne d'où ils se trouvaient.. Par curiosité, ils s'avancèrent vers ce corridor montagnard. Quelques créatures mystiques y avaient foulées le sol. Il faisait froid. Le paysage était sombre.

-Pas très rassurant. -dit alors Lysandre.-
-Et il fait froid. -dit Bastien.-
-Allons voir, mais ne traînons pas ici trop longtemps. -dit-elle.-
-D'accord. -dit-il.-

Ils se dirigèrent vers le corridor, tuèrent quelques scarabées, quelques araignées au passage. Plus loin, il y avait des ruines d'énormes colonnes d'un bâtiment quelconque qui avait été construit-là. Plus loin encore, se tenait une scène. Un escalier devant, et quelques torches au mur nous faisait obstacle. Nous nous avançions lentement. Nous montèrent les escaliers, sans bruit. Devant nous, se tenait un autre tunnel. Un peu plus macabre, que le premier. Nous continuons d'avancer. Nos pas faisaient écho dans le corridor. Puis, vint une grande salle, remplis de quelques morts-vivants qui tenaient encore debout, certes. Lysandre s'en approcha d'un, puis, les coups d'épées furent remis à la partie. Bastien vena alors l'aider, pour l'épauler dans leur découverte. Mais, comme Bastien fut blessé gravement à l'épaule, Lysandre utilisa ces bas soins magiques, pour le guérir. Cependant, lorsqu'elle incantait ce sort, elle perdait tout à coup, un peu de sa vie au fil de sa démarche. Bastien fut remis sur pieds rapidement, n'ayant presque rien ressentit. Lysandre, tant qu'à elle, cracha subitement du sang. Elle s'essuya la bouche à l'aide d'un de ces gants. Bastien, tentait de comprendre pourquoi elle l'avait soigné, si elle se blessait au final.

-Ça te fait mal? -dit-il.-
-De? -dit-elle, même si elle savait de quoi il parlait.-
-De me soigner. -dit-il.-
-C'est un prix à payer. Il faut que tu restes en vie. -dit-elle ensuite.-



Lysandre, reprit alors le combat. Bastien, l'avait à l'oeil. Durant un autre combat avec un fier mort-vivant, habillé d'une armure lourde, Lysandre reçut à maintes fois des légers coups d'épées au visage. Mais sans plus. Bastien, l'avait prévenu, se souciant d'elle.

-Fais attention à toi. -dit-il.-

Lysandre approcha donc son visage doucement. Bastien essuya le sang d'un geste fin, en ressortant de son sac, un bout de tissu.



-En rentrant, soigne-toi. -dit-il.-
-Oui, promis, je le ferai. -dit-elle.-
-Ne t'inquiète pas pour moi, Bastien, je sais me défendre. -dit-elle ensuite.-

Ils reprirent alors le combat, juste avant d'explorer plus loin une autre salle. Lysandre était toujours dans les pattes de Bastien, durant ces quelques petits combats. Évitant à tout prix, de lui couper la tête dans ces gestes, elle faisait attention à lui.

Ensuite, ils se dirigèrent vers l'autre salle. Celle-ci, un peu plus sombre que la première, qui était certes, bien éclairée. Au bout de la pièce, ressemblait étrangement d'un cerceuil d'os entassés les uns sur les autres. Devant Lysandre, il y avait deux ombres qui apparaissaient sur le plancher de pierres grisâtres.

-Cet endroit me donne la chair de poule! -dit-elle.-
-Comme s'il y avait quelqu'un d'autre que nous dans cette pièce.. -dit-elle, sur un ton peu amusant, mais effrayé.-
-Tu me donnes la chair de poule, Lysandre. -dit-il, effrayé à son tour.-

Ils décidèrent alors de rentrer. Il était très tard, dans la nuit déjà, ils n'étaient pas couchés. Un hasard les avaient réunis ce soir-là. Cet endroit n'était pas convenable, de toute façon.

De retour à Goddard, ils se séparèrent à leur tour. Comme Bastien la complimentait un peu, Lysandre rougissait comme c'était le premier compliment d'un garçon, qu'elle acceptait sans critiquer pour autant. Bastien était un peu déçu que Lysandre s'en aille. Il voulait la revoir. Lysandre, s'approcha alors près de lui, et chuchotant à son oreille.

-Car tu me plais toi aussi. -dit-elle. -



Elle déposa un petit baiser sur sa joue, ensuite, et le salua avant de s'écarter de lui, se dirigeant ensuite vers la passeuse, pour retourner rejoindre sa mère chez elle, au Village.

Connaître quelqu'un.


Quand Lysandre passait par Giran, elle retomba sur Bastien, qui était sur la place publique. Elle alla le rejoindre, le salua par la même occasion. Il était très heureux de la revoir. Comme tous les deux, aimaient découvrir des lieux, ils se dirigèrent alors vers Rune, comme Lysandre n'y avait certes, jamais mis les pieds. Comme Bastien voulait le lui faire découvrir, Lysandre avait plus envie du combat qu'autre chose cette soirée-là. Comme il s'intéressait de plus en plus à elle, il s'empressa sans attendre de la suivre, là où elle désirait aller.

Arrivés à Rune, Lysandre parlait d'un Monastère éloigné sur les territoires de Rune, qu'elle avait entendu certes, parler déjà par les passants de Giran. Curieuse de nature, elle voulu y aller en compagnie de Bastien.

-Des panoplies de bouquins! Tu imagines? -dit-elle.-
-Allons-y. -dit-il ensuite.-

En arrivant devant les portes du Monastère, celles-ci étaient déjà grandes ouvertes.

-Étrange. Comme si quelqu'un avait déjà passer avec nous. -dit Lysandre.-
-Oui.. pas très rassurant. -dit Bastien.-
-Pour les tonnes de bouquins, on ira. -dit-elle, s'empressant de courrir pour aller plus vite.-

La course les menait à un endroit tranquille mais pas du moins paisible. À l'intérieur de ces murs, des longs corridors les laissaient susceptibles. Et plus bas, après une pente, des moines et des anges, très agressifs.

-Ce n'est que l'écume d'une vie. Ils étaient des moines autrefois. -dit-elle.-
-On dirait ouais. -dit-il ensuite.-
-Massacrons-les, alors. -dit-elle, le sourire aux lèvres.-

Après avoir fait tomber l'un d'eux, Lysandre était blessée et Bastien n'aimait pas la voir dans cet état. Il s'empressa d'aller la rejoindre, lui demandant si tout allait bien, si elle allait tenir le coup.

-Changeons de lieu. Ils sont forts et résistants. C'est difficile pour moi de tout supporter d'un coup. Je dois me perfectionner d'avantage, pour mieux les vaincre. -dit-elle, essouflée, et blessée.-

-D'accord. Je ne voudrais pas qu'il t'arrive malheur, je tiens à toi Lysandre. -dit-il après qu'elle lui ait parlé.-

Ils retournèrent à Rune, en déchirant un parchemin chacun à son tour. Ils allèrent vers la Forêt des Morts, un endroit pas très rassurant non plus, mais le suspence était toujours avec eux quelque soit l'endroit où ils allaient.

-Des morts-vivants. Regarde, l'on jurerait qu'ils se multiplient à vue d'oeil! -dit Lys.-
-Tuons-les alors. -dit-il.-

Ils se déchainèrent alors sur les zombies, les créatures mortes-vivantes qui s'approchaient trop près d'eux. Ils rencontrèrent même une autre jeune femme sur leur chemin de chasse. Vêtue d'une armure noire.. et d'un masque rouge, ils semblaient apprécier l'aide qu'elle leur avait apporté. Du moins, pendant leur chasse. Ils continuèrent d'avancer, et puis, Lysandre aperçut du haut d'une petite colline, des silhouettes se dressant devant eux, comme s'ils les espionnaient dans leurs faits et gestes. Tous les trois, ils firent la course vers eux, pour les massacrer. Plus loin, ils découvrèrent leur petit village. C'était des vampires. Ayant observés quelques-uns qui se trouvaient au village, d'autres en train de déguster des petits animaux, les crocs tachés de sang.. On comprenait ce qu'ils étaient. Nous quittâmes plus tard la place.

Nous allions donc en prenant un petit pont, vers les territoires du cauchemar. Une sorte de marécage vaseux d'où se tenaient beaucoup d'insectes volants. Nous nous dirigâmes vers la grotte. Plusieurs échos se firent entendre, de nombreux coups d'épées, d'entrechocs de boucliers et de cris de douleur ressortaient de cette petite caverne souterraine. Comme Bastien, était à son tour blessé, Lysandre incanta un petit sort de soin, en sacrifiant de sa vie pour le sauver. Il n'était pas cette intervention de sa part, mais il l'appréciait quand même. Lysandre recracha un peu de sang par la bouche. Elle s'essuya également.

-Tu tiens Lys, ça va ? -dit Bastien, un peu affolé pour elle.-
-Oui, ça peut encore aller. Je tiens le coup. -dit Lysandre juste après.-

-Lys, tu as un peu de temps pour discuter après la chasse? -dit-il.-
-Oui, si tu veux. Nous discuterons à ta guise. -dit-elle.-

Une fois la chasse terminée, ils rentrèrent tous à Rune. La jeune femme, les quittèrent sans donner de préavis. Le regard figé dans l'un et l'autre, Bastien et Lysandre, restait l'un devant l'autre, bouche bée.

Ils étaient toujours à Rune.

-Bastien, tu veux toujours discuter? -dit-elle.-
-Euhh.. oui. -dit-il, timide tout à coup.-
-Viens. -dit-elle, se dirigea alors vers une petite table tout près des coffres.-

Lysandre allait s'asseoir sur la petite table, qui n'était pas très haut du sol de toute façon. Bastien la regardait faire, en lui souriant doucement.

-J'étais très sincère tout à l'heure.. Lorsque je t'ai demandé si tu étais seule dans ta vie, et du fait, que je m'intéressais à toi. -dit-il.-
-Oui, je présume. -dit-elle alors.-

-Tu n'aimes pas mieux te battre à mes côtés? -dit-elle ensuite.-
-Gagner ton coeur serait un véritable combat non? -dit-il aussitôt.-
-Sans doute. -dit-elle.-
-Je vais gagner alors. -dit-il.-

-Tu me trouves un peu empressé? -dit-il.-
-Un peu. -dit-elle.-
-Alors pardonne-moi! -dit-il.-
-Je te pardonne. -dit-elle en souriant.-
-Je serai patient pour ne plus te froisser. -dit-il.-

Du haut de son banc, il était assis plus bas qu'elle, il la regardait avec tellement d'attirances, et bien qu'il était si intéressé à elle, il ne cessait alors de la regarder.

-Je me retiens même de me lever, pour t'embrasser. -dit-il.-

Le visage de Lysandre devenait rouge à vue d'oeil.

-Je n'ai des mots que pour toi, de l'attention et... -dit-il.-
-Et le plus merveilleux des sourires, pour moi. -dit-elle concluant la fin de sa phrase.-

Il voulait tenter de lui confirmer l'intérêt qu'il portait pour elle d'une manière qu'elle le croit au final. Il se releva et s'approcha près du bassin d'eau tout près d'eux. Elle se releva ensuite, alla le rejoindre également. Juste au dessus de leurs têtes, se trouvait un ciel éclairé d'étoiles somptueuses.

-Je peux te faire un cadeau? -dit-il.-
-Euh, oui. -dit-elle.-
-Joins tes mains comme un récipient. -dit-il.-

Bastien versait juste un peu d'eau qu'il avait emplit de sa gourde juste avant, dans les mains de Lysandre et les dirigèrent alors vers le ciel étoilés.

-Je t'offre le reflet d'une étoile. -dit-il.-
-C'est très joli, Bastien. Merci. -dit-elle.-

Mais avec l'eau que contenait les mains de Lysandre, elle le lui jetta alors au visage pour le taquiner un peu. Le visage tout trempé, Bastien regarda alors Lysandre.

-Quoi d'autre pour que tu veuilles bien me croire? -dit-il.-

Lysandre s'approcha de plus près, posant son doigt sous son menton pour lui relever un peu la tête.

-Pourquoi cherches-tu si loin, ce qui est si proche de toi? -dit-elle.-

Il hésita un instant.

-Tu me plais beaucoup, et j'ai juste une envie, et c'est de t'embrasser. -dit-il.-
-Pourquoi hésites-tu? -dit-elle.-

Elle venait tout juste de lui faire savoir, qu'il l'intéressait également. Lysandre n'avait point besoin de lui répondre. Il connaissait déjà sa réponse, inconsciemment. Il dirigea ces lèvres vers les siennes, et y déposa un petit baiser.

Le lendemain.


Comme cette nuit précédente avait éveillé certains intérêts auprès de la vie, Lysandre se réveilla dans le calme, cette fois. Les rayons du soleil venaient réchauffés sa petite fenêtre au Village. Elle se leva, s'habilla et sortit vers Giran rejoindre Bastien, encore une fois.

Arrivée à Giran, il était là. Elle tenta d'aller le rejoindre aussitôt. Une conversation s'enchaîna dans les plus intéressantes, comme c'était avec lui qu'elle discutait le plus clair de son temps maintenant.

-Hey Bastien! -dit-elle.-
-Bonjour Lysandre. Tu vas bien? -dit-il.-
-Oui, ça peut aller. Et toi? -dit-elle, lui répondant.-
-Oui, ça va très bien, puisque tu es là avec moi. -dit-il.-

Il déposa un bref baiser sur sa nuque. Ils allèrent ensuite s'asseoir près des escaliers du Temple. Ils reparlaient ensembles de la soirée d'hier, de leurs familles, de leur petite chasse, de leur excursion en forêt des morts.. et cette jeune femme qu'ils avaient rencontrés par pur hasard.



-Ta maman va bien? -dit-il.-
-Oui, n'enfin, ça peut aller. D'après la dernière lettre du commandant, mon père serait mort en sauvant la vie d'un des siens. Ma mère attends toujours le corps, pour les funérailles. Mais de plus en plus, j'ai l'impression que tout le monde est mort à bord, et qu'il ne reviendra pas à quai. Mais on espère toujours, toutes les deux, quand même. -dit Lysandre, l'espoir au creux de la main.-

-Et ta famille va bien? -dit-elle.-
-Oui, ça va. Je suis désolé pour toi, Lys. -dit-il.-

Ils changèrent de sujet.

-Faut dire qu'hier à la caverne remplis de bestioles, je faisais surtout attention à toi. -dit-il.-
-Ou c'était toi. -dit-il ensuite.-
Un peu, les deux cas, je pense bien. -dit-elle.-

-Qui était cette jeune femme? Tu as une idée? -dit-il.-
-Non, je ne sais pas qui elle était. Je ne lui ai pas demandé son nom, elle me semblait plus que bizarre. J'ai apprécié tout de même l'aide qu'elle nous a apporté lors de nos chasses. Elle semblait être maître de sa petite dague. -dit-elle.-
-Oui, c'est exacte. J'ai cru remarqué moi aussi. -dit-il.-

Après avoir un peu discuter, ils allèrent se changer les idées près de Giran. Ils se relevèrent doucement, et se dirigèrent vers la sortie Est près de la passeuse. Plus loin, Lysandre aperçut ce qu'elle voulait montrer à Bastien. Des petites silhouettes de loin, et de proche des personnes ayant été changé en pierres. Ils s'approchèrent alors d'eux, comme s'ils étaient encore en vie. Bastient était déboussolé à l'idée du maléfice ou de la malédiction qu'avait pris ces gens. Lysandre pour sa part, avait rencontré quelques méduses sur le chemin, elle croyait que c'était par leur faute si cela était ainsi arrivé. Elle ferait plus tard une recherche à la bibliothèque de Giran, pour vérifier si sa supposition pourrait être vraie. Sur le coup, Bastien ressentait le danger qui les guettait tous les deux. Il étira son bras pour ramener Lysandre près de lui.



-Tu restes près de moi, Lys. -dit-il.
-Oui. promis. -dit-elle.-

Ils s'aperçurent que le visage de ces statues étaient figé et intact. Il y avait plusieurs statues de pierre, tout au long de leur trajet. Et puis, celle-ci. Une, qui ressemblait étrangement beaucoup à Lysandre.



-Ça fait froid dans le dos de voir cela. -dit Bastien.-
-Regarde celle-là, ça pourrait être moi. -dit Lysandre.-
-Elle te ressemble, la même coiffe que toi. -dit-il.-
-Jamais. -dit Bastien.-

-Si un jour, tu as en marre de moi. Me laisse pas devenir en pierres. -dit-elle.-
-Dis pas ça.. Lys. -dit-il.-
-Je laisserai personne te faire du mal. -dit-il.-
-En avoir marre de toi? Je suis fou de toi Lys. -dit Bastien, en passant ces bras autour de Lysandre.-

Bastien déposa alors un petit baiser sur ces lèvres pour la réconforter de tous ces mystères.

-C'est la première fois que j'ai envie de prendre soin de quelqu'un. -dit-il.-
-Je me sens en sécurité et je suis bien à tes côtés, Bastien. -dit-elle.-

-On retourne en ville? Ici, c'est pas très rassurant de toute façon. -dit-elle ensuite.-
-Oui, il vaudrait mieux. -dit-il.-

Ils repartèrent vers Giran, à la course. Lysandre avait parié un baiser, que celui qui arriverait le premier à Giran, offrirait un baiser à l'autre. Qui aurait refuser?



Ils arrivèrent un derrière l'autre, à Giran au pas de course. Lysandre arriva certes, la première et s'exclama très fort, qu'elle avait gagné le pari. Bastien, pour sa part, l'avait laisser gagné pour la raison qu'il voulait l'embrasser à nouveau.

-J'ai gagné! J'ai gagné! Tu me dois un baiser, pour ma victoire. -dit-elle.-

Bastien ne répondit rien, il préfèra l'enlacer et l'embrasser avec passion.

La religion pour Lysandre.


Toujours à Giran, Lysandre et Bastien discutait ensembles. Le sujet du Temple fut le prochain sujet de conversation. Bastien voulait que Lysandre, lui explique à sa façon ce qu'il signifiait pour elle. Il voulait connaître comment s'ouvrir à lui. Devenir croyant, au final, comme l'était Lysandre. Elle l'amena donc avec lui en direction de celui-ci. Elle lui expliqua qu'elle n'y allait pas souvent, mais que c'était un lieu qu'elle respectait beaucoup, qu'il comptait de la sorte à son coeur.
En marchant en direction du Temple, Lysandre expliqua alors à Bastien qu'il représentait la lumière qui chasse les ténèbres et qui délaissait le mal aux seuils de ces portes. Arrivés devant le Temple, Lysandre prit la main de Bastien, et entrèrent à l'intérieur de ces murs. Elle lui expliqua que c'était un lieu sacré, pur et saint. Elle lui expliqua tout au fond de la salle, devant la statue d'Einhasad, qu'il n'avait pas à être un héros, un commandant, ou même un chevalier pour venir se confier ici. Lysandre lui expliqua également, qu'Einhasad respectait toute personne, qu'elle les enviait à venir se réfugier dans sa lumière, et qu'elle acceptait tout individu voulant la proclamer.

-Einhasad, te chérit, te console du chagrin, te bordes lorsque tu n'arrives pas à dormir la nuit. -dit-elle.-

Lysandre lui expliqua aussi que par le mal, l'on pouvait faire le bien au final.

-Tu vois l'épée qu'elle porte à sa main? -dit-elle.-
-Oui! -dit-il.-
-Tu peux tuer quelqu'un, pour en sauver un autre. Et cela, ne fera pas de toi, un tueur mais un sauveur. -dit-elle.-
-Plus particulièrement, un héros. -dit-elle.-

Par la suite, comme un humain entra dans le Temple pour venir prier en silence, Lysandre suggéra à Bastien de sortir, comme elle ne voulait aucunement déranger le silence. À leur sortie, ils se dirigèrent vers la place, et un marchand faisait vente de ces objets plus loin. Une caravane à ces côtés, et un homme pour l'aider dans sa tâche était également présent.

Un drôle de marcher.


Un atroupement de gens, tel que des elfes, des sombres et des humains faisait abstraction. Lysandre et Bastien se dirigèrent alors tout près pour assister aux ventes, sans pour autant y participer pleinement. Comme l'encan venait tout juste de terminer, le marchand voulut offrir son serviteur en guise de vente rentable. La plupart des gens étaient offusquer par cette demande insoutenable. Plusieurs, dont les elfes en majorité. L'un des elfes s'approcha du marchand pour le giffler violemment. Comme Lysandre sait que ce genre de situation ne se règle pas par la violence, celle-ci ne répliqua rien pour le moment. Un peu choqué du geste de l'elfe.. Bastien, tant qu'à lui, enlaça Lysandre de ces bras.

Une fois la place vidée, les elfes partirent dans leur direction et les sombres dans la leur, Bastien et Lysandre discutait seuls pour leur part.

-Les sombres ont réagit dans le calme, et les elfes dans la colère. -dit-elle.-
-La sagesse est une vertue, pas remise à tout le monde, il faut croire. -rajoute-t'elle ensuite.-

-Tu as raison. -dit-il à son tour.-

Souvenirs d'enfance.


Ils marchèrent un peu sur la place, puis s'arrêta pour discuter plus loin d'autres choses. Bastien fit rappeler l'époque de sa jeunesse à Lysandre tout bonnement.

-Comment tu étais quand tu étais petit? -dit-elle, curieuse de nature.-
-J'étais un casse-pied, et on me tirait toujours les oreilles pour que je rentre. J'étais toujours sale de la tête aux pieds. -dit-il.-
-Tu étais un petit garnement, je vois, j'adore ça. -dit-elle, pour se moquer.-
-Et toi, comment tu étais? -dit-il.-
-J'étais bien plus tranquille que toi. En fait, mon père m'obligeait à étudier pour me perfectionner pour plus tard. Donc, j'étudiais beaucoup pour m'exercer. Je crois qu'il faisait cela pour mon bien. Aujourd'hui, ça m'a servit toutes ces leçons. Mais, je te dis pas à quel point ça me trouait le coeur de voir les autres de mon âge aller s'amuser, pendant que moi, je restais à la maison.
-On s'est peut-être déjà croisé, étant petit. -dit Bastien.-
-Peut-être. -dit-elle.-
-J'aurais aimé passer toutes mes journées avec toi. -dit-il.-
-Tu as tous les jours aujourd'hui pour te rattraper, Bastien. -dit-elle, amusée.-

Puis, ils discutèrent des différents endroits qu'ils allaient étant petits. Et Bastien éveilla une promenade en ces mots.

-Les cascades, les plongeons.. tout ça. C'était le bon vieux temps. -dit-il.-
-On y va ? -dit-elle.-
-Bonne idée. -dit-il.-

Ils se dirigèrent alors vers le Village. Une fois rendu, ils se dirigèrent vers la plage pour commencer. Lysandre ramassa alors quelques coquillages comme à son habitude d'autrefois. Ils se dirigèrent alors vers le petit fort près de la rive. Mais à leur arrivée, le bateau venait de quitter le quai. Ils continuèrent alors vers les cascades. Lysandre suivait Bastien, comme elle se rappelait vaguement de l'emplacement.

-On fera une croisière un autre jour. En espérant de pas rater le prochain bateau. -dit-elle en riant.-
-Oui. -dit-il.-

Ils arrivèrent alors aux cascades. Ils prirent le passage derrière elles. Puis, retirant leurs vêtements, pour aller nager un peu. Faisant du surplace dans le bassin naturel, Lysandre enlaça Bastien de ces bras autour de son cou, et ce dernier prit Lysandre par la taille la regardant droit dans les yeux.



-Je suis fou de toi, Lys. -dit-il.-
-J'ai un aveu à te faire, Bastien. -dit-elle.-
-Ah oui? Quoi? -dit-il.-
-Moi aussi. -dit-elle.-



Ils continuèrent de nager un peu, puis retourna à leur rocher pour se rhabiller ensuite. Une fois habillé, Bastien lui avoua qu'il appréciait passer ces journées en sa compagnie, et qu'il trouvait dure le fait qu'elle devait repartir vers le village chaque soir. Lysandre lui avoua ensuite par la même occasion qu'une journée sans lui, c'était comme un jour de pluie.

Bastien, invita alors Lysandre à rencontrer ces parents, le prochain jour qu'il se reverrait à nouveau, et cette dernière accepta sans hésiter.

Une rencontre de plus.


Lysandre arriva par la passeuse de Giran. Bastien n'y était pas. Elle fit quelques pas, et puis, il y avait une autre jeune fille qui se tenait sur la place. Du coup, Lysandre s'en approcha juste pour faire connaissance.

-Bonjour. -dit Lysandre.-

La jeune fille avait les yeux mi-clos qui vascillaient tranquillement. Elle porta sa main à sa bouche, comme elle lança un petit baillement. En entendant Lysandre parler près d'elle, elle releva la tête et les yeux.

-Euh, ouh Bonjour. -dit Dalia, en rougissant, paraissant très jeune.-
-Vous allez bien? Vous semblez épuiser, je me trompe? -dit Lysandre.-
-Euh Oui, en fait, je n'arrive pas à dormir, donc j'ai pensé me ballader. -dit Dalia.-
-Ah d'accord. Je vois. Je fais ça moi aussi, lorsque ça m'arrive. -dit Lys.-

-Je suis Lysandre, et vous? -dit Lys.-
-Oh, Enchantée, je suis Dalia. Et d'habitude, c'est moi qui se présente la première. -dit Dalia, en souriant.-
-La fatigue, surment. -dit Dalia.-
-Ce n'est pas ce soleil qui vous endormira. Pas de chance. -dit Lysandre.-
-Ah, c'est bien vrai. Il fait toujours bon par ici, ce n'est pas comme dans le Nord, où l'on se les gèle. -dit Dalia.-
-Je n'y suis jamais aller, mais je vous crois certes, sur parole ma chère. -dit Lys.-


Puis, plus loin sur la place, arriva son amoureux. Habillé, d'une nouvelle tenue, Bastien rejoint Lysandre qui est plus loin en compagnie d'une jeune fille.

-Bonjour. -dit Bastien.-
-Bonjour. -dit Dalia.-
-Bonjour, toi. -dit Lysandre.-

Pendant que Dalia les regarde tour à tour, elle se rend compte qu'ils sont bel et bien en couple.

-Une nouvelle amie à toi? -dit Bastien vers Lysandre.-
-En fait, je viens de faire sa connaisssance. -dit subitement Lysandre.-
-Je suis Bastien. -dit Bastien à Dalia.-
-Je suis Dalia. -dit Dalia pour répondre à Bastien.-
-Nouvelle tenue Bastien? Elle te va à merveilles, tu sais. -dit Lysandre, l'observant de la tête aux pieds.-

Dalia regarda alors ces nouveaux vêtements. Dalia regarde les deux, chacun leur tour, elle est amusée par leurs remarques.

-Je te l'avais dit, mes conseils valent de l'or. -dit Lysandre vers Bastien.-
-Ah de l'or, tu m'as dit que pour moi c'était gratuit! -dit Bastien, en riant.-
-Mais oui mais oui, c'est une façon de parler. Je voulais dire par là, que tu es irrésistible, donc très beau. -dit Lysandre, en grimaçant quelque peu.-
-Dalia pourrait même te le dire. -dit Lysandre, regardant vers Dalia, en lui adressant un léger sourire.-

Dalia se contenta de répondre par un hôchement de la tête, amusée par la scène. Puis, Bastien, rougissait de plus en plus. Une couleur rosée apparaissait légèrement sur ces joues.

-Tsss, arrête tu vas me faire rougir. -dit Bastien à Lysandre.-
-Gagner! j'ai gagné! Il rougit! -dit Lysandre, en ricanant.-
-Lys.... vilaine. -dit Bastien, grimaçant un peu.-
-Clin d'oeil de Lysandre vers Dalia.-

Puis, un elfe fit son apparition derrière Dalia. Du coup, elle se retourna un peu pour discuter avec lui, laissant le couple ensemble un instant.

-Elle est gentille, je trouve. -dit Lysandre à Bastien, tout bas.-
-Oui, c'est vrai. -dit Bastien à son tour.-

Ils s'assoyèrent sur les marches de la place, et leurs regards voguaient dans le vide. Une autre elfe surgit de la passeuse. Elle vena alors s'asseoir près du couple sans réagir vraiment. Ils étaient là, non pas pour déranger mais pour passer du bon temps. Mise à part quelques petits baisers, ils discutèrent ensembles.

L'elfe qui était assise à notre gauche, se releva pour discuter avec l'autre elfe qui discutait, et ce, avec Dalia. Lysandre ne savait pas si vraiment c'était de l'elfique, mais l'elfe mâle, se prenait toute une conversation. Et Dalia semblait être le martyr des deux interlocuteurs qui discutaient certes ensembles. Lysandre adressa alors un mince sourire en direction de Dalia. Celle-ci la regarda, totalement perdue. Lysandre se questionnait. Puis, on entendit parler d'une purification du Temple sous Rune. Lysandre voulut prêter mains fortes, comme son apprentissage lui menait par là. L'elfette accepta son aide. Lysandre se disait, une aide de plus, on ne refuse jamais ça.

Puis, comme il se faisait un peu tard, Lysandre du quitter Bastien une autre fois pour retourner chez sa mère, se coucher. Ils s'embrassèrent juste avant qu'elle parte.

Juste avant de s'endormir dans son petit lit douillet, chez sa mère au Village, elle regarda alors le ciel étoilés, et pensait à Bastien juste avant de fermer les yeux..

Le jour venu.


Lysandre attendait patiemment près des marches du Temple de Giran, son amoureux pour la rencontre de ces parents. Elle s'était assise sur la première marche, et son petit tigre était derrière elle. Au moment où Bastien arriva à Giran, il la vit en compagnie de son petit tigre. Elle lui caressa alors la tête en l'attente de Bastien.



-Une jolie femme seule, pas prudent. -dit-il, tout bas.-

Lysandre en entendant alors quelqu'un parler, elle se retourna alors la tête, et l'aperçut. Elle lui fit signe de venir la rejoindre sur le pavé.

-Hey hey! -dit-elle en souriant pleinement.-
-Il en a de la chance ton petit tigre. -dit Bastien sur un ton plutôt moqueur.-
-De la chance, et pourquoi dont? -dit Lysandre, un peu confuse et surprise de la remarque que Bastien lui as fait.-
-Oui, oui j'ai bien vu les caresses! -dit-il, riant-



Lysandre approcha donc l'une de ces mains, sur la nuque de Bastien, et lui caressa alors les cheveux.

-C'est mieux comme ça, alors? -dit-elle en riant également.-

Et d'un ronronnement se fit entendre par l'interprêtation de Bastien.

-Lys... Tu m'as beaucoup manqué! -dit-il ensuite.-
-Moi aussi, et c'est pour cela que je t'attendais. -dit-elle.-

Bastien se pencha alors auprès de ces lèvres, et y réclamant alors un petit baiser.

-Tu m'amènes voir tes parents? -dit-elle, en souriant.-
-Oui. Allons voir s'ils sont là. -dit-il.-
-En route, ma belle. -dit-il juste après.-

Pendant que Bastien se releva doucement, il tendit la main vers Lysandre, pour l'aider à se relever. Ils se rendirent auprès de la passeuse, pour aller vers le Village de l'Île aux murmures.



Ils se rendirent alors à la course jusqu'à la maison familiale de Bastien. Le petit Nephtys, le petit tigre de Lysandre couraient derrière eux, de même que le bébé vache de Bastien, Croc-Kate de son nom. Une fois arrivée, Bastien alla cogner le premier mais il n'y avait aucune réponse. Ils n'étaient pas à la maison. Alors Bastien et Lysandre s'en retournèrent à Giran.



-Dommage, ils n'y sont pas. -dit Bastien, un peu déçu.-
-Ce n'est pas grave, Bastien, on reviendra un autre jour. C'est tout. -dit Lysandre.-



Un petit présent.


Ils étaient assis près de l'eau à la sortie Est de Giran. Ils discutèrent un peu entre eux. Lysandre sortit un petit objet de sa poche de jupette, et le tenait dans son poing fermé.

-Ferme les yeux, Bastien. -dit-elle doucement.-

Bastien ferma alors les yeux, amusé par les mots de Lysandre. Elle mit l'objet dans le creux de sa main et lui demandant alors d'ouvrir les yeux pour voir ce que c'était.

-Tu peux ouvrir les yeux, Bastien. -dit-elle ensuite.-

Il les ouvrit, et y découvra un joli petit coquillage bleuté avec des picots noirs dessus.

-C'est très joli, mon coeur. -dit-il, souriant.-
-Je l'ai ramassé sur la plage près du Village, je croyais que ça te ferait plaisir. -dit-elle, en souriant.-
-Quand je serai pas avec toi, ça te fera penser à moi. -dit-elle alors.-

Bastien rangea le petit présent de son coeur, dans sa manche de vêtements. Puis, il serra très fort dans ces bras Lysandre. Puis, ils discutèrent des amis que chacun pouvait avoir. Lysandre lui parla alors de son ami d'enfance, Remy. Elle lui disait qu'elle voulait le lui présenter une prochaine fois quand ils iraient au Village.

La supposée croisière.


Lysandre et Bastien se dirigèrent vers le port de Gludin pour y prendre le bateau pour une croisière en amoureux. Mais, pendant que Bastien achetait les dits billets pour la ballade, le bateau leur passa certes, sous le nez n'arrêtant même pas une fois auprès du quai pour y débarquer d'autres passagers. Il passa tout droit, sans faire même demi-tour. Les deux inséparables restèrent assis tout au bout du quai attendant son retour, et jamais il n'est revenu.



Ils prirent le temps nécessaire pour discuter entre eux alors. Bastien voulait savoir si Lysandre était pour le mariage avec toutes ces valeurs et ces principes. Elle lui répondit que oui, mais pour les principes, elle lui répondit qu'à demi.

-Et si on était encore ensemble plus tard, tu voudrais te marier avec moi? -dit-elle, sérieuse.-
-Eh bien, je me vois avec personne d'autre que toi, Lys. -dit-il à son tour.-

-Je fais comment pour que tu sois ma fiancée, mon coeur? -dit-il.-

Lysandre ne fit que rougir à ces mots.

-Bientôt, Lys.. -dit-il alors.-
-J...e... t'...ai..me... -dit-elle, venant se serrer contre sa poitrine.-
-Tout ce que tu fais pour moi, je l'apprécie beaucoup. Et chaque journée, est un jour que je vais me souvenir de toi, et ce, toute ma vie. -dit-elle.-

Les yeux de Bastien s'illuminèrent d'un champs étoilés.

-Lys, je t'aime. -dit-il.-


Le cadeau de Bastien.


Ils étaient assis sur les rochers proche de la sortie Est de Giran, ils discutaient toujours entre eux, comme à leur bonne habitude. Bastien, prit les mains de Lysandre, et lui retira donc ces gants doucement. Lysandre, le regardait faire, sans dire un mot. Une fois retirés, il mit au doigt de son coeur, une jolie bague qu'il voulait tant lui offrir en signe de son amour. La bague portait le nom de "Paradis". Elle était très belle, au doigt de Lysandre. Cette dernière, n'arrêtait plus de la regarder passionnément. Ces yeux s'illuminèrent d'étincelles.

-Merci, merci beaucoup mon coeur. -dit Lys.-
-Je t'aime, ma chérie. -dit Bastien.-

-Rien ne nous séparera. -dit Bastien, tentant de rassurer Lysandre.-

Le foyer familial.


Lysandre revenait à la maison presque tous les soirs, mise à part ceux qu'elle passait avec Bastien à courir toute la nuit pour s'amuser, ou pour se promener. Elle retourna donc chez elle, rejoindre sa mère pour lui parler de Bastien.

Sa mère était un peu inquiète, mais elle savait que Lysandre savait ce qu'elle faisait.

-Où tu étais? J'étais inquiète moi. -dit sa mère.-
-Maman, j'ai rencontré un type bien. Et de plus en plus, je le côtoie et de plus en plus je l'aime. -dit Lysandre, souriante comme jamais.-
-Ah oui? Comment se nomme-t'il? -dit sa mère, intriguée.-
-Il s'appelle Bastien. Il prends soin de moi, ne t'inquiète pas. -dit Lysandre.-
-J'aimerais bien le rencontrer. Amènes-le moi ici que je puisse le connaître à mon tour. -dit sa mère.-
-Oui, bien sûre, c'était prévu même. -dit Lysandre.-
-D'accord. -dit sa mère.-

Elle discuta un moment avec sa mère à table, juste avant d'aller au lit. Sa mère, même si aujourd'hui elle semblait si seule dans sa vie, elle appréciait que sa petite fille continue de vivre sans se soucier du reste. Son père lui manquait plus que tout au monde, mais elle continuait sa vie ainsi en l'espoir de le revoir un jour même si cela pouvait être même impossible.

Sa mère vena alors la border dans son lit, comme elle le faisait auparavant. Et Lysandre s'endormit comme un petit bébé au creux de ces draps que sa mère avait fraîchement lavés.

Elle rêvait du jour où elle pourrait revoir son père, et le jour où elle reverrait sans doute, Bastien.

Un pote d'enfance.


Toujours de retour à Giran, Lysandre rencontra alors Bastien plus loin sur la place. Elle s'approcha doucement. Elle était toujours heureuse de le voir, même s'ils se voyaient très souvent et passaient certes, toutes leurs journées ensembles.

-Hey! -dit Lysandre, joyeuse.-
-Bonjour Lysandre. -dit Bastien en souriant.-
-Comment tu vas? -dit-elle.-
-Ça va et toi? -dit-il.-
-Ça va toujours, tu le sais pourtant. -dit-elle.-

Alors que Lysandre posa son doigt sur son menton, elle regarda alors Bastien droit dans les yeux un bref instant.

-Au fait, ma mère veut te voir. Je lui ai beaucoup parlé de toi, elle semble te connaître déjà. -dit Lysandre, souriante.-
-Et si je ne lui plais pas? -dit Bastien, confus.-
-Ne t'inquiète pas. Elle veut connaître celui qui me fait tant sourire. -dit Lysandre.-
-Cette réponse me plaît bien. -dit Bastien.-
-Dis-moi un peu, pourquoi je t'aime déjà. -dit Bastien.-
-Parce que. -dit Lysandre, souriante.-

-J'ai des courses à faire, on se rejoins plus tard au Village? -dit-elle.-
-D'accord, tu y seras hein promis? -dit Bastien.-
-Oui oui, je n'ai qu'une parole. -dit Lysandre.-

Et elle repartit vers le village. En arrivant sur les lieux, elle rencontra son ami d'enfance. Cela faisait un moment qu'elle ne l'avait pas revu. Elle s'approcha donc de lui afin de lui parler.

-Hey Remy! Ça fait longtemps dis donc! -dit Lysandre, souriante.-
-Hey Lys, Clair que ça fait longtemps. Je m'ennuyais, je te voyais plus du tout rôder dans les environs. Tu vas bien? -dit Remy.-
-Oui, bien sûr que je vais bien. Et toi, toujours autant messager qu'avant? -dit Lys.-
-Oui, il le faut, et ce, je ferai ce boulot toute ma vie. -dit Remy souriant.-
-Je suis content de te revoir Lys, tu m'as manqué. -dit Remy aussitôt.-
-Moi aussi, Remy, ça fait longtemps que j'attendais de te revoir. Au fait, j'ai un petit copain.. -dit Lysandre, en rougissant un peu.-
-Ah oui ? -dit Remy.-
-Tu me le présentes quand? -dit toujours Remy.-
-Aujourd'hui, si tu veux. Bref, si tu as le temps pour aussi. -dit Lysandre.-
-D'accord. -dit Remy.-
-Je dois te laisser, Remy, on se revoit plus tard, d'ack? -dit Lysandre.-
-Oui, oui. À plus tard. -dit Remy.-



Les deux amis d'enfance se quittèrent. Et puis, Lysandre alla s'asseoir au centre du petit village pour attendre l'arrivée de Bastien pour la rencontre avec sa mère.

La rencontre d'une Marche-Plaine.


À son retour vers Giran, Lysandre vit Bastien discuter avec une elfette. Sans vouloir les interrompre, elle tenta d'aller rejoindre Bastien doucement. Celui-ci l'invita dans leur discussion, et voulut lui présenter une nouvelle connaissance.

-Lysandre, voici Alith. Une Marche-Plaine. -dit Bastien.-

Lysandre n'avait pas encore eu la chance de discuter avec une elfe. Mais à la présentation de Bastien, celle-ci voulut faire une petite blague.

-Vous êtes coursière? -dit Lysandre.-
-Pourquoi? C'est quoi une coursière? -dit Alith.-
-C'est un messager, c'est quelqu'un qui course.., c'est Remy. -dit Lysandre.-

Après une mince discussion avec elle, cette dernière nous invita à découvrir Heine. Cependant, Lysandre n'avait plus la tête à voyager pour cette journée-là. Tous ces voyages lui donnaient certes, quelques maux de tête. Un peu étourdie, elle préfèra ne pas y aller tout simplement.

-On fera ça une autre fois. Pour bientôt. -dit Bastien, souriant.-
-D'accord. Pour me trouver, c'est simple. Allez à Heine, et si vous ne me trouvez pas, demandez au vent. Il saura me trouver. -dit Alith, dévouée.-
-Au vent... Les gardes vont bien nous enfermer à l'asile! -dit Lysanre, ricanant.-

L'elfette les saluèrent à tour de rôle, puis les quittèrent ensuite.

La vérité.


Juste après que la soit-disant Marche-Plaine soit partie, elle avait dit quelque chose comme quoi Bastien lui avait parlé de sa petite passion. Lysandre, n'avait pas compris exactement en quoi elle voulait en venir. Elle demanda donc à Bastien de lui expliquer plus concrètement la conversation qu'ils avaient parlés ensembles avant qu'elle ne surgisse.

-Tu racontes ta passion à une elfe que tu viens de connaître, il y a même pas dix minutes.. et à moi tu me dis rien?! -dit Lysandre, un peu confuse.-
-Je lui ai dit, que c'était toi ma passion. -dit Bastien, sur un ton un peu moqueur.-
-AH! -Ricanant Lysandre, tout juste.-

Lysandre embrassa alors Bastien, sur le bout du nez. Ils s'assoyèrent sur le petit mûret de Giran, tout près du Temple, et regardait le coucher de soleil qui s'offrait à eux.

La rencontre de la maman de Lysandre.


Au Village de l'Île aux murmures, elle y rencontra Bastien sur la place publique.

-Hey! C'est moi, j'ai quelqu'un à te présenter. -dit Lysandre, le sourire aux lèvres.-
-Ah oui, ta maman donc! Je vois, je te suis alors. -dit Bastien.-

Ils firent quelques pas, puis, à un tournant, la mère de Lysandre était là près d'un petit puit. Elle lavait ces vêtements tout juste. Lorsqu'elle vit Lysandre arrivée, avec son petit copain, elle arrêta et alla les rejoindre pour discuter.



-Bonjour Mam! -dit Lysandre, souriante comme toujours.-
-Bonjour ma fille. -dit Marguerite venant l'embrasser sur la joue.-
-Mam, je te présente Bastien. Je sais à quel point tu voulais le rencontrer. -dit Lysandre, toujours souriante.-
-Bonjour, Madame. -dit Bastien, poliment.-
-Vous voilà enfin. -dit Marguerite, venant lui faire également la bise.-
-Heureux de vous connaître, madame. -dit Bastien.-
-Tout le plaisir est pour moi. -dit Marguerite.-
-Au fait Mam, je voulais te demander siiiiiiii -dit Lysandre, s'arrêta nettement de parler, comme si elle hésitait de lui demander ça.-
-Oui, ma fille? -dit Marguerite.-
-Siiiii Bastien pouvait dormir à la maison ce soir? -dit Lysandre, un peu embêtée..-
-Oui, bien sûre. Il dormira dans la chambre d'amis. Tu arriveras plus tôt, pour m'aider à ranger la maison, pour ton petit copain. -dit Marguerite.-
-Oui, d'accord, promis. -dit Lysandre, souriante.-
-On va se promener, mais je reviendrai, ne t'inquiète pas. -dit Lysandre.-
-D'accord, Lys. -dit Marguerite.-
-Je vous laisse aussi, il est temps que j'aille préparer à manger, et il y a une tonne de patates à éplucher également. -dit Marguerite.-



Ils saluèrent la mère de Lysandre, avant de partir se promener. Une fois plus loin, Bastien avait quelque chose qui le contrariait un peu.

-Chambre d'amis.. -dit Bastien.-
-C'est déjà ça, qu'elle veuille. -dit Lysandre.-
-Et puis, elle ne te connaît pas encore. -dit Lysanre, juste après.-
-C'est vrai. -dit Bastien.-
-Au moins, tu ne pourras pas dire, que tu as dormi dans l'écurie.. -dit Lysandre, en ricanant.-
-Gnah. -dit Bastien.-

La rencontre d'un Messire.

Ils retournèrent se promener vers Giran, leur lieu habituel. En arrivant, tous les deux cherchèrent un homme du nom de Shuren. En fait, celui qui était à l'Ordre de L'Isternia, un supposé groupe de gens prêts à combattre pour la justice, prêts à défendre les innocents, et à exterminer le mal à tout jamais. Ce groupe, Lysandre et Bastien l'avait entendus maintes fois entre deux, trois murs, ou quelques ruelles de Giran. Ça se parlait beaucoup, ces choses-là. Ils s'approchèrent d'un homme pour tenter de savoir comment rencontrer cet homme nommé Shuren. Et finalement, ils l'avaient devant eux, sans le savoir.

-Bonjour. -dit Bastien et Lysandre, un à la suite de l'autre.-
-Bonjour. -Se retourna alors l'homme, dénommé Shuren.-

Ils demandèrent aux deux d'aller discuter plus loin. Loin des murs qui ont des oreilles sensibles en fait. Lysandre se posait quelques questions existencielles au sujet de ce petit groupe.

-Qui peut être admis dans vos rangs?
-Quel est le véritable but du clan?
-Restent-ils des postes innoccupés? -dit Lysandre, déboulant ces questions.-

Shurent répondait très bien à ces petites questions.

-Pour la première question, ceux qui souhaitent se battre pour l'Ordre et la Justice.
-Pour la deuxième question, nous tentons de réparer les injustices de ce monde, et de défendre ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes.
-Nous intervenons même au niveau politique pour établir la Paix sur les Terres d'Azurya.
-Pour la dernière question, les postes sont toujours ouverts pour ceux qui souhaitent de nous aider. Certains postes sont à pouvoir plus que les autres en effet. Mais cela, dépend des facultés de chacun.
-L'Isternia s'occupe également de la protection de la ville de Rune.
-Et nous aidons aussi les autres villes à se défendre des menaces qu'elles rencontrent. -dit Shuren.-



-Ça donne déjà envie d'y être. -dit Lysandre, regardant en souriant vers Bastien.-

-Parlez-moi un peu de vous, pour commencer. Déjà, je verrai si Isternia est vraiment pour vous. -dit Shuren.-

Lysandre commença donc, la première.

-Je suis née à l'Île aux Murmures, du Village humain.
J'ai grandi là-bas, certes, toute ma jeunesse.
Mon père, m'ayant appris très jeune à manier les épées.
Et par les années qui se succédèrent, je me suis entraîné, entraîné et entraîné.
D'ailleurs aujourd'hui, je m'entraînes même encore, pour pouvoir mieux me perfectionner dans cet art martial.
Le rêve de mon père était que je devienne une Paladine au service d'Einhasad.
Je vous avouerais que c'est la voie que j'ai décidé de suivre.
L'injustice me déplaît à un tel niveau.
Le courage, il s'acquiert certes, à chaque entraînement.
J'adore l'entraide, je crois que c'est le plus beau cadeau que vous pouvez offrir à quelqu'un. Je n'hésiterai pas une seconde à sauver un enfant des flammes, ou d'une poignée d'orcs.. quelqu'en soit le prix. Voilà, pour moi, je crois que j'ai tout dis. Je me nomme Lysandre. -dit Lysandre, ayant terminer son histoire.-

Ensuite, il y eu le tour de Bastien.

-Je viens du même lieu que Lysandre.
Je m'étais spécialisé surtout dans les combats d'arènes, mais depuis peu j'ai délaissé cette passion. La voie de gladiateur m'est familière. J'ai une fâcheuse tendance à me mettre dans des situations compliquées, et surtout, à vouloir tout faire pour aider les autres. Je suis courageux et je ne chigne jamais à la tâche qui m'est du. Je suis très protecteur envers ceux que j'aime ou qui me sont chers. J'aimerais avoir un but et un idéal à défendre. Je me nomme Bastien. -dit Bastien.-

Et puis le verdict de Shuren.

-Dans l'Isternia, vous pourrez vous battre tous les deux, pour une cause juste.
Je pense que vous ferez du bien à notre communauté.
Dame Lysandre, et Sire Bastien.
Notamment, en voulant devenir une Paladine d'Einhasad, vous avez frappé à la bonne porte. Nous comptons bon nombre de paladins se dévouant à la même cause que vous, ma chère.



Shuren sortit alors deux chevalières de l'Isternia de son sac, et le leur tendirent à tous les deux.

-Vous êtes dignes de les porter. -dit Shuren.-

L'un après l'autre, accrochèrent la chevalière de l'Isternia à leurs vêtements.

-Vous pourrez prêter mains fortes aux autres, concernant leurs missions en même temps de faire connaissance avec eux. -dit Shuren.-

-Très bien, Merci beaucoup Messire Shuren. Nous allons de ce pas vers Rune. -dit Lysandre, souriante, s'inclinant juste avant de quitter la place, Bastien fit la même chose que Lysandre.-

La séparation.


Après une conversation avec son clan, à l'intérieur de la cité de Rune, quelque chose n'était pas comme Lysandre se l'avait imaginer avant d'y entrer. Défendre le mal, prendre le risque de se faire manipuler.. toutes ces choses ne semblaient pas réelles pour elle. Elle y resta encore un jour pour y réfléchir, et prendre la grande décision, même si celle-ci irait à l'encontre du rêve que lui avait confier son père avant son départ..

Effectivement, elle remit la chevalière de l'Isternia le jour suivant. Lorsqu'elle revenait de Giran, passant par Rune par principe pour son clan, elle les surprenèrent en discutant calmement presque autour d'une table, avec une sombre. Lysandre, était confuse. Comment personne ne pouvait être sur ces gardes, comment personne ne pouvait être méfiant.. l'invitant presque à souper. Lysandre, n'était pas de ce type d'humain-là. Elle le savait. Prôné le mal, et s'y asseoir même sur son trône, Lysandre n'était pas comme ça. Einhasad n'aurait jamais accepté un enfant de Shilen sous sa tutelle, ou comme son grand ami. Lysandre, pensait ainsi. Elle se trompait peut-être, mais déjà, cela ne lui occasionnait aucune erreur, aucune tromperie, ni même aucun mal.

Une découverte paradisiasque.


Suite à la discussion entrenue avec Shuren juste avant de revoir Bastien, Lysandre quittait Rune pour Giran. Elle y rencontra son amoureux chéri à Giran. Lui apprenant tout de suite la mauvaise nouvelle, elle croyait qu'il allait faire la même chose qu'elle; d'abandonner ce groupe, qui n'était pas le leur apparemment. Il fit une moue à l'entente de sa nouvelle, et puis, il l'embrassa pour la consoler.

Lysandre suggéra à Bastien d'aller se promener pour changer d'air. Le calme, pesait trop en elle, et la colère d'avoir été dans un clan si impuissant pour Einhasad, l'anéantissait totalement. Jamais, elle ne l'aurait pensé ou même dit. Mais aujourd'hui, elle le ressentait tellement.

Après avoir entendus maintes fois parlé de cet endroit mystère, que certains avaient même appelés certes, l'île dans le ciel, Lysandre voulait le découvrir à son tour, et en compagnie de Bastien. La seule information qu'elle avait de l'endroit n'était qu'une indication d'un dévoué marchand.

-Il semblerait qu'il existe une petite île, près de la plage des Alligators tout près de Heine.. Mais où!? -dit Lysandre, un peu confuse.-
-Allons à Heine, pour commencer. -dit Bastien.-

Arrivés sur la plage des Alligators, ils marchèrent quelques pas, puis aperçurent de l'autre côté de la rive, une autre plage...
C'était bien celle-là, qu'avait entendu parler Lysandre. Ils plongèrent, retirant leurs vêtements, et les mirent dans leurs sacs à dos respectifs.

Arrivés sur l'autre plage, ils se séchèrent rapidement et enfilèrent de nouveau leurs équipement. Quelques créatures des eaux figuraient sur la plage et ce, armés jusqu'aux dents. Tout un spectacle se déclarait devant eux. Impressionnant même pensait Lysandre et Bastien.

-À nous, la découverte! -dit Lysandre, souriante à nouveau.-
-Ce petit paradis, pourrait très bien être celui de nos rêves. -dit Bastien, enchanté de cette promenade. -





Quelques créatures sur la plage étaient magnifiques, même si elles paraissaient sans scrupule et sans pitié. Quelques-unes étaient bleutés, avec des ailes et des queues de sirènes comme l'on nous racontait étant enfant.. Elles avaient le physique d'une femme, des oreilles de poissons, le tout d'une couleur sompteuse, le bleu.





Ils parcourrurent des centaines de kilomètres avant d'arrivée tout près d'une montée impressionnante, soutenue par de la terre. Et tout en haut de ce petit paradis parfait, se trouvait une bibliothèque d'une grande renommée. C'était un vrai mystère, tout comme ce cristal qui flottait dans les airs autour de son aura protecteur. Nous redescendions ensuite, après s'avoir permis de visiter les lieux, pour découvrir d'autres lieux.



Sous l'emblème de ce site, sous l'eau, se trouvait une autre forteresse ayant été innondée par le passé. Nous pensions. Un oracle se trouvait tout au milieu de la grande salle, encore intact par le fil des années. En sortant de cette cité souterraine, il y avait quelques coffres en bois qui traînait probablement depuis toutes ces années. Il était inscrit sur l'un d'eux.. Eva..





Ils continuèrent leur course plus loin. Sur la plage, se trouvait un endroit éloigné du reste du monde. Un lieu isolé, quelques gardes de prison faisaient leur allusion mais sans plus. Une pièce fermée. Les murs de ce lieu montraient un courant d'eau qui circulaient entre eux.



Un paradis de rêves...
Mais un endroit plus que mystérieux...

Le Tremblement de Terre de Shuttgard.


Narration:

Il y a un mois, quelque chose s’était manifestée au niveau de la nature sur les terres du Nord. En effet, il y a une semaine, quelques secousses avaient fait tremblé la terre. Depuis longtemps, nous n’avions pas partagé cette terreur et cette détresse entre habitants de Shuttgard. Nous n’avions certes aucune idée du mystère de la chose. Malgré les tremblements de terre que nous avions vécu par le fil du temps, celui-ci était plus violent et plus fort que jamais. Ce jour-là, il avait heurté un enfant sur son passage..

Le petit Adolphe se baladait toujours avec son petit ballon qu’il tenait dans ces bras. Bien que ces parents lui aient refusé l’accès aux mines, celui-ci, un peu têtu comme bon nombre de gens, y alla quand même. Cela faisait quelques semaines, que la terre n’avait pas trembler. Mais, ce n’était pas pour durer..



Le jeune garçon alla donc s’aventurer près des mines. Cependant, il en appréciait bien une. Celle après avoir traversé le petit pont de pierres, juste après être passer au côté de la montagne enneigée, et puis, un peu plus loin, sur le chemin, La mine qu’il adorait aller jouer. Pourquoi celle-là ? Ce n’était qu’une mine, mais celle-ci, donnait un passage vers l’autre côté. Adolphe ne s’était jamais bien aventurer bien loin. Sa mère, lui interdisait d’aller là-bas. Pourquoi ? Après tout. Et ce jour-là, il est allé..



Toujours accompagné de son petit ballon, il rôdait près de l’entrée. Il avait peur que sa maman le chicane, mais il voulait tellement y aller. Juste pour voir. Il en fit à sa tête hélas. Il y alla. Seulement, un peu plus tôt, les secousses avaient recommencé au Village. Mais Adolphe, jeune garçon inconscient du danger, n’eut pas le temps d’être prévenu juste avant d’y entrer. Il était certes trop tard, pour certains d’aller le chercher, ne sachant même pas où il se trouvait. Une fois entrer, un éboulement de rochers tombèrent d’au-dessus de sa petite tête. Paniqué, en détresse, se demandant ce qu’il se passait, il se réfugia contre le mur, serrant très fort son petit ballon et priant que ces parents viennent à tout prix le chercher..

Ce soir là, Lysandre et Bastien étaient toujours à Giran. Et soudainement, Lysandre eut une idée. Elle en fit part à Bastien tout de suite.

-Tant qu'à rester ici, on pourrait aller se promener sur les terres du Nord? -dit Lysandre, enjouée.-
-Oui, bonne idée. -dit Bastien.-

À leur arrivée à Shuttgard, un petit tremblement secoua également Lysandre.

-T'as senti çaaaa !!! ? -dit Lysandre, un peu effrayée.-
-Le sol a bougé.. on dirait. -dit Bastien.-

Lysandre releva la tête pour s'apercevoir que le visage des habitants démontrait une détresse, un affolement particulier.

Une dame s'approcha d'eux en courant rapidement. Les larmes aux yeux, elle regardait Lysandre et Bastien, tour à tour, et sortit de son sac à main, une carte de la ville. La dame n'arrêtait pas de pointer son doigt à un endroit précis sur la carte en question. D'une toute petite voix, elle s'exclama tout juste, presque muette concernant l'évènement..

-Mon fils, il est làaaa-bassss !!!! S'il vous plaît.... Allleeezzz le cherchherrrr !!!! -dit la dame affolée.-

Lysandre partit à la course, suivit de Bastien derrière elle, vers l'indication qu'avait dit la dame au village.

Plus loin, sur le dos de leurs loups, ils trouvèrent l'accès à la caverne. Mais malheureusement, des rochers bloquaient l'entrée. Ils descendirent rapidement de leurs montures, et tentèrent de retirer le plus de rochers possibles. La sueur glissait de leurs fronts, ce n'était pas le froid qui allait les arrêter en tout cas..

Ils en retirèrent le plus qu'ils pouvaient, afin de pouvoir accéder au petit passage. Ils réussissèrent finalement, et entrèrent. Ils entendirent plus loin des pleurs d'enfant. Ils s'approchèrent tout près et virent Adolphe, agenouiller en petite boule sur lui-même tenant très fort son petit ballon. Lysandre, tenta de prendre le petit, et demanda alors à Bastien, de l'amener dans ces bras. Ils sortirent très vite de la caverne en question, regardant une dernière fois derrière eux, et un second éboulement venait fermer l'entrée de multiples rochers..



Ils ressifflèrent leurs loups de les rejoindre à temps. Bastien, accompagné du petit Adolphe, le serrant très fort contre lui, comme le loup courait très vite. Lysandre le suivait derrière afin qu'ils ne leur arrivent rien.

De nouveau au village, la dame avait entendu leur arrivée. Elle était venu les rejoindre tout de suite. Bastien redonna le petit à sa mère. Sa mère émue, souriante tout à coup, ne pu exprimer toute sa joie, tout son remerciement vis à vis de ces deux héros à cet instant-là..

-L'on devrait être fier de vous, je vous remercie d'avoir sauver la vie de mon fils. Sans vous, il serait peut-être trop tard. Et sans doute, il serait mort étouffé. Vraiment, merci. -dit la dame, un sourire à leur égard, à l'appui.-

La dame quitta les lieux pour son logis familial.
Tandis que Lysandre et Bastien retourna alors vers Giran..

-Par chance qu'on a décidé de venir se promener ici. En plus, c'est un périple de plus pour nous. -dit Lysandre.-
-Oui. Tu l'as dit. Jamais, nous aurions souffert du froid, avec toutes nos actions. -dit Bastien.-

La magie blanche.


Lysandre, toujours orientée vers Einhasad, admirait la douce magie blanche qu'elle pouvait offrir à ceux qui décidaient de la servir jusqu'à la mort. Lysandre, paladine jusqu'à la fin, appréciait cette magie qui l'aidait à persévérer dans son art martial. À la bibliothèque de Giran, elle put emprunter différents livres sur la magie et comment l'exercer. Lysandre, n'aimait pas tellement la lecture mais pour cette voie, elle devait l'aimer. De plus, tous les jours, elle lisait à sa fenêtre, les rayons du soleil venaient caresser sa douce lecture.

Elle ne savait pas encore comment bien la manipuler, mais elle l'étudiait tout de même. Elle lut quelque part, dans l'un de ces bouquins, que la magie se déclarait par l'être et l'âme d'une personne. Elle voulait l'apprendre, tellement qu'elle aurait fait n'importe quoi pour la manier un jour. Après plusieurs échecs, quelque peu découragée, elle essaya de créer une petite boule de soin au creux de sa paume. Et c'est à ce dernier moment, que celle-ci se créa toute entière. Le sourire remontait alors sur le visage de Lysandre. Elle avait réussit, après plusieurs mois d'essais.

Aujourd'hui, elle pouvait combattre pour Einhasad, avec l'épée pour l'épauler et la défendre de tout danger. Et depuis que quelques temps, elle pouvait utiliser cette magie blanche, afin d'offrir ces protections et ces bénédictions. Un certain confort pour certains. Un aspect meilleur pour le bien de son prochain.

[Changement de classe, Prophète]

Le corps revient à quai.


Cela faisait peut-être une ou deux semaines que Lysandre n'avait pas retourner vers Giran, qu'elle n'avait pas revu Bastien comme à sa bonne habitude. Pourtant, il lui manquait un peu, mais sans plus. Lysandre était triste, mais vraiment triste. Le bateau après 1 an de naviguation est revenu au quai du Village de l'Île aux Murmures. Comme nous allions l'acceuillir, un peu ravies et attristées, lorsque nous, ma mère et moi, aperçevions le corps emballé dans un tissus noir de Papa, nous étions figés sur l'idée de penser, que jamais, il ne reviendrait plus cette fois-ci.

Comme ma mère avait réappris à vivre, à sourire, bref à continuer, aujourd'hui, c'était encore plus difficile pour elle que je ne l'aurais imaginé. Elle me semblait démuni de quelque chose qu'elle aimait à un tel point, qu'aujourdhui, ce qu'elle avait aimé s'était effondrer. J'étais à son chevet, je passais plus de temps au village. J'aurais espéré pouvoir prévenir Bastien de ce chamgement radical, mais je n'ai pas pu me rendre une fois vers Giran pour le lui dire.

Ce songe dont j'ai rêvé toutes les nuits.


J'ai rêvé toutes les nuits,
Que le bateau revenait à quai, pour pouvoir te revoir à nouveau,
Comme avant.

Aujourd'hui, je rêve du jour où tout sera terminé,
Que le bateau te ramènera vers le paradis,
Qu'on puisse se souvenir de toi, où ton sourire devenait notre rayon du soleil,
Comme maintenant.

Je t'aime Papa.

Les pages de notre amour.

Je me souviens de tout.
De chacune des pages dont j'ai tourné.
Dont j'ai aimé. Dont j'ai pleuré aussi.
C'est ancré dans ma mémoire.
Mais avec le temps, on arrive à oublier.

Je me rappelle chacun des jours passés ensembles.
En ta compagnie, plus rien ne me faisait peur.
Je me souviens les endroits que nous avons visités ensembles.
Les peures bleues qu'on s'est fait pour rigoler.
Et tout ça, aujourd'hui, c'est du passé.

Je me souviens du jour, où tu as rencontré ma mère.
Ce jour-là a marqué ma vie toute entière.
Nous souhaitions obtenir notre propre maison.
Nous avions des rêves. Mais nous avons oubliés de les réaliser.
Et tout ça, aujourd'hui, c'est du passé.

Je me souviens du jour où tu m'as offert cette bague.
Cette bague que je possède encore.
Cet objet qui réunissait notre amour.
Ce présent qui représente un simple souvenir.
Et tout ça, aujourd'hui, c'est du passé.

Je me souviendrai de toi, comme on se souvient d'un ami.
Bastien.

Respire.


Je respirais la vie.

Aujourd'hui, j'avais tourner cette page de ce livre sans fin. Les pages de la fin étaient blanches, car aucun vécu ne s'y illustrait. Les premières, racontaient mon adolescence, ma famille, et surtout mon père. Le père, que je n'ai plus certes.. Mais, je respirais..

Je regardais la vie.

Aujourd'hui, je pouvais réadmirer à nouveau ces paysages. Ceux qui changent à chaque saison. La plupart sont fades, inexistants. D'autres sont magnifiques et témoigne tant de beauté spectaculaire. Mais je ne connaissais pas tous les paysages d'Azurya. Tout ce que j'ignorais.. Mais, je respirais..

Le masque que je portais.

Aujourd'hui, j'avais l'impression d'avoir percer ce mystère sur ma personne. Je possédais bel et bien un don. J'avais hérité du don paternel de notre famille. Un don de sacrifice. Il était en moi, et je devais l'accepter ainsi. Il m'était cependant difficile de le contrôler. Tout dépendait de la gravité de la blessure, et de la douleur incorporée. Mais chaque fois que j'apportais ce soin intense à quelqu'un, je crachais du sang par terre. Je devais prendre la souffrance de la personne blessée, pour lui rendre la vie par la guérison de ce don. Je ressentais la douleur, ce masque était-là pour cacher mes yeux, couleur rougeâtre durant l'incantation.. Mais, je respirais..

J'aimais la vie.

Tout ce qu'elle m'apportait, je remerciais la vie. Mais par moment, je la pleurais aveuglément. Elle m'avait pris un père. La solitude planait dans ma vie. Mais, je n'ai pas abandonné.. Alors, j'ai respiré..

L'Ascordrann.


Il y avait quelques mois déjà, j'étais allé rencontrer le Commandant de l'Ascordrann afin d'entrer dans leurs rangs à mon tour. La rencontre s'est très bien passé à ce que je me souvienne. Puis, l'on m'a demandé mes principes de vie. J'ai élaboré quelques petites choses qui me tenait à coeur.

-Ne jamais laisser un frère d'arme sur les lieux ennemis, s'il est blessé. Tentez de le relever, de lui venir en aide ou de le ramener au camp. Entraider un confrère d'arme s'il éprouve des difficultés sur le terrain, ou tout autre situation similaire.

Ensuite, le Commandant m'a demandé les compétences que je possédais. Je lui répondis seulement que je pouvais combattre et soigner. Mais pas tout à la fois. Que depuis mes 5 années, j'apprenais à me défendre, à m'entraîner autant sur l'endurance de la course qu'au combat avec les armes. Et que depuis quelques temps, j'apprenais également la magie blanche. Pouvoir offrir des bénédictions d'Einhasad, ainsi que des petits soins très utiles à ceux qui les reçoivent. Un sourire apparut sur ces lèvres. Il semblait, intéresser.

Il m'assigna alors à une unité de départ, histoire de faire mes preuves par la même occasion. L'unité de Floran.

Soldat Lysandre.


Je portais ce nom, maintenant.
Soldat Lysandre.
Ce mot. Soldat.
Mon père serait fier de moi, aujourd'hui.

J'ai rencontré plusieurs personnes depuis mon entrée dans cette guilde. Dont Leo, mon Lieutenant. Je me suis renseigné à son sujet. Même s'il reste qu'un idiot, bête et stupide, au combat, il donne tout ce qu'il a dans le ventre. Il adore les femmes, du moins c'est ce que j'en ai déduis au courant d'une petite soirée. Il me suivait partout, comme si j'étais sa maitresse. Il n'arrête pas de poser ces mains sur mes fesses. Quel pervers il est. Mais il sait que je n'apprécie pas cela, et que je ne me laisse pas faire. Ça, il le sait bien.

J'ai rencontré également, dernièrement, le Capitaine Djorel. Il est très sympathique, même s'il lui manque un peu de mémoire pour certaines choses, c'est quelqu'un de bien. Il aimerait m'avoir dans son unité à Oren. Il m'a dit qu'il appréciait le fait que les femmes s'intéressent à l'Ascordrann. Au moins, lui, il est respectueux envers moi. Je ne représente pas qu'une poupée à ces yeux, comme Leo le pense, lui. Je serais fière de me battre à ces côtés.

Puis, je n'ai plus de nouvelles de cette chère amie, Eloyka. C'est surtout grâce à elle, que je suis parmi eux à présent. Elle m'a incité à le faire. Et j'ai flanchit pour la peine, et pour ce que mon père aurait souhaiter pour moi. J'ai agis en conséquence. Je ne regrette rien. Je suis heureuse maintenant.

Mes épreuves.

Jour I


Je devais rejoindre le Commandant aux portes du Château de Dion, le lendemain de notre petite conversation la veille. Comme prévu, j'étais là. Il ouvrit les portes, et vint me retrouver. Nous nous rendâmes vers Floran. Près de la plage, il me proposa ma première épreuve.

La course.

Je devais courir le plus rapidement possible, et ramasser un objet qu'il avait déposer spécialement pour l'épreuve juste avant. Il tourna alors le sablier à l'envers, et il fit le décompte. Je me tenais prête, un genou devant l'autre, incliné légèrement vers l'avant. Et je respirais.. pleinement.

5
4
3
2
1

Je couru si vite, enchaîna d'ailleurs tous mes mouvements dans le bon rythme que possible. Arrivée près du rocher, je ramassai d'une main le cristal, fit un demi-tour sur place et continua de courir vers le Commandant, à présent.

Une fois, devant lui, je déposai alors le cristal devant ces yeux, sur le sable.
Juste à temps. Il souriait. J'avais accomplis ma première épreuve avec succès. Cependant, comme celle-ci était plutôt courte à ces yeux, il enchaîna une autre épreuve à un autre lieu tout près d'où ils étaient.

Vers Floran, il y avait tout près une petite rivière. Il y avait tout près d'un tronc d'arbre, un sac lourd. Très lourd. À l'intérieur de ce dernier, il y avait une armure très lourde. Je devais prendre en charge ce sac, courir, nager et traverser la rivière, laisser le sac de l'autre côté de la rivière, aller chercher en courant toujours, les objets que le Commandant avant déposer peu de temps avant notre arrivée. Et reprendre le sac lourd, repasser par la rivière en nageant toujours, et le rapporter à ces pieds, devant lui certes.

Ha! Ce qu'il était lourd ce sac, mais je réussis tout de même à le porter d'une main. De nager d'une main, et de rapporter le tout juste avant que le sablier n'ait pu terminé sa course. Il souria.

Il voulait seulement savoir si tout ce dont je lui avais dit lors de mon entrevue pour les rangs, était vrai ou non. Si j'avais pesé mes mots avant de les lire à quelqu'un qui méritait de les entendre. Depuis mes 5 années, que je m'entraînais difficilement. L'endurance, et ma force physique prouvait le tout.

Jour I: Épreuves réussies.