[Elfe] Ambre

Nom : Syl’vanë
Prénom : Ambre.
Nom d’artiste : Brin d’orge.
Age : 155 ans.
Culte : Eva.
Caractère : Enjouée, enthousiaste, concentration et attention en berne.
Description : Jeune elfe quittant depuis peu ses vertes années.


Ambre est une jeune elfe, fruit d’un mariage d’intérêts aussi bourgeois que nécessaire, elle connue une enfance frivole et légère a l’abris du moindre besoin, développant avec ardeur un gout prononcé pour les choses simples de la vie, chose futile aux regards de sa caste.

Mais quand l’enfance se fane, la vocation doit fleurir, c’est ainsi qu’Ambre, fragile produit de l’ère des Elfes s’est retrouvée tenant l’épée de bois en main, une garde de la cité, voilà une noble destiné.

Cependant, force étant de constater pour son maitre qu’elle représentait un bien plus grand danger pour ses frères d’arme qu’une réel menace pour le pantin de paille supposé vil et cruel adversaire, qui d’ailleurs notons le, au fond, ne l’était pas.
Il aura donc fallu pour ses parents, non sans avoir attendu que le 3ème maitre d’arme quitte la villa en maudissant leur fille sur 8 ou 9 générations, muent par une foi contre l’adversité n’égalant que leur besoin d’auto satisfaction par procuration, se résoudre à l’inscrire auprès du plus érudit des thaumaturge disponible, ou du moins l’ayant accepté malgré une notoriété d’être superficielle et non chalante qui bouleversait déjà les ragots des plus rombières des roturières le dimanche sur le marché de la cité, et ce malgré les excuses servis par sa mère à grand renfort de sourire aussi gênés que maladroits :

- « Oh mais vous savez c’est surtout une fille d’une grande sensibilité ».

Sensible certes, et à l’esprit vagabond avant tout, et si les arts se veulent la représentation imagée du monde, étudiez donc un peu ce tableau, représentant une jeune elfe, assise devant un pupitre, les pieds ballant, rythmant la monotonie du moment et gardant la tête tournée vers une fenêtre ouverte tout en mâchouillant l’air absente le bout d’une plume à la fraicheur dépassée, et ce pendant que contre vents et marées un mage tente de distiller son savoir à un mur d’ignorance, car au final, pauvre bougre à la gloire passée, il était payé pour cela.

Rigides et de la vieille garde, on aurait étant en droit de croire que ces parents là auraient été de ceux qui déclencheraient les foudres divine en s’opposant à la dernière lubie de leur progéniture sur- protégée, surtout quand celle-ci annonce, un sourire enfantin et sucré aux lèvres :

- « Mère, père, je vais prendre la route, je vais être barde »


Et la petite de sautiller d’excitation sur place pour achever le tableau devant les yeux dépités de ses géniteurs.
Pas le moins du monde ma bonne dame, que tu contraire, ils ont certes hésités, enfermés dans un boudoir de fortune, mais au final à défaut de bénédiction, ils lui donnèrent leur consentement.
Car après tout s’en était assez, elle n’avait plus l’âge de rester là à ne rien faire, si ce n’est se ridiculiser dans tout ce qu’elle entreprend ou de briller par sa sottise à la moindre discussion.
Si leur fille ne trouve point de salue dans un art noble qu’elle aille donc déshonorer et sa race et sa famille dans un coin discret, du moins hors de portée de qui la connaitrait assez pour faire un rapprochement.

C’est ainsi que par une matinée ensoleillée, car il ne faut jamais gâcher une belle peinture, que la petite Ambre prit la route, une fortune modeste en poche, on peut livrer sa fille au monde sans être des meurtriers tout de même, et avec la recommandation solennel de son père :

- « Et surtout ne donne pas ton nom, un barde digne de ce titre, prend un nom de scène »

Un père n’est jamais trop prudent, surtout avec l’honneur de sa famille … et puis qui sait, peut être Eva l’inspira t’elle …


Elle arpente donc depuis les routes, non sans s’assurer un minimum de confort, l’on peut être barde sans pour autant aspirer à devenir une vagabonde dormant sous les ponts.
Offrant ses services à qui les veut, une ballade à la mandoline, un chant, ou un conte merveilleux.
Si elle ne brille pas par son talent, du moins sa fraicheur et son petit minois suffisent à ravir ses clients un temps, jusqu’au prochain contrat du moins.


Et comme la petite fleur semble s’épanouir dans cette voie, peut être faut il voir dans cette liberté offerte avec intérêt, au final, une planche de salue.

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