[BG sombre] Lilea

Le bateau était minuscule comparé a l’immensité de la mer, a son bord il y avait un équipage multiracial et une passagère qui aidait le plus souvent pour les manœuvres, ce rafiot était aussi maniable qu’un sabot. On racontait de la passagère qu’elle ne dormait jamais et qu’elle passait son temps dans la mature à raconter on ne sait trop quoi au vent. C’était une sombre, cela se voyait à sa silhouette, et vu son barda c’était une archère. La preuve, quand un serpent de mer avait surgit plein ouest par rapport au bateau, elle s’était précipité dans sa chambrée pour y prendre son arc pendant que l’équipage sortait en vitesse les gaffes et les haches. Le serpent avait attaqué et tuer Gyld le mousse. Elle avait encoché une flèche et sans paraître avoir peur elle l’avait planté dans l’œil du serpent, fou de douleur celui-ci avait hurlé, elle en avait profité pour lui coller 2 flèches de plus dans la gueule, le serpent s’est effondré, raide mort.

Curieux les 2 sombres de l’équipage avait voulu travailler dans la mature quand elle chantonnait au vent. A ce qu’il nous en avait rapporter elle pleurait la terre qu’elle quittait même si elle était maudite. Passé obscur, nul n’en savait plus. Pour certains elle chantait dans une langue qu’elle avait inventée, pour d’autre c’était un langage sombre assez lointain. Mais ils avaient compris qu’elle s’appelait Lilea. C’était déjà ça. A force d’écouter quand la mer était calme ils avaient pu refaire une partie de son histoire.

Un groupe de nécromants et de démonistes avait invoqué des légions infernales pour prendre le pouvoir sur l’ensemble de sa terre natale. Une résistance s’était mise en place, faible au début elle avait réussi à prendre de l’ampleur et à reconquérir des villes. Mais le bilan avait été lourd a chaque victoire. Apparemment las des combats la sombre avait décidé de partir, après la reconquête d’une ville par les légions démoniaques.

Au ton empli de tristesse que l’équipage entendait les jours sans vents, il était facile de comprendre qu’elle avait perdu des amis pendant cette guerre.

Et puis un jour Gludin fut en vu. L’équipage était soulagé, les rigueurs de la traversée allaient bientôt céder leur place aux tavernes et aux bordels du port. Le capitaine demanda à la sombre si elle voulait bien rester sur le navire avec un poste de lieutenant, une paye conséquente, et des a coté avec la contrebande.

-« Je ne suis pas faite pour vivre sur un morceau de bois flottant Cap’tain. Je préfère avoir de la terre sous les pieds »
-« Réfléchit bien, on lève l’ancre dans 1 semaine »

Au soir la sombre était partie, emportant ses mystères avec elle.