Race: Sombre
Sexe: Mâle
Prénom: Nolniyr
Age: 85 ans
Description brève: Un peu plus petit que la plupart des autres Sombres, un air doux trompeur sur le visage, Nolniyr est plus glacé que la neige, ne laissant rien l'émouvoir et montrant rarement ses émotions. Ce n'est qu'en situation grave que ses émotions reprennent le dessus et en particulier sa colère.
Histoire: Fils de stratège militaire, ma voie semblait toute tracée dès ma naissance. Je devais succéder à mon père et utiliser l'intelligence commune à tous les membres de ma famille afin d'assurer l'expansion de notre pays. Mon père était alors reconnu comme le meilleur stratège de son époque et son avis était toujours d'une grande aide lors des campagnes. Grâce à lui, notre pays put se développer rapidement et faire profiter nos compatriotes du butin des différentes guerres. Dans ma jeunesse, il m'entrainait souvent dans ses voyages afin disait-il « de m'apprendre la vie ». Je n'ai pas pu l'accompagner qu'une seule fois, lors d'un voyage trop près du front, où l'état-major l'avait envoyé afin d'étudier les troupes ennemies. C'est lors de cette absence que je me découvris une affinité avec la magie, dont j'appris quelques rudiments. Elle devint bientôt une vraie passion et ma seule amie, ma compagne fidèle. Toujours là pour m'aider et m'épauler au quotidien, la magie devint mon unique intérêt en l'absence de mon père et à son retour, je lui fis une démonstration de mes maigres talents. Bien qu'il ne le montrait pas, je pense qu'il était fier de moi, sinon pourquoi aurait-il insisté pour que je ne l'accompagne plus dans ses périples et que je me consacre à mes études ? Ce fut une période heureuse, mais comme souvent, cela ne dura pas longtemps. Lors d'une reconnaissance, mon père fut tué par l'armée ennemie et notre état-major, privé de son meilleur stratège dut s'en remettre à d'autres, bien moins brillants. Ce fut le début de la chute de notre pays qui, après s'être agrandi commença à enchainer défaites sur défaites. Bientôt, nos ennemis furent à la porte de notre capitale et commencèrent à incendier nos maisons, massacrant nos familles. Je ne dus ma fuite et ma vie qu'à ma plus grande soeur, prêtresse qui retint les envahisseurs pour nous permettre à moi et aux autres survivants de s'échapper. Malgré sa grande force, elle tomba bientôt en même temps que les restes de notre armée et de notre pays. Les envahisseurs pourchassèrent les survivants et réussirent à en attraper quelques uns, principalement des femmes pour « l'amusement » disaient-ils. Le peu que nous étions décida alors de se séparer et de s'échapper chacun de son côté. Un ancien du village me confia le nom d'une ville où je pourrais aller me réfugier : Gludio...