[BG Elfe] Isoos

[HRP] Voilà mon premier BG. J'attends vos remarques et demandes de modifs si besoin est... Il ne me semble pas avoir beaucoup touché à l'histoire du serveur étant donné que je débute totalement, j'ai essayé de rester dans du simple. A bientôt ! [HRP/]




Isoos (Prononcer "Izo-osse")

Alignement : Neutre Strict.
Il entend autant l’honneur que le vice ; la quête du bien, que l’amour de faire le mal.



Isoos est né dans sa propre imagination, à l’abri de la maternité, de la paternité, de l’idée de société de quelle race qu’elle soit. Loin de tout déterminisme. Il s’est mit au monde, sans prétention, comme il lui semblait bon pour lui mais aussi pour les autres, qu’ils souhaitent la destruction de toute vie, ou le triomphe du bien. Car il ne voyait en ces deux camps, que la recherche de la victoire. Que cette dernière soit pour le bien ou le mal ne valait pour Isoos aucune différence. Il ne donnait pas plus de crédit au chevalier donnant son épée pour sauver une jeune fille de créatures sans pitié, qu’à l’infâme voleur n’hésitant pas à trancher une ou deux gorges innocentes pour son butin.
Tout ce qu’il recherchait pendant son enfance, n’impliquait que lui et ce qu’il voyait, sentait, vivait, mais personne d’autre que lui. C'est-à-dire qu’il se contentait de jouer avec la nature. Tentant de comprendre comment s’amuse la libellule, de quoi rit l’abeille et comment l’ours se régale du miel. Ce à quoi réfléchit l’arbre durant ses siècles de règne, quelle musique jouent le vent et la feuille de l’arbre, quel chant l’oiseau livre aux plus belles vallées du monde.

[ ?]

***

Isoos est amnésique. Il n’a jamais su d’où il venait, de quand il venait, de qui il venait ?

Il se réveilla près d’un arbre non loin du village des elfes. Un loup de passage lui lécha le front quand il ouvra de nouveau les yeux. Il leva un peu la tête. L’intense lumière du soleil en cette journée de printemps lui parut brûler tout ce qu’il voyait près de lui. Elle l’aveugla tant et si bien qu’il ne put garder ses yeux ouverts plus d’une seconde. Il retomba dans un lourd sommeil.

La notion de temps n’était plus. La confusion régnait. La lumière était lointaine, cachée par de fins nuages de couleurs aux tons mauves, pourpres et parfois bleutés, transpercées de petits filets roses criants l’amour et la haine. La confusion régnait. A aucun moment il ne se demandait qui il était, ce qu’il se passait, ou ce qu’il allait faire. Il n’appelait pas au secours, ne ressentait qu’une faible aspiration vers cette lumière dont il semblait se rapprocher très lentement. Un travail s’accomplissait. Mais il était incapable d’en décrire la nature. La confusion régnait. Les couleurs s’emmêlaient de plus en plus. Il lui semblait qu’une terrible bataille se livrait devant lui, ne trouvant pas de gagnant. L’incompréhensible se transformait, se tordait, se disloquait, la magie de ce moment le pénétrait de toute part. Il était maintenant tout près de cette lumière très intense qui lui rappelait celle de son réveil.

[Au début de sa jeunesse]

***

Enfin tout devint clair. La naissance de son être, de son esprit. Isoos avait deux visages. Il était d’une part la recherche de lui-même. De l’autre la conscience omnisciente de son être, bouillant de la rage de son esprit perdu, lui valant ses crises à fréquence stochastiques.
Il s’était créé spirituellement, des mains de l’autre part de sa dualité spirituelle.
Sa quête était maintenant terminée.
Il est libre.

[Juste avant sa mort]

***

Isoos se réveilla encore une fois. Prit de migraines et de bouffées de chaleur étouffantes. Il s’approcha de l’arbre à la force de ses bras, sentant ses jambes trop faibles pour le relever. Il posa ses fesses au seuil de l’arbre, son dos ainsi que sa tête contre l’écorce fraiche à l’ombre des épaisses feuilles de cet arbre inconnu. Jonché de mousse, parsemé de petits cratères, il semblait être l’hôte de nombreux animaux et insectes qui se cachaient alors surement, apeurés par la nouvelle créature venue prendre réconfort près de leur habitat.

Isoos se sentit alors bien, et curieux de tout. Tellement de questions qu’il ne se posait pas encore restaient en suspend. Il partit vers le village rencontrer les elfes, il ne connaissait encore personne mais il apprit beaucoup d’eux pendant quelques années. Notamment de leur vie, et des règles de vies qu’ils se donnaient mais aussi un peu de leur magie par son amitié avec une jeune magicienne nommée Cádia, et l’art de l’archerie par une vieille elfe borgne. On la disait capable de planter ses flèches dans l’œil de n’importe quel ennemi quelque soit la distance et les obstacles lors d’une bataille. Il n’eut le temps de n’apprendre que les rudiments de l’archerie qu’il avait apprit à considérer comme un art plus qu’une discipline.
Il avait une dette envers les elfes. Il passait beaucoup de son temps à chercher ce qui faisait la beauté de ce sexe opposé, il les regardait aller, venir, s’assoir, fixer quelque chose ou quelqu’un qu’elles chérissaient. Parfois il les dessinait, les peignait ou les transformait en musique et en poème mais toujours en cachette, il le faisait pour son propre plaisir, pas pour le montrer. Personne ne savait d’où il venait, la plupart des jeunes elfes avaient peur de ce garçon solitaire. Il savait en tout cas que la prochaine elfe qu’il croiserait dans sa vie pourrait compter sur lui si elle le lui demandait.
Il aspirait au voyage et à la découverte de nouvelles personnes. Il partit donc se promettant de ne jamais s’attacher aux endroits, seulement aux personnes qui le méritaient.

Son amour des matériaux nobles comme le bois le laissait en admiration devant les œuvres d’artisans transformant une pièce de bois en un arc somptueux. Il rêvait d’apprendre à tirer avec cette arme qu’il voyait comme une œuvre d’art à part entière, mais aussi comme ustensile artistique. L’arc bandant lui inspirait, dans la tension de la corde incassable, la nature exprimant sa force et sa résistance. Le bruit du bois se tordant, dans un mouvement de souplesse et de puissance rappelant sa robustesse. La flèche droitement taillée, s’envolant dans un élan majestueux tel le plus rapide des faucons, déchirant, transperçant sa cible pour se libérer de sa raison d’être.

[Les premières années de sa jeunesse après son réveil]

La plupart des vagabonds qu’il a croisé depuis lui ont donné 17 années de vie, pas plus. Il s’en préoccupait peu, mais c’est désormais la réponse qu’il donne quand on lui demande son âge. Il ne donne pas de valeur à l’âge. Le plus idiot des êtres, aussi vieux soit-il, reste un idiot. Il en va de même pour le pouvoir ou la force qu’il considère en chacun.

Isoos partait en quête de son futur. C’était la quête de son passé, de son être intérieur, de lui-même.
La réponse valait bien sa vie.

[Aujourd’hui]

***

Depuis son réveil Isoos était sujet à de rares crises d’hystérie, parfois modérées et de courte durée le faisant passer pour un simple colérique. Elles pouvaient aussi se transformer en de terribles psychoses, accompagnées d’un repli sur lui-même, un besoin de solitude et une haine de tout être vivant. Tout ce qu’il chérissait devenait son pire ennemi, il aurait détruit des forêts, tué des dizaines d’animaux si la fatigue ne venait pas rapidement à bout de son corps empli d’un dégout émanant de l’inconnu. Souvent, ces crises résultaient d’un choc émotionnel. Ce fut le cas avec Cádia, et c’est la raison pour laquelle plus jamais elle ne voulu l’approcher. Après coup, le chagrin d’Isoos fut immense et ne s’est jamais apaisé.
Isoos regrettait toujours ces crises évènementielles et les effets qu’elles avaient sur sa vie. Mais il n’a jamais réussi à s’en défaire. Il n’est jamais parvenu à les contrôler.

Pour adoucir ces crises, Isoos mâchais une herbe apaisante que lui avait donné sa maitre archère. Il en trouvait autour du village des elfes, et en abusait parfois.. Le plongeant dans un état de somnolence ou même de léthargie.

[Validé]

Je te précise juste que la majorité pour un elfe est de 120 ans, mais ton elfe peut donner l'impression d'avoir l'équivalence en age humain de 17 ans (dans la centaine pour une elfe)