Chroniques de Nyze-Lyaeris

Heine, après tant d'années.

Nyze-Lyaeris arriva vers Heine, n'ayant pas trouvé au Village des Elfes, Adrerel. À son arrivée, tout de suite, elle reconnut sa voix. Elle se dirigea alors vers elle. Du haut des marches du Temple, Einhasad, elle le vit discutant certes, avec un autre elfe qu'elle ne connaissait pas. Elle s'approcha d'eux, restant sur l'unes des marches avant d'être sur la même hauteur sur le plancher du Temple, et regarda alors Adrerel.

-Tu te fais des copains dans mon absence, Adrerel. -dit Nyze.-
-Oui. -dit alors Adrerel.-

Nyze lui souria aussitôt. Elle tenta d'aller le rejoindre même. Elle salua également l'autre elfe, de façon courtoise et très polie. L'autre elfe, semblait l'avoir remarquer subitement, que son éducation avait été fait dans les normes de notre peuple. Adrerel fit part des présentations, de même que la sienne au passage.

-Cette voix douce, c'est Nyze-Lyaeris. -dit Adrerel.-
-Je suis Adrerel. -dit encore Adrerel.-
-Je suis Erian. -dit Erian aux deux elfes.
-Ravie, enchanté de vous connaître. -dit les deux elfes.-
-Enchanté. -dit Erian.-

Ils discutèrent un instant du Temple, de l'Arbre Mère, des eaux qui le ravitaillait, de la cité d'Heine. Alors qu'Erian voulait leur faire connaître le Temple d'Eva, ces derniers acceptèrent de le suivre, sans plus attendre. Comme Nyze, depuis que son frère avait disparu des bois, qu'elle n'était pas revenu ici. Par peur de se souvenir de son frère, elle avait chasser autrefois cette idée. Mais au fond d'elle-même, elle voulait y revenir. Elle appréciait la qualité de vie qu'avait à Heine. Charmante, acceuillante et sompteuse, elle aimait bien cette cité.

Après avoir terminer la discussion au Temple, en compagnie d'Erian, les deux elfes, Nyze et Adrerel, voulurent retourner dans les boisés, pour y découvrir à nouveau l'aventure qui y régnait. Ils saluèrent au passage, Erian, et repartis ensuite vers la passeuse.

Giran, ville de bordel.

Nyze alla donc vers Giran. Elle savait qu'elle pouvait y rencontrer d'autres elfes, et d'autres gens par la même occasion. Elle arriva sur la place, regardant la horde de gens qui circulaient dans la ville. Son regard s'arrêta sur le trio d'elfes assis sur les marches du Temple. Elle s'approcha doucement, et les salua en sa langue natale, bref, la seule qu'elle savait vraiment parler et écrire. Elle s'inclina également de manière courtoise et polie, comme ces parents lui avait enseigné il y a quelques années. Les présentations entre Alith et Nyze furent au rendez-vous.

Elle discuta un moment avec eux. Le sujet principal était la purification. Comme apparemment, le Temple sous Rune l'avait été, il cherchait désespérément autre chose à purifier. Alors Nyze prit la parole soudainement.

-Il reste les sombres, à purifier. Je veux dire leur esprit, comme il est incompatible avec le nôtre, et puis, si tordu à la fois. -dit-elle doucement.-

Mais, comme l'humour n'ayant pas bien passer dans la tête de l'autre elfette, celle-ci lui répliqua bêtement.

-On ne purifiera aucun sombre tant qu'ils ne démontrent pas d'agressivité. -dit Malaia.-

Puis, comme la conversation prenait de l'expansion à vue d'oeil, cette dernière, se leva et partit en direction d'Heine. Personne ne savait pourquoi exactement, en fait, tous se le demandaient.

Ensuite, l'elfe qui l'accompagnait alla subitement la rejoindre. Il restait sur la place, plus que Nyze, et Alith et un humain qui s'était approché d'elles. Nyze voulut lui parler, mais comme elle ne parlait que l'elfique, celle-ci s'approcha alors de sa nouvelle amie, Alith, et lui demanda de lui traduire ce que l'humain disait à sa compagne. Alith fit la traduction pour Nyze, ce qu'elle appréciait beaucoup déjà. Elle lui fit même part d'apprendre la langue commune, pour ces territoires qui serait un bel aide pour comprendre sans se faire avoir par exemple. Nyze, voulait apprendre le commun à cet instant-là. Elle affirma même à Alith qu'elle demanderait à son grand-père pour l'apprentissage de cette dernière.

Puis, quelques minutes plus tard, Alith devait la quitter. Et l'humain, par la même occasion, quitta alors lui aussi. Nyze, les salua d'un fin geste de la main, avant de retourner vers le Village.

Le but: Rassembler les elfes.

Par une journée ensoleillée, Nyze alla vers Giran, là où les elfes passaient quelque fois pour se rejoindre avant de retourner vers le Village des nôtres, ou bien vers Heine. Elle y rencontra donc Feanaro. Elle alla vers lui pour le saluer seulement, et pour discuter un petit moment. Rien de plus tragique que faire la connaissance de d'autres des nôtres. Il l'invita à aller discuter à la Taverne, près de l'Armurier. Elle accepta, le suivant au pas et à l'oeil comme elle ne connaissait aucunement cette petite Taverne sympathique.

Ils discutèrent un moment sur le projet de Malaia. Rassembler les nôtres afin qu'ils ressentent la même chose que les autres. La foi d'Eva. Les rassembler pourquoi? C'est simple. Plusieurs d'entre nous s'éloignent des préceptes que nous as enseignés nos ancêtres, et cela est un magnifique problème tant qu'au reste. Puis, Adrerel est venu se joindre à nous, de même que Malaia par la suite. Le projet continuait son information.

-Il ne sert en rien de guider l'aveugle vers la lumière. Car même devant elle, il ne semblerait pas la voir. -dit Adrerel, confiant.-

-Remédier, telle est la solution à notre problème. Un groupe d'elfes, pensant la même chose, étant sur la même longueur d'ondes pourrait devancer les solitaires qui semblent vouloir ressortir de la masse. Et ce, de la mauvaise façon. -dit Nyze.-

Ensuite, Adrerel voulut savoir ce qu'était Erian en d'autres mots. Comme ce sujet faisait rage entre nous, nous voulions en savoir un peu plus sur cet elfe à connotation singulière. Malaia commença donc à parler. Mais, demanda alors à Feanaro de poursuivre, comme il n'avait pas beaucoup parlé. Feanaro expliqua chaque point de la dite liste concernant cet Erian sans scrupule. Puis à la fin, nous étions convaincus du reste. Ce qu'il nous restait à faire pour entreprendre le projet final, était de bouger plutôt que de rester là et faire du surplace sur la dite question..

La langue commune qu'elle apprit.

Il y avait presqu'une année entière qui venait de passer.
Il n'était pas rare de ne plus aperçevoir Nyze à Giran, ou à Heine même.
Elle n'y passait plus du tout, elle devait étudier.
Depuis qu'un humain lui avait fait la remarque sur la langue qu'elle ne pouvait pas parler, depuis elle savait la rallier à sa cause.

Puis, comme la vieillesse s'éteint d'elle même, son grand-père qu'elle adorait tant, mourut dans ce délai. Le dernier à lui dire, "ton frère est peut-être encore en vie, et s'il est en vie, c'est qu'il vit pour toi". Mais depuis longtemps déjà, elle savait bien qu'il ne reviendrait pas. Que tous les gens autour d'elle tentait à tout prix de la consoler et de la rassurer au passage. Alors qu'au plus profond d'elle-même, elle connaissait plutôt cette vérité qui la faisait bouillonner de rage. Ce jour-là, où son impuissance lui avait pris son frère lui restait ancrer dans sa mémoire de marbre.

De plus, elle vivait toujours au Village.
Elle ne manquait de rien. D'eau fraîche, d'amour, de confort, d'espérances.
Toujours prête à aider son prochain, ou les siens.

Plus aucune nouvelles d'Adrerel, un grand ami à elle.
Plusieurs questions se heurtèrent dans sa tête, et jamais ne virent une réponse plausible.. pour autant.