Chroniques de Lysandre

Jour II

Aptitude au combat.


Comme le jour précédent, j'allais rejoindre le Commandant Volten à la porte du Château de Dion. Au crépuscule du jour, un soleil qui planait au dessus de nos têtes, nous allions vers la ville de Giran, vers l'arène plus précisément pour la prochaine épreuve. Elle consistait à vérifier le talent que j'estimais avoir en combat. À notre arrivée, il fallait que je me tienne prête à réagir à temps à ce que le Commandant me demandait. Il m'envoya par incantation des créatures sortant du relief frais. Chacune d'entres elles, je les ai tué sans refus et sans regrets. Il connaissait le don qui m'obstruait la vue, comme je lui en avais déjà parler à mon arrivée dans ce clan. Il s'attendait à ce que je l'exerçe, cependant j'ai fait l'oubli de ce don. Il était déçu et fâché après moi, j'avais bel et bien l'impression. Je savais ce que je devais faire, et je ne l'ai même pas fait. J'avais une honte qui m'effleurait presque.

À la suite de cette petite épreuve, le Commandant s'approcha rapidement de moi. Je du l'affronter en combat. Je n'hésitai pas une seconde, et je fonça en courant directement vers lui. Mes yeux faisaient ma myre, et mon souffle rapide, mon temps de réaction. Bien, que je donna tout ce que j'avais dans le ventre, je n'ai pu réussir ce petit combat contre lui. Je m'efforça de rester debout sur mes pieds, mais je n'en pouvais plus. Je suis tombée sur le sol. Il m'aida à me relever, comme il ne pouvait me soigner, il fallut que j'utilise mon don de la magie blanche, pour un petit soin envers ma propre personne. Je devais m'entrainer plus, et je le savais en contre partie. Depuis mes 5 ans je m'entrainais, et encore aujourd'hui, ce n'était pas assez. J'avais encore certaines choses à apprendre sur ce métier. Juste ensuite, le Capitaine Djorel arriva. Il avait raté le petit duel entre nous. Je lui proposa de m'entrainer. Il accepta sans dénigrer.

Jour III

Le mental.


Et puis, vint le troisième jour des épreuves. De plus, le dernier. Le verdict allait être rendu juste après me concernant. J'avais la crainte de décevoir mon Commandant. Nous nous rejoignions devant la porte du Château de Dion, encore une fois, depuis trois jours. Il m'invita à marcher pour discuter. Cependant, comme nous marchions ensembles, côte à côte, chaque fois que je répondais quelque chose, un jet de flammes s'en prenait aux créatures aux alentours et les brûlaient de pleins fouets. Je regardais autour de moi, je ne saisissais rien. Je continuais alors de le suivre, sans comprendre. Il me demanda mes qualités et mes défauts, ce que je représentais comme type de personne, le comble quoi. Je répondais sans relâche observant aux alentours d'un oeil plus vif. Le jet de flammes s'en prit à moi ensuite. Je puis l'éviter en m'accroupissant au sol. La seconde fois, j'ai du sauté dans les airs, et la dernière fois, j'ai voulu l'affronté. Le jet de flammes suivis de boules de feu se dirigeaient vers moi sans plus attendre. Je savais que j'allais en baver au passage. Pendant que je sautais pour les éviter, un jet derrière moi sortit du sol et se jeta sur moi dans mon dos. Je m'écrasa alors par terre, face première.

J'étais quelque peu blessée légèrement. Je ressentais cette douleur qui m'étais connue. Mon don s'activa tout seul sans que je puisse le contrôler. Une magie blanche s'effectua de ma personne, afin de me guérir de toutes blessures. Mes yeux changèrent de couleur, et prirent un regard rougeâtre. Je retira donc mon masque, le commandant pouvait apercevoir ce regard pour la première fois. Je cracha subitement du sang par ma bouche sur le sol. Je m'essuya alors à l'aide d'un bout de pansement que j'avais gardé dans ma poche au cas où. Nous discutions un moment de ce don que j'avais en moi, et que je me devais d'accepter. Parmi cette petite et courte épreuve, il souhaitait que je regarde l'ennemi droit dans les yeux, et que je m'efforce de trouver une stratégie pour la vaincre, de trouver également ces faiblesses. N'enfin, d'être plus rusée qu'elle.

Une montée en grade.


Dion.

Lysandre: Bonjour, mon Commandant.
Comment allez-vous?

Volten: Bonjour, Soldat Lysandre. Je vais bien merci, et vous, êtes-vous remise de votre journée d'hier?

Lysandre: Oui, oui, je vais bien. Cette journée ensoleillée m'aide à tenir bon, et à espérer.

Volten: Après en avoir discuter, j'ai pris la décision de vous donner une promotion.

Lysandre: Ah? -Surprise par ces mots dits-

Volten: Soldat Lysandre, si vous en acceptez la responsabilité, vous devenez dès cet instant Sergent de l'Ascordrann.

Vous aurez une unité sous vos ordres, composé d'une vingtaine de soldats.

Lysandre: Vous croyez que je peux le faire? Commandant?

Volten: -Acquiesçant pour la question.-

Vous aurez en charge la première unité de Dion.

Lysandre: J'accepte.

Volten: Bien. -Hochant la tête légèrement.-

Volten: Que le courage et la volonté qui vous anime puisse se transmettre aux hommes sous votre commandement.

Lysandre: Je préparerai quelques petites épreuves pour chaque soldat qui sera sous ma tutelle. Je les entrainerai pour qu'ils soient prêts le moment venu.

Volten: N'hésitez pas à recruter, nous manquons d'hommes performants dans nos rangs.

Une promenade inoubliable.


C'est à Giran, que je rencontra le Capitaine Djorel à nouveau. Il était assis tout près des marches du Temple. Je suis aller le rejoindre, et nous avons pu discuté de notre dernière rencontre précédente. Ce qu'il m'avait dit, ce qu'il m'avait déçu, en fait il ne le pensait pas vraiment. Il disait que c'était l'effet de l'alcool qui lui avait fait dire cela mais.. je n'en savais pas plus pour autant. Nous discutions un petit moment, avant qu'il veuille aller se promener sur les terres neutres près d'une grande chute d'eau.

Un magnifique paysage se trouvait à nos alentours, et puis cette chute d'eau, nous maintenaient dans un calme dès plus parfait. Nous parcourions la grotte, même si celle-ci se résumait à un cul de sac. Ensuite, nous avions été nous asseoir près des rochers un peu plus loin, observant maintenant la chute devant nous. Il était surpris que je m'asseoids devant lui. Il voulait absolument me dire quelque chose qui aurait du me dire, au début de notre rencontre.

Djorel: Depuis le premier jour que je t'ai vu, j'ai tout de suite su que j'étais attiré.

Lysandre: Ah, je suis si jolie que ça?

Djorel: Tu es merveilleuse.

Nous parlions un peu du soir où j'avais bu en compagnie de Djorel et de Heka à la Taverne de Dion. Comme Heka à la fin de cette dite soirée, rampait jusqu'aux bottes de Djorel, afin que celui-ci l'aide à se trouver une chambre.

Djorel: Le seul problème, c'est que moi, je ne voulais que toi.

Toujours assis sur les rochers, il me demandait alors comment s'était passé mes épreuves avec le Commandant Volten. Je lui expliquais que tout s'était déroulé dans un bon atmosphère mise à part, la dernière épreuve. Je lui expliquais qu'il y avait des flammes qui sortaient du sol, et se dirigeaient vers moi afin de me brûler le visage. Ensuite, nous parlions de ma famille. Comme j'étais une enfant unique, je n'avais ni frère ni soeur. Ma mère vivait au Village d'Azur, et mon père était décédé il y a deux ans déjà. Ensuite, nous parlions également de mes dons.

Djorel: Il va falloir que tu me montres cela un jour.

Lysandre: Ce soin pourra un jour te sauver la vie. Et m'affaiblir par le même instant. Tout dépendament de la gravité de ta blessure.

Nous continuions à discuter ensembles, et l'heure passait tranquillement. Comme la journée m'avait épuisé, je décidais donc de rentrer. Il me suivit également. À Dion, nous nous sommes séparés. Je suis allé me reposer vers le Château, et lui, avait quelque chose à faire avant de retourner à sa chambre.

Djorel: Bonne nuit ma belle!

Lysandre: Bonne nuit. -Clin d'oeil, et souriant-

Il m'avait manqué.


Plus les jours passaient, plus je me rendais compte que la distance pouvait séparer deux personnes qui s'aimaient. J'avais l'impression de ne jamais plus le revoir, et cela me brisait énormément le coeur. De plus, lorsque je suis retourné vers Giran, il était là, toujours assis à la même place.
Il m'attendait..

Je suis allé le rejoindre, il me regardait le coeur vaillant.

Lysandre: Bonjour. Tu es là, je te cherchais.

Djorel: Oui je suis là. Tu m'as tellement manqué.

Lysandre: Moi aussi.

Nous passions un petit moment à discuter ensembles. Je m'assoyais un instant avec lui. Quelques minutes après, il m'enlaçait de ces bras. Nous étions bien.
Il n'y avait rien d'autre à dire sur le moment.

Un petit diner.


À la Taverne de Giran, j'arrivais doucement.
À mon arrivée, j'aperçois trois autres personnes. Le dirigeant de l'Isternia, accompagné d'une collègue probablement. Et il y a ce soldat de l'Ascordrann, nommé Nahe. Il est très sympathique, très calme et souriant. Nous discutons un petit moment, mais ensuite je lui propose donc un petit duel amical. Il accepte sans refuser. Nous nous rendons à l'extérieur de la ville, vers l'Arène.

Sur place, l'un fait face à l'autre, armé jusqu'aux dents, nous nous regardons fixement. Lorsque nous sommes prêts à s'affronter, nous avançons doucement vers l'autre. Et le duel commence. Je reçois un énorme coup d'épées derrière la tête, ce qui me fait trébucher par terre. Je me relève doucement, me massant légèrement la nuque et en le regardant d'un regard semi désorienté.

Nahe: Alors, on va diner maintenant?

Lysandre: D'accord. Mais où? -S'informa-t'elle-

Nahe: À Dion, à la Taverne.

Lysandre: D'accord. Allons-y.


Ils vont diner, puis, une guérisseuse du nom de Milenea arrive juste après. Ils l'invitent à se joindre à eux. Et plus tard, le Seigneur de l'Ascordrann arrive. Nous l'invitons également. Alors, que nous mangeons nos repas, et que nous dégustons le vin qui nous a été servi, chacun discutait de ce qu'il lui passait par la tête. Ensuite, après quelques instants, le Seigneur devait nous quitter. Alors, tous le saluent avec respect. De même que notre chère collègue qui suivait le Seigneur, afin qu'il ne se perdre dans les ruelles. Et puis, Nahe, qui devait s'y mettre aussi, quitte. Djorel, qui venait d'arriver, tant qu'à lui, restait avec Lysandre, qui venait de terminer de manger de boire.

La plage, saison des amours.


Nous sortons de la Taverne, pour se diriger alors vers Heine. Nous nous apprétons à aller sur la plage des Alligators. Nous marchons, retirant nos bottes. pour pouvoir marcher pieds nus dans le sable chaud sous les rayons du soleil. Nous nous embrassons, nous nous caressons sans s'arrêter. Ensuite, nous regardons le coucher du soleil sous nos yeux, et nous faisons l'amour sur la plage près de l'eau, se dévorant d'un regard passionné.

Un cauchemar, un vrai.

À Dion, je respirais à nouveau.
Enfin.


Je me trouvais sur la place de Dion, Volten vient me rejoindre et Heka qui passait par là au même moment. L'on me demanda comment j'allais, mais je ne puis vraiment répondre. J'essayais d'oublier ce qui me perturbais. Juste le fait d'y penser, me chagrinais énormément. Si j'avais su..

Comme ma sincérité n'était plus, Volten continua alors son chemin. Heka, fit la même chose par la suite. La discussion fut courte, comme d'autres.. Je suis allé m'asseoir près de l'arbre. Djorel qui sortait d'une boutique de marchands, m'aperçut, il vint me rejoindre aussitôt. Lui aussi me demanda comment j'allais. Je ne pouvais pas lui mentir très longtemps. Je lui avoua tout par un chuchotement à son oreille. J'étais blessé de la tête aux pieds. De nombreuses coupures parcouraient mes cuisses, et mon visage d'ailleurs.

Djorel: Lysandre? Qu'est-ce qu'il t'est arrivé?

Lysandre: Ah tout ça. Rien. Je suis tombé et bon.. Ne t'inquiète pas..

Djorel: Tomber dans un champ de couteaux oui..

Lysandre: Non mais si j'en parle, je suis morte..

Djorel: Morte? La seule personne qui va mourir, c'est celui qui t'a fait ça!

Lysandre: J'ai des blessures tout le long de mon corps, si tu savais..

Lysandre: Je ne peux même plus me regarder dans le miroir le matin..

Djorel: Qui t'a fait ça? Dis-le moi..

Lysandre: J'aimerais pouvoir te le dire, mais je ne connais même pas leurs noms.

Djorel: Ils sont plusieurs en plus?

Lysandre approcha l'une de ces mains rudes vers la joue de Djorel, qui celui-ci déposa l'une de ces mains sur la sienne au même instant.

Djorel: Si je peux faire quoique ce soit pour toi, dis-le moi..

Lysandre s'approcha de son oreille pour y chuchoter la vérité..

Chuchotement: Tout ce que je sais, c'est qu'ils campent près de la Tour de Cruma.

Lysandre: C'est de là que j'ai pu m'enfuir..

Djorel posa alors ces mains sur ces épées, furieux..

Lysandre: Mais j'étais blessée, je devais me cacher afin de revenir par ici..

Djorel: À présent, tu n'as plus rien à craindre..-Souriant-

Djorel s'assois près de Lysandre.

Lysandre: Mais n'y va pas, ils te feront la peau à toi aussi..

Lysandre: Ils en ont auprès de l'Ascordrann, je pense..

Djorel: Qu'ils essayent..-Le visage dure-

Lysandre: Quand ils ont vus mon blason, ils se sont rapidement jeté sur moi.

Lysandre: J'ai rien pu faire, ils étaient trente contre moi..

Lysandre: Ils m'ont enfermés dans un cachot humide et froid. Jamais, aucun d'entre eux m'ont fournis de couvertures. Ils m'ont nourris certes, comme on nourrit un chien..

Lysandre: J'ai voulu t'écrire pour te prévenir où j'étais.. Il y avait un faucon qui venait se percher sur le rebord de ma fenêtre.. Lorsque j'ai voulu lui accroché un message à la patte, quand l'oiseau a pris son envol, mes agresseurs l'ont tirés à coup de flèches. Du coup, l'oiseau est tombé au sol.

Djorel: Comment ils vont payer les salauds!

Djorel: Ils vont payer pour tout ce qu'ils t'ont fait à toi et au faucon.

Lysandre: J'ai eu peur d'y rester, et de ne plus jamais te revoir.. -Un visage dépravé par toutes ces péripéties entamées.-

Lysandre: Lorsque j'ai pu m'enfuir.. ils l'ont remarqués rapidement, et ont envoyés leurs chiens me poursuivre. J'ai du me cacher sous une nappe de boue afin qu'ils ne me reniflent pas.. de loin.

Djorel: Tu as bien fait. L'important, c'est que tu sois là, aujourd'hui.

Djorel: J'espère qu'ils ne t'ont pas...enfin tu sais..

Lysandre: Non... Même attaché, je ne me serais pas laisser faire..

Lysandre: Tu es la seule personne qui sait tout maintenant. J'ai même du mentir à Volten tout à l'heure, lorsqu'il m'a demandé comment j'allais..

Lysandre déposa sa tête sur l'épaule de Djorel doucement, pour se rassurer. Tout à coup, Leo qui était lui-même aussi sur la place, immobile eut un certain malaise.. il vomissa alors par terre. Des bruits déchirants sortant de sa bouche, et des odeurs pas très communes étaient à disposition de tout le monde qui s'y trouvait également. De même que le Seigneur Firiel et sa douce discutait ensemble entre eux, sur la place aussi. Nous admirions le terrible spectacle de Leo.. Le romantique venait de tomber à l'eau..

Lysandre: Même les cochons savent bien se tenir en public!

Firiel: Bordel..

Puis, le Seigneur Firiel demanda aux gardes d'amener Leo en infirmerie au Château de Dion afin qu'il se fasse soigner rapidement.

Par la suite, sur la place, il ne restait plus que Lysandre et Djorel, assis un à côté de l'autre savourant cette journée ensoleillée..

Heka, toujours le même..

D'habitude, c'était à Dion que je rencontrais Heka.
Aujourd'hui, c'était à Giran. Par hasard, comme je retournais vers Dion après avoir fait quelques courses.

Lysandre: Tiens tiens, Heka t'es perdu?

Lysandre: Tu regardais quoi comme ça?

Heka: C'est surtout à moi de te poser la question, puisqu'on est pas à Dion, ici.

Heka: Je réfléchissais.

Lysandre: Tu réfléchissais à quoi? -Un doigt ganté sur le menton, un roulement de yeux.-

Lysandre: Ah je sais. Tu réfléchissais à rien!

Heka: Je réfléchissais sur le fait de rejoindre l'Isternia ou l'Ascordrann, en fait.

Lysandre: Mmm difficile choix, en effet.

Lysandre: J'ai fais partie de l'Isternia il y a un moment déjà.. de ça.

Heka: Ah oui? Raconte..

Lysandre: Assez pour me persuader de le quitter, également.

Heka: Comment ça?

Lysandre: Tu sais, Dion n'engage pas d'hypocrites dans leurs rangs!

Heka: Mm je vois. Tu veux en parler?

Lysandre: En parler, m'exaspère. Alors bon.

Heka: Si j'étais dans l'Ascordrann, je serai un mage au lieu d'être un soldat.

Lysandre: J'espère pour toi. Tu es énorme comme une allumette.

Heka: Tu n'as pas apprécié l'autre soirée dans la Taverne de Dion?

Lysandre: Sisi, lorsque Djorel y était aussi.

Lysandre: Tu es un homme, mais trop doux pour moi. Un animal de compagnie, et toi, aucune différence.

Heka: De toute façon, je n'essaye pas de me rapprocher de toi!

Lysandre: Et cette soirée-là, tu cherchais quoi alors? Coller contre moi, alors que j'étais coma et saoule..

Heka: J'avais trop bu.

Lysandre: J'avais bu encore plus que toi..

Lysandre: En tout cas, je dois me sauver. J'allais rejoindre Djorel à Dion. Il m'attend.

Heka: Tu veux je te raccompagnes?

Lysandre: Non non, je connais le chemin toute seule. T'inquiète pas!

Lysandre: Prends soin de toi, Fido.

Un avoeu.

Il était assis là, comme toujours.
À Giran, j'allais m'assoir près de lui. Il sursauta, mais souria en m'aperçevant.
J'avais suivi son conseil, j'étais allé voir un Prêtre afin qu'il me soigne de mes blessures. La plupart avaient disparues d'elles-mêmes, les autres, restaient non visibles, quelque part sous mes vêtements. J'ai eu également ouie dire d'une soit disant réunion auprès de l'Ascordrann, un garde m'ayant informé à Dion, d'une rencontre avec le Seigneur Firiel au Château de Dion. Djorel était également informer de cela.

Lysandre: Nous y allons ensembles pour la réunion?

Djorel: Bien sûr.


Il souhaitait me dire quelque chose. En fait, il regardait tout autour de nous, sur la place, trop d'oreilles pour nous écouter parler, il préféra alors sortir de la ville en me disant de le suivre au passage. C'est ce que je fis. Je le suivis. En dehors de la ville, près de quelques arbres plus loin, il m'avoua ce qu'il ressentait pour moi.

Djorel: Je voulais te dire que... Je voulais te dire que je... Que je t'aime, voilà!



Je souriais à l'entendre me le dire tout bas. Je m'approchai alors de lui de plus près, et colla mon nez sur le sien en cherchant du regard ces lèvres. Mon regard était bleuté comme une course étoilée qui le rendait dès plus brillant. Il m'embrassa donc, savourant ce baiser qui nous rapprochait de plus en plus.

Lysandre: Je t'aime aussi. -S'approchant de son oreille pour le lui chuchoter.-

Lysandre: Tu avais besoin qu'on sorte de la ville pour me l'avouer?

Djorel: Ici, oui, car nous pouvons être plus intimes.

Djorel: Alors voilà donc ces fameux yeux.

Lysandre: Ils sont souvent masqués, mais sont bien là.

Lysandre: Tu crois que l'Ascordrann s'est rendu compte de notre relation?

Djorel: Je crois que oui chérie. -souriant-

Lysandre: Tu en as entendu parler, ou tu dis ça comme ça?

Djorel: Déjà, on ne le cache pas à Dion.. Alors bon.

Lysandre: Je sais..

Ils passèrent un bon moment près de l'arbre, près de la rive à la sortie Est de Giran. Quelques échanges de baisers étaient au rendez-vous, et une nuit collé l'un à l'autre à la belle étoile au final. Quelle romantique histoire.. partageaient-ils ensembles.

Une première Recrue.

Je revenais vers Dion, je saluais les gardes d'un bref signe de tête. Je surveillais les alentours alors que j'entendis des pas s'approcher derrière moi. Je me retourna alors, et j'aperçu un homme que je ne connaissais aucunement. Je lui demandai alors ce qu'il cherchait, ou ce qu'il désirait savoir en ces lieux. Il m'apprit qu'il était que de passage seulement. Je lui offra donc une petite marche afin de lui expliquer ce qu'était l'Ascordrann. Il accepta fermement.

Nous marchions quelques pas et je lui racontais. De son allure, je l'admirais. Robuste il semblait être, agile comme un soldat, je devais tenter le recrutement.

Lysandre: Connaissez-vous l'Ascordrann?

Agarwaen: Non, seulement de nom pour dire vrai.

Lysandre: D'accord. Vous aimeriez en savoir plus sur nous?

Agarwaen: D'accord. Oui.

Lysandre: Hey bien l'Ascordrann exerce ces commandements à Dion même, à Floran et même à Oren pour la sécurité seulement.

Agarwaen: Et quel est le but de l'Ascordrann?

Lysandre: L'Ascordrann est une organisation militaire de personnes aptes à protéger les habitants de Dion et de Floran, de porter Courage, honneur et loyauté au Grand Seigneur Firiel, de par son nom. Nous protégeons alors Dion contre tous ces fautifs, ces malédictions, ces brigands et même ces dictateurs.

Agarwaen: Voilà des mots qui me plaisent.



Lysandre: Pour continuer, je suis Sergent Lysandre, dirigeante d'une section de Soldats très disciplinés. Je recherche des Soldats dignes de ce nom, afin de jouir de ces bienfaits qu'offre mes cours de code de conduite, et également un entraînement très difficile.

Agarwaen: Je me nomme Agarwaen.

Agarwaen: La discipline ne me fait pas peur, et mon sérieux n'est plus à prouver.

Lysandre: Quelle arme maniez-vous?

Agarwaen: L'épée longue. L'épée double, ma spécialité.

Lysandre: D'accord. Intéressant.

Lysandre: Accepteriez-vous un petit duel entre nous histoire j'en connaisse plus sur votre activité physique? Je parle bien entendu de combat.

Agarwaen: Bien sûre. -Il semblait troublé à l'idée que ce soit contre une femme.-

Nous nous préparions chacun de notre côté. Enfilant ces armures, dégainant ces épées, ce bouclier, activant les capsules pour le coup de pouce. Et en buvant quelques potions. Je lui demanda alors de foncer sur moi et de donner tout ce qu'il avait dans le ventre. Il tenait fièrement ces épées doubles. Il avait encore à apprendre cependant. Il ne semblait pas encore prêt. Le duel eut lieu et comme je l'avais prédit, il s'écroula contre le sol à mes pieds. Je l'aida alors à se relever et je le soigna en sacrifiant ma vie contre la sienne.

Lysandre: Il reste encore beaucoup à apprendre, mais l'ensemble est bien déjà.

Lysandre: Si vous êtes prêts à faire ces efforts, je vous engage comme Soldat.

Lysandre: Accepteriez-vous de faire partie de l'Ascordrann, dans ma section?

Agarwaen: Oui, j'accepte.

Je sortis de ma poche un blason, et le lui tendis doucement. Il le regarda queqlues minutes et ensuite il se l'accrocha sur la poitrine pour qu'on puisse bien l'identifier en tant que Recrue. Nous retournions ensuite vers Giran afin que je puisse l'aider à s'équipper correctement selon son art martial.

Réunion au Château de Dion.

Nous étions tous convoqués à une réunion d'une grande importance au Château de Dion. Le Seigneur nous attendait assis patiemment sur son trône. Le Commandant était disposé à sa droite, ainsi que le Capitaine à sa gauche. Je me dirigea alors en compagnie de ma nouvelle Recrue vers le Château de Dion. À l'intérieur, tous les regards se dirigèrent contre le nouvel arrivant. Je m'avança de quelques pas auprès de Firiel, suivit de ma Recrue, pour le lui présenter.

Lysandre: Voici un Soldat que j'ai recruté moi-même, il y a quelques heures déjà.

Volten: Très bien Lysandre. -Regardant Agarwaen.-

Firiel: Hum. -S'approchant de lui.-

Firiel: Nous nous sommes déjà vus non?

Agarwaen: Oui, en effet. Hier à Giran. -Reconnaissant également en parcourant du regard le Capitaine Djorel.-

Lysandre: J'aimerais si possible qu'il soit destiné à ma section.

Volten: Qu'il en soit ainsi.

Firiel: Parfait.

Volten: -Acquiesce-

Firiel: Lysandre est apte à recevoir un homme sous son commandement.

Agarwaen: En effet, je souhaite servir sous ces ordres. -Regardant Lysandre d'un bref regard.-

Lysandre: -Sourit-

Firiel: Très bien, en espérant que vous passiez honorablement vos classes pour ainsi faire partie des gradés de l'Ascordrann.

Agarwaen: Je m'efforcçerai de vous donner satisfaction.

Nous allions, ma Recrue et moi, dans les rangs afin d'écouter attentivement notre venue à cette soit disant réunion. Nous étions debout, immobiles, attentifs au Grand Seigneur Firiel.

Firiel: Bon, je pense que tout le monde est présent. Enfin, certains sont retenus à Oren et à Floran..Quelques débordements avec quelques civiles..

Une naine arriva. Je ne sais pas trop pourquoi, elle voulait visiter le Château, du moins jusqu'à ce que la réunion se termine. Elle avait surment affaire auprès du Seigneur Firiel. Sinon, j'en sais foutrement rien du tout.

Ayane: La porte était ouverte, j'suis entré..

Firiel: Bon, continuons la réunion. Shuren désire une paix avec l'Ascordrann. Mais à quel prix!? Son prix justement, parlons-en..D'après lui, une paix se crée avec l'allégence du Seigneur de Dion.. Dois-je rappeler que l'Ascordrann a été créer dans le but de garantir un territoire en sécurité et surtout pas sous la gouverne d'un Roi..

Firiel: Un Roi qui n'hésite pas à proposer une alliance avec les Larmes de Shilen..Ce même clan qui a attaqué Dion, il y a quelques années déjà..

Firiel: Je ne dis pas que Shuren est un mauvais Roi.. Ni même une personne à craindre ou à rejeter comme la peste.. Mais comme tout bon Roi, il a des envies de grandeur..Erini son ancienne femme, dont il l'aimait d'après ces dires..Ce n'est pas pour autant que quelques jours après sa mort, qu'il était déjà dans le lit d'une autre..

Volten: C'est pour cette raison que nous n'acceptons pas d'alliance.

Volten: Un traité de non agression, pourquoi pas..

Firiel: Alors, je ne veux plus entendre parler d'allégeance, dans l'Ascordrann. Que ceux qui veulent se soumettre à Rune, quittent les lieux rapidement et tout de suite.

Lysandre: Les personnes qui sont ici présentement, se résignent à la soumission d'un Roi. Nous vous servons Ô grand Seigneur Firiel. Nous sommes vos fidèles et pas seulement vos amis. Nous marcherons sur vos pas et et, avec vous à nos côtés.

Volten: -Je me rappelle maintenant pourquoi je l'ai engagé, celle-là.-

Firiel: -Signe de tête envers Lysandre-

La plupart des membres présents envoyèrent un signe de tête vers Lysandre, comme quoi il pensait comme elle à ce sujet-là. Nous apprenions par le même fait qu'une autre section allait être crée dans l'Ascordrann. Les mages. Ceux-ci allaient recevoir des ordres que par le Commandant Volten. Un lieu sacré leur serait ainsi construit. Mais impossible d'y entrer en tant que militaire. Pour moi, il me restait le Temple pour apprendre la magie de Prophète que j'étais en train de pratiquer. Une fois la réunion terminée Firiel se leva donc pour aller discuter avec la petite naine. Volten s'avança près de la nouvelle recrue pour discuter un peu avec lui. Djorel s'approcha également de notre cercle de discussion. Uvanee était épuisée, elle quitta le groupe pour aller se reposer. Sélène quitta tout simplement le Château. Mélisandre, la douce du Seigneur, tenta également d'aller se reposer, son ventre très arrondit.

Volten: Alors vous avez décidez d'être sous les ordres du Sergent Lysandre?

Agarwaen: Oui, je crois qu'elle a beaucoup de choses à m'apprendre.

Volten: C'est moi qui l'est mise à ce poste, donc pour moi rien m'est surprenant.

Agarwaen: Votre jugement est très bon, en effet.

Lysandre: J'ai tout un itinéraire à lui apprendre à la lettre, mon Commandant.

Volten: Je veux des résultats finaux, Sergent.

Lysandre: Vous les aurez d'ici quelques mois, mon Commandant.

Volten: Je le testerai à ma façon au final. Comme prévu pour chacune des recrues.

Agarwaen: -Pense qu'il va en baver un coup.-

Volten nous quitta un moment, tentant une discussion auprès de la sombre qui était près de nous. Il discuta un moment avec elle. Je regarda alors vers la direction de Djorel et je m'approcha alors de lui légèrement.

Lysandre: Je crois que la réunion est terminée, nous pouvons quitté le Château?

Djorel: Je suis épuisé. Je dois me reposer quelques heures, et ensuite je serai tout à toi. -Souriant-

Je m'approcha alors de lui, déposant un doux baiser sur sa joue.

Lysandre: Dors bien alors. Rejoins-moi quand tu iras mieux. -Souriant-

Djorel: D'accord. Entraine-le bien.

Lysandre: J'y compte bien. -Souriant, quittant le Château avec son nouveau Soldat.-

Jour I

Entrainement dans un milieu froid.

À Giran, je rencontrai ma nouvelle Recrue, le Soldat Agarwaen. Je lui avais donner rendez-vous près de la dame des portes pour son premier entrainement. D'un bref signe de tête, je le salua et j'engagea alors la conversation.

Lysandre: Bonjour Soldat Agarwaen!

Agarwaen: Bonjour Sergent!

Lysandre: Êtes-vous prêt pour votre premier entrainement? À savoir si vous êtes capable de tenir dans un milieu très froid?

Agarwaen: Je l'attends avec impatience, Sergent.

Lysandre: D'accord. -Hochement de la tête-

Lysandre: Allons-y. Direction vers Shuttgard, et le Labyrinthe glacé.



Une fois arrivé sur les lieux, je mis les points sur les i à savoir ce qu'il devait obéir comme consigne. Il était très attentif à mes leçons. L'entraînement était plus intéressant.

Lysandre: La consigne va être très clair, Soldat, je veux voir ce que vous valez mais seul; ce qui veut signifier sans mon aide.

Agarwaen: Sans soucis, Sergent.

Nous avançions dans les couloirs glacés du labyrinthe. Il était prêt, semblait-il démontré physiquement. Il enchaîna quelques coups d'épées doubles vers quelques créatures du labyrinthe sans se soucier du reste. Je commença donc mes leçons, vis-à-vis de ces faits et gestes.

Leçon #1 : La rapidité dans les coups est très efficace mais pensez tout de même à reproduire la même dans vos déplaçements.

Leçon #2 : Toujours protéger les gens qui nous entourent.

Leçon #3 : Vos épées sont vos victoires, elles vous seront très importantes désormais.

Leçon #4 : Toujours garder l'oeil ouvert, et avertit. Le danger guette partout. Même dans l'ombre de votre doute précieux.

Leçon #5 : Lorsqu'une créature tombe par terre, morte, continuez de vous battre en attaquant une seconde, et ainsi de suite.

Leçon #6 : Toujours surveiller vos arrières.

Après quelques heures qu'il combattait de ces créatures, j'ai pensé qu'il devait se reposer pour le prochain exercice. Je lui ordonna de quitter les lieux, et de retourner reprendre des forces pour la prochaine fois. Il avait donné tout ce qu'il avait dans le ventre, il méritait ce petit repos.

Lysandre: Vous pouvez disposer Soldat Agarwaen, reposez-vous bien.

Lysandre: Je vous préviendrai pour le prochain entrainement portant cette fois-ci sur la chaleur éminente.

Agarwaen: Merci, Sergent. À bientôt, dans ce cas. -Il la saluait d'un bref signe de la tête, immobile, et quitta les lieux.-

Djorel, blessé.

Je revenais de Dion, j'allais vers Giran.
À ma grande stupéfaction, Djorel était assis près du Temple, le nez en sang, il crachait sur la dalle.. J'accourus tout de suite vers lui, m'agenouillant, fronçant les sourcils de rage. Avoir été auprès de lui, quelques minutes plus tôt, j'aurai pu connaître son agresseur.. Mais, lorsque je suis arrivé sur les lieux, il était trop tard..

Par instinct, autant que par amour, j'ai incanté le don que je possédais en moi.
Le don, qui m'affaiblissait pour soigner quelqu'un d'une blessure grave. J'ai du l'utilisé. Une flamme a jaillit de mes paumes et s'est dirigé là où il était blessé. Par conséquent, comme la blessure était grande, j'ai du payé le prix par après. Ma vision se faisait trouble, je me suis écroulée par terre, à ces côtés. L'un de mes soldats m'ayant suivit, accourut auprès du Seigneur Firiel qui se trouvait à la Taverne de Giran, pour l'avertir. Ce sont les gardes de Dion, qui m'avaient avertis de son déplaçement au cas où qu'il se passerait quelque chose..

Lorsque le Seigneur fut prévenu, il accourut sur les lieux immédiatement sans perdre une seconde de plus. Il ordonna donc au Soldat Agarwaen, de me porter jusqu'à l'infirmerie du Temple de Giran, et sur le champ. Il s'approcha alors de Djorel, pour constater qu'il allait bien..tout de même.

Le Soldat Agarwaen me déposa sur un lit au Temple délicatement. Un Prêtre vint à lui, pour lui suggérer ces soins. Il accepta, sachant qu'il n'y avait rien d'autre à faire de plus. Agarwaen demanda au Prêtre, s'il pouvait faire quelque chose pour l'aider. Le Prêtre lui répondit d'aller prévenir ces proches que mon rétablissement se ferait sans doute dans la même journée. Agarwaen accoura dehors les prévenir, Djorel et Firiel à mon sujet.

Le Prêtre alla chercher un sceau d'eau froide, des bandages, de l'onguent de plantes et retourna auprès de moi. Il nettoya mes blessures aux mains. Il retira même mon masque, pour regarder la lueur qu'avaient apparemment mes yeux. Une lueur rougeâtre semblait lui confirmer que j'étais ce qu'était mon père. Il le connaissait, il voyait la petite fille d'un ami de longue date, qu'il n'avait jamais revu depuis.. J'avais ces yeux.. Il massa mes paumes à l'aide de l'onguent de plantes, et les pansèrent juste ensuite pas que l'infection ne prenne cours. Il nettoya le contour de mon visage, du sang séché était resté à quelques recoins de ma bouche qu'il s'empressa d'enlever pour laisser place à un visage nette. Il demeura donc à mon chevet, en attendant mon réveil avec impatience.

Puis, entrant dans le Temple, Djorel accompagné du Soldat Agarwaen. Celui-ci l'aida à marcher. Il l'aida à s'asseoir près de moi, sur le lit. Le Prêtre les laissèrent seuls, il imaginait qu'ils avaient tant à se dire. Le Soldat Agarwaen fit la même chose que le Prêtre se dirigeant vers la sortie sans un mot.

Lysandre: Tuuu tu vas bien? Dis-moi..

Djorel: Ce n'est pas mon jour de chance, mais oui, ça va un peu mieux mais sans plus. Tu sais, je te remercie pour le soin que tu m'as fait. Je m'en rappelerai certes toute ma vie. Mais tu n'aurais pas du te mettre dans un tel état pour moi..

Lysandre: Je ne laisserai jamais personne te faire du mal, tu sais. Quelqu'en soit le prix à payer pour toi, je le payerai sans hésiter, sans réfléchir. Je tiens à toi, et te voir blessé, m'a blessé à mon tour. Une partie de moi s'est effondrée avec toi.. sur ces marches.

Djorel: Je sais.. je comprends. Je t'aime ma belle.. Ne t'en fais pas pour moi, je suis plus fort que je n'en ai l'air..

Quelques minutes plus tard, le Soldat Agarwaen revient. Il leur annonça que le Seigneur Firiel en avait eu affaire aux sombres vis-à-vis de cet accrochage.

Lysandre: Soldat Agarwaen, merci..

Djorel regardait le soldat et le remerciait du regard.

Agarwaen: Ce n'est rien Sergent. Vous allez mieux Lysandre?

Lysandre: Mieux, que veut dire ce mot.. en fait. -Ricanant, reprenant du poil de la bête doucement.-

Lysandre: Je ne vais pas mieux, mais ça peut aller comme ça.

Je me relevai doucement, avec difficulté me cramponnant au lit, et aidant Djorel à se lever aussi. Je voulais sortir d'ici. Être enfermé, je ne supportais pas trop. Comme nous voulions marcher ensemble, le Soldat Agarwaen les informèrent du danger de sortir si vite, sans défense. Comme j'étais têtue, je ne puis l'écouter fermement, comme j'aurais du en temps normal. Djorel sortit le premier du Temple. Et moi, la seconde. Et le Soldat Agarwaen, le dernier. Le Prêtre les regardèrent partir et leur dit alors de prendre soin d'eux. Il regardait la petite de son ami défunt, jouir de son rétablissement sans contraintes ni dégoût..

Sur la place de Giran, Heka arriva tranquillement. Il aperçut Djorel le premier, sortant du Temple, le nez pété. Il s'approcha de lui, pour savoir ce qu'il s'était passé. Du même coup, un sombre arriva par la dame des portes. Je le regardais en le démasquant de mon regard bleuté. Je me déplaça donc devant Djorel, pour le défendre si j'avais à le faire. Djorel ne comprenait pas pourquoi je m'avançais, sachant que ce n'était pas ce sombre qui l'avait agressé. Il m'informa que ce n'était pas lui, mais je restais sur mes gardes au cas où.. Djorel était épuisé, il lui fallait beaucoup de repos. Il m'informa qu'il retourna vers Dion se reposer. Je l'embrassa donc sur le front, et le regarda alors partir en s'assurant que personne ne l'attaque à nouveau et ce, dans son dos..

Quelques heures plus tard, je retournai également vers le Château de Dion, me reposer à mon tour.

Une impression passagère..

Je me trouvais à Dion, lorsque ce délire est arrivé.
Une sombre, l'une de nos membres, dans l'Ascordrann s'est approché de moi, juste pour me dire si Djorel était mon amoureux, et pour me dire de prendre soin de moi, s'écartant en ricanant. Je n'ai jamais compris en quoi elle m'avait dit une telle chose, et en quoi elle était partie ricanante non plus. J'étais agacée.. des images me tournaient sans cesse en tête, à savoir ce que avait dit Djorel pendant ma petite absence, ou bien ce qu'il avait fait, ce que je n'avais pas su directement.

Des impressions passagères voguaient dans ma tête. Je retournais donc près de la passeuse de Dion, histoire de réfléchir à cela ailleurs. J'ai aperçu une discussion de la même sombre qui venait juste de me dire ce truc-là, en compagnie de la guérisseuse du clan, Milenea. Je m'approchais donc de Mimi pour la saluer comme il se devait. J'ai cru comprendre que Milenea ne connaissait pas la sombre, et lui avait dit ce qu'elle foutait à Dion, un peu cru. La sombre prit le bras violemment de Mimi, et tout ça dans la mesure de lui apprendre les bonnes manières. Son geste, je l'ai perçu violent. C'était la première fois que je voyais ce genre de comportement se produire. Un homme, un autre membre nous a rejoint pour discuter. Il s'appelle Simon. Charmant jeune homme, il semble quelqu'un de confiance même si je ne le connais pas du tout pour le moment. Bref, la sombre quitta l'endroit où nous étions. Tout ce qu'on s'avait de cette femelle, c'était qu'elle était la Conseillière de Firiel.

Nous nous sommes rendus Mimi et moi au Château pour rapporter ce drôle de comportement au Seigneur de Dion. Il nous a écouté toutes deux. Il a fait venir par missive la sombre en question. Il lui a demandé d'expliquer sa version des faits. Je commençais à bouillonner par l'intérieur. Sa bonne volonté se transmet en violence.. Il n'était pas question de lui faire cent pour cent confiance à celle-là. Conseillière ou pas, j'ai avoué à Firiel que si elle aurait frappé Mimi, je lui aurais frappé à la tête. Il connaissait ma position dans l'Ascordrann. J'étais dès plus protectrice envers les membres. Je les respectais tous dans la limite du possible. Sombre, nain ou géant.. Je n'en avais certes, rien à cirer pour autant. Tant qu'ils savaient contrôler leurs pulsions vis à vis des autres membres, tout irait pour le mieux, je crois.

Comme cette dernière voulait s'en prendre à mon couple, je ne le voyais plus trop comme avant. Comme la toute première fois où ce dernier m'avait avoué qu'il m'aimait..

Mais le pensait-il vraiment?

Qui sait!

Les prisonniers..

Certaines rumeurs vraies circulaient dans tout Dion au complet, afin de dévoiler que deux prisonniers avaient été capturés par Simon, le Maitre d'Arme de l'Ascordrann. Lorsqu'il était temps de les faire parler, le Seigneur de Dion se chargea de poser les bonnes questions à chacun d'entre eux. Nous assistâmes certes, le Seigneur de Dion dans sa quête personnelle, qui touchait chacun des membres de l'Ascordrann par le même fait également.

Le premier prisonnier eut droit à un châtiment qui consistait à lui plonger la tête dans un sceau d'eau bien remplit. Certes, jusqu'à temps qu'il décide de parler. Et sinon, quelques gardes étaient à la disposition du Seigneur de Dion, pour charcuter de nombreux coups l'adversaire capital de tout le monde dans cette pièce.

À la suite de ces actions soutenues par la plupart des membres de l'Ascordrann, le premier prisonnier n'en pouvait plus certes, il abandonna sa quête de silence, pour parler en toute simplicité. Les gardes l'ont ensuite attachés par les mains, à l'aide d'une corde bien solide à l'ordonnance du Seigneur Firiel. Comme il ne cessait plus de parler, alors que Firiel alla questionné le seconde prisonnier, dont une elfe.. l'humain fut charcuter de coups de maces dans le dos jusqu'à temps qu'il perdit connaissance.

Le second prisonnier ne voulait pas admettre sa faute. En fait, elle l'admettait mais vaguement que possible. Lors d'un transfert de prisonnier au Château de Dion, l'elfette avait incanté un sortilège soit pour délivrer le prisonnier qu'était son ami, ou je ne sais quoi d'autre, soit pour que les gardes s'entretuent entre eux-mêmes. On l'amena après quelques questions posées par Firiel, au Château se faire enfermer dans une cellule. Elle était enchainée des mains jusqu'aux pieds. À savoir, qu'il n'y avait aucune façon de s'échapper de ce cachot.

Nous retournions alors vers la Taverne de Dion, histoire d'en prendre une bien fraîche pour continuer la journée..

La Taverne de Dion, fermée pour cause de grabuge.

L'après-midi semblait calme.
Nous approchions légèrement près de la Taverne, et y entrions tous.
À notre table, il était assis, Björn, Simon, Lysandre, Heka et Leo par la suite.
Simon avait dit qu'il payait la première tournée.. Alors chacun prit quelque chose qu'il désirait boire. Sauf Lysandre, qui semblait vouloir oublier quelqu'un..

Je n'avais qu'une seule solution.
Vivre pour moi.



J'ai tellement bu, encore une fois. Et pourtant, je hais la vodka.
Mais c'est la vodka qui m'a fais renaître, je crois.

Plus je buvais, plus je croyais que ça allait mieux.
En fait, pas. Comme me répétait sans cesse Heka.

Je n'avais certes aucune nouvelle de Djorel.
Mise à part, le message de cette sombre.
Ça me perturbait.

J'étais un moment saoule.
Leo est arrivé à ce moment-là. J'avais bu déjà 5 verres de Vodka. Et ce, cul sec.
Je m'enfargeais partout. Je trébuchais aussi. Je n'étais pas immortelle, et je le constatais à présent. -Souriant-

Et Leo a commencé, comme il fait toujours.
Il insulta le nouveau homme dans l'Ascordrann.. Le plus grand, le plus gros.
Leo, parfois, il devrait se la fermer, et se regarder.. avant de parler des autres.
La guerre a prit. Le gros hurlait de rage, et Leo ne faisait que lui sourire davantage. Comme Firiel venait d'arriver avec Meli, il ordonna donc à la Garde d'intervenir. Les hommes de la Garde plaquait tout le monde contre le mur. Sauf le gros qui lui, lui fallait plus qu'un garde pour le contenir. J'ai essayé moi-même de le calmer, et jamais il ne m'a écouté.. J'aurais pensé que mon doux regard bleuté, l'aurait fait réfléchir à.. Mais non. J'étais invisible, comme une étoile dans le ciel que le voyageur ne prends pas le temps de regarder sur son trajet..

Je suis alors sortit à l'extérieur, dehors. J'avais besoin de prendre l'air. Pendant que j'essayais de me rendre jusqu'à la porte, Simon me regardait amusé. Pendant qu'il me regardait, il s'est pris la table que Björn lui a envoyé en pleine tronche. Il avait le nez pété quand il s'est relevé et s'est essuyé avec un bout de tissus.

Lorsque j'ai regardé vers l'avant, les rayons du soleil, m'ont reflétés sur le visage, et je perdis connaissance soudainement. Je m'écrasa alors sur le sable au centre du chemin. Simon qui sortait en même temps, me ramassa et m'apporta au Temple. Lorsqu'il me déposa contre une civière, Heka arriva tout bonnement par la porte du Temple.

Heka: On a besoin de moi?

Comme j'étais inconsciente, il en profita pour s'assoir près de moi.
Il posa ces mains et d'une lueur jaunâtre pâle, mes blessures aux genous et ma lèvre fendue fut vite guérie. Aucune cicatrice n'y paraissait. Il avait prévu de me jeter un sceau d'eau froide en pleine figure, mais Simon n'y voyait pas la peine d'y penser. Le but étant pas de me noyer ou de me le faire penser..

Après quelques minutes, mes doigts commençèrent à bouger légèrement. Mes paupières commencèrent aussi à s'ouvrir doucement. J'aperçus Heka accompagné de Simon juste à côté de moi. Un sourire amplifait mon visage en voyant Simon.. qui était resté. Je tendais ma main, histoire qu'il m'aide à me relever. J'avais encore ce mal de tête qui me trouait davantage la conscience, mais j'étais en bonne compagnie et pour cela, je remerciais ainsi la vie de m'offrir ce petit instant.

Nous sortions du Temple, tous les trois.
Simon avait quelque chose à faire, tout à coup.

Simon: Je viendrai vous rejoindre plus tard.

Heka et moi, nous nous dirigions en ville pour discuter assis près d'un arbre.

Près de l'Arbre..

Près de l'arbre, nous discutions Heka et moi.
Il me posait pleins de questions sur mon couple, enfin, si on pouvait vraiment appelé cela un couple après tout..



Heka: Je suis désolé pour toi..

Lysandre: Ne le sois pas.

Je lui racontais alors comment j'avais fait la connaissance de mon premier amour nommé Bastien. Le fait qu'il m'avait aimé, et m'avait abandonné derrière lui, sans jamais me prévenir de ce changement, qu'allait devenir ma vie. Quelques moments après, j'ai reçu la mauvaise nouvelle que mon père était mort en mer, et que le corps était revenu alors à quai pour les funérailles. Et puis, vint l'Ascordrann auquel je me suis moi-même engager pour rendre fier un père décédé. Ensuite, j'ai pu rencontré le Capitaine Djorel.. Je n'étais pas la seule qu'il regardait par contre. Et j'imagine qu'il les regarde toutes. Même si je lui demanderais de ne pas me mentir, il me mentirait j'en suis persuadée maintenant. Cette sombre m'a prouvé que c'était qu'un imposteur.

Et Simon arriva juste après..
Il voulait nous laisser entre nous, Heka et moi, mais je ne souhaitais pas qu'il parte pour autant. De toute façon, je voulais déjà changer de sujet. Ça ne donne rien de faire du surplace.

Nous parlions à trois, de faire un petit feu hors de la ville, et y passer la nuit à regarder les étoiles et à apprendre à mieux se connaître.

Simon accepta, ça me faisais plus que plaisir.
Heka aussi, mais Heka, ça restait surtout un ami pour moi.

Nous allions une fois arrivé à notre emplacement, chercher du petit bois, Simon et moi, chacun de notre côté et des pierres, pour contenir le feu. À notre retour, Heka saisissa le petit bois, et forma un tipi entre les pierres déposées tout autour. Il posa sa main près des brindilles, et de sa magie brûlante, il incanta les flammes.

Heka: Voilà, c'est allumé.

Tous prirent place autour du petit feu.
Lysandre les regardaient tous s'asseoir, et elle se cherchait une place dès plus confortable, sans que Heka cherche à regarder sous sa robe.. Comme Simon était assis droit, Lysandre prit un appuit sur son épaule, de façon assise et presque dans ces bras.

Lysandre: Ça te dérange ?

Simon: Non non.

Simon: À choisir entre toi et Heka...

Heka semblait jaloux. Enfin, jaloux de ne pas pouvoir m'avoir à ces côtés..

Puis, Lysandre se mit à parler des étoiles. Elle partageait avec les deux hommes l'interprétation qu'elle avait lorsqu'elle regardait les étoiles.

Lysandre: Chaque étoile a un trajet à faire. C'est écrit dans le ciel quelque part.

Simon: Sauf que dans la vie, les étoiles peuvent être remplacer par les gens. Et que beaucoup cherchent à s'entretuer.

Heka: Une étoile qui brille peut représenter les coeurs qui s'ouvrent aux autres.

Simon: Malheureusement, une étoile qui brille représente souvent une étoile qui va mourir.

Lysandre: Et cette étoile sera sans doute remplacée par du renouveau.

Comme je n'arrêtais plus de les taquiner chacun à tour de rôle, Heka je lui lançais des petits cailloux histoire de le voir danser légèrement. Simon, je lui donnais des petits coups de bottes, comme le temps passé légèrement moins vite. Heka et Simon, me lancèrent des brindilles d'herbe sur la tête. S'accusant l'un l'autre afin que je ne réplique rien du tout. Lorsque je me leva, je me déplaça derrière Simon pour lui chuchoter un petit truc..

Chuchotement:

Toi, tu es comme une étoile..
Tu brilles la nuit..
Et tu vis au jour le jour..

Nous passions la nuit assis par terre, sur l'herbe fraîche à regarder le feu et les étoiles et à se chamailler tout le temps pour rigoler également. Quand le jour atteignit le ciel, les étoiles avaient disparues comme si elles n'avaient certes, existées. Je repensais à ce que je lui avais chuchoté au creux de l'oreille à Simon. Nous retournions vers le Château, histoire de se reposer chacun de notre côté.

Lysandre: Bonne nuit charmant Maitre D'Arme. -Souriant-

Simon: Vous aussi, magnifique Sergent. -Souriant également-

Heka: Bonne nuit vous deux.


Dans ma chambre, juste avant de m'endormir.. je regardais vers ma petite fenêtre, et je souriais à la vie. Je murmurais quelques dires..

Peut-être que cette étoile m'était destinée après tout..
Peut-être que c'était écrit dans le ciel.. aussi.

Qui sait!

Chute libre..

Depuis la mort de mon père, je pensais survivre à ce genre de pensées.
Et puis, j'ai réalisé que non, malheureusement..

Personne ne savait à quel point mon père et moi nous étions proches.
Quand j'ai appris sa mort.
J'ai perdu prise..
J'ai voulu me tuer..
Au moment, où j'ai voulu m'entailler le poignet de mon épée..
Une lueur jaunâtre s'est projetté de ma main gauche, côté du coeur, et m'a guérit.. Cependant, comme cette blessure était volontaire, et qu'elle consistait à me tuer, la cicatrice demeura alors sur mon poignet..

C'était pour moi, un vilain secret à garder aux gens qui me côtoyaient.

De plus, ces temps-ci, ça m'était difficile.
J'espérais à tout prix que Djorel pense que je l'aille plaqué, de cette manière, je ne me sentirais moins coupable.. sur cette décision.
Déjà, à la Taverne, il m'ignorait.
Aucun bonjour, rien du tout.
J'étais une jolie femme qu'il n'avait pas eu dans son lit..

De plus, cette sombre s'approcha de moi, toujours à la Taverne de Dion, pour m'inviter à me joindre à toute la bande.. Mais, je compris surtout par sa bonne volonté qu'il en résultait simplement de l'hypocrisie.. J'ai refusé.

Simon est venu me rejoindre, désirant que je vienne aussi, mais de sa part, c'était de la sincérité.. J'avais besoin d'être seule, et juste le fait qu'il soit là, me rassurais déjà. J'allais mieux, sans l'être.

Le Soldat Agarwaen, est venu nous rejoindre également. Tous d'eux, me retenaient de ne pas partir. Et pourtant, je suis quand même sortit..

Et c'est là que j'ai disjoncté totalement..

Ces pensées se bousculaient dans ma tête, en boucle.
Tous ces regards qui étaient braqués contre moi..
J'étouffais là-dans!!
Dans tout ce bordel..

J'ai voulu me venger, sur la mauvaise personne.
Je me suis blessé au front, contre des briques sur le mur.
Mélisandre qui me surpris, je lui demanda donc en lui tendant mon épée, de m'achever.. Elle refusa.. muette presque.

Je courus le plus rapidement possible, voulant m'enfuir de cet enfer.. qu'était rester ma vie.. Je vis Volten sur le chemin, je crois que c'étais la première fois qu'il ne me voyais pas radieuse.. et souriante. Il m'a vu très triste, et enragée..

Je suis allé me calmer sur une plage, près d'ici..
Quoique mes idées n'étaient pas très claires.. je ne voulais pas me tuer..

Je regarda alors la cicatrice sur mon poignet gauche..
Ça m'a permis d'ouvrir les yeux..et réfléchir.. en toute solitude ferme.

Je suis revenue vers Dion, complètement désaoulée, également.

Discussion à la Taverne de Giran.

Je rencontrai Simon à Giran, ainsi que Milenea juste après, quelques minutes plus tard. Nous allions boire un verre à la Taverne de Giran. Tous les trois. Simon choisissa la table. Nous allions le rejoindre, Mimi et moi. Nous prenions chacun un siège. Il commanda donc pour nous, et lui ensuite.

-Une liqueur de framboises, pour moi.
-Et un lait d'Elpy, pour Mimi.
-Une liqueur de cerises pour Simon.


Nous n'avions pas grand chose à nous dire vraiment, comme ça mais la discussion s'entreprit d'elle-même à force.. Simon nous expliqua qu'il avait postulé Soldat avant même d'être promu Maitre d'Arme, et qu'il aurait été sans doute sous mes ordres. Et Mimi lui demanda s'il aimait participer en ce rôle de Maitre d'Arme. Il répondit que oui. Ça le passionnait. Tous ces bouquins, ce savoir, cette culture. Je le ressentais autour de lui. Simon me dit que si j'avais besoin de me confier, qu'il serait là pour m'écouter. Mimi me dit la même chose juste après lui. Je savais maintenant vers qui me confier. Mais, j'hésitais à en parler. Le malheur d'une femme, n'est jamais bon à admettre.. Je les remerciais d'être là pour moi, même si je ne souhaitais pas en parler maintenant. Ils comprenèrent tous, deux.

Je racontais ensuite tout le programme que j'avais prévu pour mes soldats sous mes ordres. Mimi et Simon semblèrent intéressés, sur le coup. Je continua de parler des entrainements selon les types de climats qui entourent tout le monde d'Azurya, des conseils sur différents domaines, des bonnes manières et des salutations dignes de ce nom envers les supérieurs des différentes castes de l'Ascordrann, etc. J'avais même rédigé une courte prière pour les soldats. Bref, c'était beaucoup de choses à planifier, et à entreprendre pour modeler un soldat à sa juste valeur existencielle. Je confia à Simon que j'avais besoin de sa présence durant certains cours, afin qu'ils puissent donner le reste de la notion nécessaire pour le futur Soldat. Il accepta. J'étais ravie d'entendre cela sortir de sa bouche. J'admis en même temps, que j'étais en apprentissage d'une nouvelle magie. La magie des chats. Que cela me passionnait beaucoup. Et Mimi m'avoua qu'elle pouvait même m'apprendre les meilleures astuces pour m'aider. J'étais épanouie, de son entraide. Je lui confia que je connaissais également la magie des prophètes, elle eut un moment de malaise à cet instant. Je lui demanda alors ce qu'il n'allait pas. Et Simon aussi lui demanda après moi. Mais elle ne voulut pas répondre. Elle demanda un verre d'alcool fort, malgré le fait que son visage devint tout rouge, comme si elle allait cracher le feu soudainement, elle ne revint plus sur le sujet. La liqueur que j'avais dans mon verre avait une lueur rougeâtre flamboyant. J'avais l'impression de boire mon propre sang..

Lysandre: Il manque un ciel rempli d'étoiles, ici.. juste au dessus de nos têtes.

Simon: Parlant d'étoiles, j'en vois deux devant mes yeux.

Lysandre: Et moi, j'en vois trois assis à cette table.

Je suis en séance d'entraînement demain pendant tout l'après-midi avec le Soldat Agarwaen. Simon m'avoua venir participer à mon cours.

Quelques heures plus tard, Milenea dut nous quitter.
Un repos l'attendait, soit.
Simon m'a raccompagné jusqu'au Château.
Et il m'a souhaité la bonne nuit, sans utilisé le "vous" pour une fois.

Je constatais ces efforts.
Ce n'était pas si difficile que cela, après tout.

De plus en plus, je constatais une grande complicité entre nous.
Mais, je ne m'en plaignais pas..

Simon.

Charmant, il était toujours,
Souriant, comme jamais,
Chaque fois qu'il me racompagnait au Château,
Il m'époustoufflait..
Je paralysais au plancher.. à le regarder s'en aller..

Bien qu'il m'avait fait un sale coup,
Je l'adorais..

Il me permettait de me sentir bien,
Et du coup, je retirais mon masque..

Aujourd'hui, j'ai été promu Lieutenant..
Et par la suite, il m'a offert une petite aile blanche..
Symbole d'une colombe blanche, signe de liberté,
Une sorte de broche..

J'étais émue, et je rougissais..
Je crois qu'il me plaîs..
Et ça non plus, je ne le regrette pas..

Lysandre: Seules les étoiles nous le dicteront..

Au bout du désespoir, se trouve un arc-en-ciel..

Rien n'allait plus pour moi.
Je me sentais si seule, même parmi la foule.
J'avais besoin d'un peu de recul, et la meilleure façon d'y arriver,
Était de retourner vers le Village d'Azur..

Retrouver ma mère..

À mon retour au Village d'Azur, je me dirigeai vers la petite maisonnée du nid familial. Bref, ce qu'il pouvait bien en rester depuis.. Lorsque j'ai frappé à la porte doucement, j'eus reçu certes, aucune réponse. Je m'inquiètais depuis un certain moment pour elle. Je m'en voulais de n'être pas venu la voir avant. Je suis entrer doucement, mais elle n'était guère là. Il me restait une chambre à vérifier, la sienne. Lorsque j'ai ouvert la porte, je l'ai retrouver coucher par terre, inerte.. et morte. Il y avait du sang partout..Elle l'avait fait.. sans m'en parler. J'étais déchirée.. ma famille venait de mourir. Quelques larmes ont coulées de mes yeux. Elle s'était ouvert les veines aux poignets..



J'ai ramassé son corps dans le regret de devoir le faire un jour, et je l'ai déposer délicatement sur son lit.. Dans l'une de ces mains, s'y trouvait un parchemin..



"Chère Lysandre,
Ne me juge pas pour mon acte,
Je n'en pouvais plus de vivre dans l'ombre de notre dissoute famille,
La douleur m'a rongé par l'intérieur,

Tu es forte, comme l'était ton père,
N'abandonne jamais tes rêves, persévère dans ta vie,
Tu t'en sortiras, je pense..

Ta maman qui t'aime.."

Je suis tombé à genoux, je n'y croyais pas..
Et pourtant, c'était la vérité..
Son corps était à présent devant mes yeux..
Je regardais mon poignet.. Et je pleurais toutes les larmes de mon corps..

Je suis allé rapporter son corps au Temple du Village, afin qu'elle puisse être enterrée dans un champs de fleurs magnifiques.. Je sais qu'elle adorait les fleurs.. Comme moi..

Les funérailles furent difficile à affronter..
Ma vie avait été un de ces mirages..
Je fermais les yeux doucement.. et dans un murmure..

"Qu'Einhasad t'acceuille là-haut, les bras ouverts."


Je suis retourné ensuite vers Dion.
Le coeur brisé par ce triste évènement..qu'avait connu ma vie.

Au crépuscule..

Lorsque je suis revenue vers Dion, le troisième jour, je me suis arrêtée au Château. J'ai laissé mon loup filé dans les boisés, et je suis rentrée.

J'avais juste envie de parler à quelqu'un..

Volten est arrivé quelques minutes après mon arrivée, j'étais assise sur les trois marches près du trône. Il est arrivé tout près, derrière moi. Il m'a salué mais comme je ne réagissais pas à sa voix, il s'est assis près de moi, constatant quelque chose qui me tracassait..

Je lui dis tout ce que j'avais sur le coeur..
En fait, en résumé, car il ne savait pas tout non plus..
Je lui raconta que j'étais retourné voir ma mère, et que je l'avais retrouver, mais elle s'était suicidé. Que j'étais encore sous le choc. Que la seule chose qui me tenait en vie maintenant c'était ma cicatrice au poignet gauche. Qu'elle représentait un symbole de survie. Un choix tranché.

Il ne savait plus quoi dire.
Une énorme confidence lui avait été dicter.

Je me sentais démunie totalement d'une famille dissoute.
J'étais devenue orpheline, à 25 ans.
Mais quand même..

Volten: Vous marchez avec vos hommes à vos côtés. C'est votre famille maintenant!

Lysandre: Maintenant, je sais. Mon Commandant.

Un retour qui fait parler.

Je revenais du Château, je faisais mon tour de garde en surveillant les alentours. J'étais rendu à Dion, après en avoir fait le tour de la ville, j'ai décidé d'aller prendre un verre à la Taverne. Quand j'y suis entré, il n'y avait personne; la place était déserte. J'ai choisis une table du regard, et je m'y suis assis doucement. La serveuse est venue me servir deux verres de vodka que je lui avais commandé. J'ai payé sur le coup, afin de ne pas lui devoir de dettes non plus. J'ai sortis mes quelques notes pour l'entraînement du Soldat Agarwaen et je les aient posées sur la table devant moi.

Tout à coup, Simon est entré dans la Taverne. Comme à sa grande surprise, j'étais de retour à Dion.

Simon: Tiens, Salut Lysandre. Tu vas bien? Ça fait quelques jours que nous ne t'avons pas vu Lysandre..tu sais.

Lysandre: Ça va pas, mais ça peut aller quand même. Je sais.
Simon: Ça va pas mais ça peut aller quand même, qu'elle drôle de réponse non?

Lysandre: Mmmm peut-être.

Lysandre: Je suis retourné voir ma mère un peu au Village d'Azur, tu sais.. À mon arrivée chez elle, je l'ai retrouvé morte; elle s'était suicidé..

Simon: Mes condoléances..

Lysandre: -Hoche la tête doucement, et reprends son verre-

Lysandre: Tu veux t'asseoir?

Lysandre: -Regarde les sièges vides-

Lysandre: -Lui sers son deuxième verre plein de Vodka, en lui poussant devant lui sur la table-

Lysandre: Merci au fait pour ta petite aile que tu m'as offerte. Quand j'ai retrouvé ma mère dans ce pitoyable état, j'ai pensé à ce qu'il me restait de positif dans la vie, donc j'ai pensé à toi. Ça m'a aider à me relever plus vite pour revenir ici pour te recroiser.

Simon: Tout le plaisir est pour moi. -Souriant-

J'avais à cet instant le dernier souvenir de ma mère inerte sur le sol, gisant dans son sang. Cette dernière pensée perturbait et stimulait ma douce mémoire. Alors que Simon lui, ces pensées étaient dérangées, par une belle journée auxquels ils ont du nager pour se rendre quelque part, et les vêtements de Lys étaient serrés contre elle comme elle aussi était trempée. Et cette pensée, lui convenait très bien. À la Taverne, il y avait également ce cher Aranwe qui partageait ce petit moment avec sa chérie, une sombre du clan, et leur petite fille métisse que cette dernière portait dans ces bras, endormie. Au même moment que nous nous rappelions nos pensées en tête bien sûr, Aranwe lui par contre, ne voulait pas exprimer les siennes..

Lysandre: Tu sais pour la prière du Soldat, je l'ai retrouvé. Si tu termines ton verre, nous pourrons aller marcher un peu après? Et je pourrais te faire la lecture..

Simon: Okay.

Nous marchions tous les deux jusque près d'un lac tout près de Dion. Nous avions traversés la montagne et nous avions descendus tout en bas. Nous nous sommes assis tout près de l'eau du lac. J'ai sortis mon papier. Celui de la prière du moins. Et je lui ai lu..



Lysandre: Voilà. Tu en penses quoi?

Simon: J'aime beaucoup...

Lysandre: C'est vrai? -Souriant-

Simon: Elle insiste sur les valeurs d'un Soldat, et permets de le valoriser par la même occasion.

Lysandre: Tu crois qu'il serait bien de l'afficher au Château?

Simon: Bien sûr.

Du coup, Simon semblait lunatique. Il regardait je ne sais quoi au loin, et il ne parlait plus du tout. C'était bien trop silencieux pour moi, je lui ai donner un léger coup de bottes sur les siennes.

Simon: Heyy... Attention avec tes bottes, c'est de l'acier.. Je te rappelle..

Lysandre: Tu me semblais lunatique, j'ai pensé que..

Lysandre: T'inquiète pas, je te briserai pas ça me rapporterait plus rien après.

Lysandre: Je peux t'avouer quelque chose?

Simon: Bien sûr.

Lysandre: Bien que je te connaisse peu également, n'empêche que tu me plais bien. -Regarde ces bottes.. et l'eau du lac-

Simon: J'ai pu le constater en effet.

Simon: Tu es une fille très jolie, très intelligente et plein d'humour. Mais comme tu le dis si bien, on se connais à peine..

Lysandre: Et comme disait mon père, il y a toujours un début à tout..

Lysandre: J'aimerais juste savoir si tu es intéressé à en apprendre un peu plus sur moi, ou pas?

Simon: C'est ce que je fais Lys... Je préfère juste prendre mon temps afin de ne pas faire de mauvais choix.

Lysandre: Oui, je sais. Je voulais simplement mettre un terme à ce questionnement.

Simon: C'est tout à ton honneur.

Loin devant eux, un magnifique spectacle se présentait dans le décor du ciel. Un splendide coucher de soleil faisait l'attraction d'une fin d'après-midi bien remplie. Je regardais le soleil disparaître de l'horizon, et du coin de l'oeil je regardais Simon..

Distante..pensive.

Je revivais toujours le même cauchemar..
Ma mère venait de mourir, des centaines de fois dans ma conscience..
J'avais la volonté et l'encouragement de mes troupes, mais..
Il y avait toujours ce vide en moi.. qui m'habitais..toujours.

Elle était coucher sur le plancher,
Je n'ai même pas pu lui faire mes adieux,
Pour la dernière fois..
J'étais figée par moment dans mes pensées..
Je n'y voyais qu'un fantôme qui me hantais.

Une fois, j'ai respiré pleinement,
J'ai pleuré longtemps,
Aujourd'hui, je vis le moment présent..
Et ce souffle que je respires encore..
M'empoisonnes par son ignorance.

Sortez-moi de ce calvaire..
Qu'aura été ma vie jusqu'à maintenant..

Une étoile filante..

Il y a des personnes qu'on rencontre qu'une fois dans sa vie..
D'autres, qu'on ne pourra jamais rencontrer, ou même connaître..
Et certains, qui nous attendaient depuis toujours..

Je me promenais près des Territoires de Dion.
J'avais simplement envie de marcher un peu, et être seule un moment.
Je réfléchissais à plusieurs choses..
Mais pendant ma marche solitaire, j'ai rencontré un homme qui semblait blessé. Il s'était appuyé contre un arbre, et son sang coulait le long de son armure..

Je me suis approcher légèrement, du moins à quelques mètres..
Je ressentais tout à coup sa douleur, j'avais des crampes dans le ventre qui s'archarnaient contre moi..Même s'il refusait mes soins, un petit soin s'est échappé de mon être, et l'a presque soigné parfaitement. Je tomba alors un genou à terre, mes yeux rougissaient de mille feux. J'essayais de lutter contre ce mal qui m'étouffais mais.. je n'arrivais pas encore à tout contenir en moi.

Son parler vulgaire et son ton sévère ne m'effrayait pas plus que d'autres gens. Je le sentais méfiant envers tout le monde. Il me faisait penser à un animal sauvage qu'on venait de libérer en pleine nature, ne sachant plus comment vivre exactement. Je le sentais bien seul, mais comme je l'étais aussi maintenant, ça me consolais un peu..

Il se releva et s'approcha de moi pour m'aider à me relever. Je n'en croyais pas mes yeux. Lui, m'aider? Je ne rêve pas.. Mes yeux étaient redevenus brillants d'un bleuté sans pareille. Bien que j'avais encore un peu de sang sur le bord de la bouche, il me lança un mouchoir afin que je puisse me nettoyer un peu.

Lysandre: M...erci pour l'aide, en tout cas.

Valdrik: Non, ne me remercie pas car je ne l'aurais pas fait pour toi.

Lysandre: Que fais-tu ici tout seul? Personne n'est seul ici, à part peut-être moi, bien sûre..

Valdrik: He bien, je me promène ici et là..

Valdrik: Depuis combien de temps tu m'espionnes?

Lysandre: Depuis quelques minutes, à peine.

Il ne semblait pas vouloir me connaître. Chaque chose que je lui disais, il se méfiait sans fondement. Il ne comprenait pas pourquoi je me confiais à lui, et ce, sans le connaître. Je n'avais plus personne pour me confier. À part, mon Commandant Volten, mais.. ma vie ne devait surment pas l'intéresser à ce point. Donc bon.. Il semblait vouloir se défiler. C'était qu'une vague impression, d'une toute première rencontre.

Lysandre: Bon, bien alors restes-ici, si ça te plais comme vie!

Je continua mon chemin, plus loin, j'avançais sur l'herbe près de la colline. Il s'arrêta net, et puis me suiva un petit instant, et puis un autre, il me cria tout à coup.

Valdrik: Hey, quel est ton nom?

Lysandre: L Y S A N D R E! -criais-je aussi-

Valdrik: Si je dois te sauver la vie un de ces jours, je saurai au moins comment tu te nommes.

Lysandre: Et quel est le tien alors? J'aime bien connaître le nom de la personne à qui je parle.

Valdrik: Valdrik Reodd.

Lysandre: Enchanté. Je me nomme Lysandre Kheyil. Mais Lyly fera l'affaire.

Lysandre: Là, c'est toi qui me suis l'ami.

Valdrik: Alors ne t'égare pas trop loin, même si tu peux connaître les environs comme le fond de ta poche!

Lysandre: Tu n'as qu'à venir au cas où il m'arriverait malheur.

Il n'avait sans doute aucune responsabilité à s'occuper dans l'instant même. Je le sentais toujours méfiant, mais certes, un peu moins disons. Il termina par me suivre à force de discuter. Il m'en devait une, c'est ce qu'il me répétait sans cesse sur le chemin.

Valdrik: Bon, je te suis mais ne fais pas le tour du pays, je n'ai pas que cela à foutre non plus..

Lysandre: Découvrir, c'est un passe-temps.

Lysandre: Je ne voyage presque plus, ça me manque..

Nous nous arrêtons de marcher près d'un arbre, plus loin vers les marécages de Cruma. Je m'assoya un instant, et m'allongea sur le dos pour y admirer les plus belles étoiles du monde entier. Je crois qu'il ne savait pas "vivre" pour la peine. Il ne connaissait nullement les étoiles. Et pourtant, il était là avec moi pour les regarder. Il faisait l'effort de, plutôt que de tout refuser sans jamais connaître. Je lui montrai du doigt les étoiles que je connaissais.. par le biais d'histoires du Village d'Azur. Tout à coup, une étoile filante traversa le ciel. Nous l'apercevions tous les deux, couchés sur l'herbe fraîche.



Valdrik: Qu'est-ce que c'est?

Lysandre: C'est une étoile filante. Il faut faire un voeu.

Valdrik: Un voeu? Il servira à quoi après..

Lysandre: He bien, si un jour ton voeu se réalise; tu pourras bien remercier le ciel de t'avoir regarder un instant. -Souriant-

Nous étions tous les deux, côtes à côtes, silencieux, allongés à regarder ce qui semblait être un magnifique spectacle étoilé. Nous discutions de divers sujets, comme d'où il venait, cherchait-il un clan prochainement, avait-il toujours ces parents de vivants.. comme moi, les miens, ça ne servait plus à rien d'y remédier.. Il m'apprenait qu'il était né ailleurs qu'à Azur, en fait, il ne savait pas lui même comme il m'apprenait qu'il était aussi un orphelin. Pour le clan, il m'avait dit qu'il y réfléchirait. Il se confiait à moi, comme s'il ne savait pas s'il devait vraiment le faire. Il croyait même que j'avais un mari qui m'attendait à la maison... alors que je n'avais eu à date qu'un petit copain.. et qu'il s'était évaporé.. depuis longtemps. Je lui racontais comment j'avais perdu ma mère. Garder tous ces secrets pour moi seule, me rongeait l'âme par l'intérieur. Je devais le dire à quelqu'un. Peut importe qui désormais, juste le fait de me confier, me libérait légèrement.

Valdrik: Je n'ai pas encore rencontrer la femme qui me ferait chavirer le coeur.

Lysandre: Je crois que l'on est dans le même pétrin alors. Si on remplace le mot "femme" pour "homme".

Il s'est relevé après un moment avec de la difficulté. Il semblait toujours blessé alors je lui ai proposé de le reconduire vers le Temple à Dion. Il souhaitait plutôt rejoindre l'Auberge de Dion pour se reposer. Je le raccompagnais. Nous discutions durant tout le trajet. Je sortis alors un parchemin que je déchira devant ces yeux, et m'approchant tout près de lui, à une distance presque, nous avons pu rejoindre Dion sans trop de tracas.

Lysandre: T'y voilà. Je te laisse. Si tu restes un peu à Dion, tu auras sans doute la chance de me revoir, si ça t'intéresse, naturellement.

Valdrik: Merci.. Je te souhaite une bonne nuit.



Je le regardais partir.
Ce n'était pas la première fois que je regardais quelqu'un partir.
J'étais crispée sur place. Ne sachant plus trop quoi faire.
J'ai attendu un certain moment, je suis entré à l'Auberge après lui.
J'ai déposé une petite note à son nom à la réception, agencé avec une fleur blanche.. un Lys..Et je suis retourner au Château de Dion.

Pour rêvasser, le reste de la nuit..


Note:

Merci, pour la soirée d'hier.

On ne pense jamais à regarder les étoiles, sous un autre jour.
Comme on ne pense jamais à remercier les gens, qui nous témoignent d'un peu d'attention..

J'espère te revoir bientôt.
Fais attention à toi.
Bonne journée.

Lyly.