[humain] Melquiore

Nom du PJ : Melquiore
Age : 18 ans environ
Sexe : Masculin
Race : Humain, Kainiste
Alignement le plus proche : Chaotique neutre (a tendance mauvaise)
Ce BG est disponible IG sous forme de livre : Seulement les rapports
Si oui, dans quel(s) endroit(s) : Dans les dossiers du village ou a grandi Melquiore, possibilité de les avoir si on fait une lettre de demande au village en question.(par exemple la garde ou gens dans ce genre.)


Il neige, tout est calme et reposant, le petit être est calme, il a chaud dans ses couvertures. Il est sur le parvis de l’église, mais n’en a pas conscience, il dort tranquillement, insouciant de ce qu’il est, de l'endroit où il est, et surtout de ce qu’il allait devenir.

« MELQUIORE !!! Descend de là tous de suite, tu vas te faire mal. »
Melquiore monta d’une branche.
« Petit garnement, je te dis de descendre ! »
Melquiore monta encore d’une branche, et plus le prêtre lui demandait de descendre, plus il montait. Le prêtre s’en alla, énervé par l’attitude de l’enfant. Il faisait froid dans la région ou se situait le village et la religion prédominante était le Kainisme. Quand Melquiore était disposé a étudier, il apprenait les rudiments de la religion Kainiste. Mais c’était peu de fois dans la semaine. Car Melquiore était souvent dehors en train de jouer dans la neige ou d'embêter les gardes. Melquiore était souvent frappé par les bandes de gamins qui trainaient dans le village. Melquiore n’en avait rien à faire, cela faisait mal mais c’était une façon de montrer au prêtre qu’il ne s’occupait pas de lui.

On lui rappelait souvent qu’il était un étranger au village, cela blessait profondément Melquiore mais il ne le montrait pas. Il n’avait pas d’amis et n’en voulait pas, son seul compagnon était un chien, un bâtard, au croisement entre un loup et un chien de berger. Il l’avait trouvé en train d’agoniser, sa mère l’avait abandonné. Melquiore l’avait adopté peut être par pitié ou alors parce que ce chien était comme lui, un rejeté. Ils grandirent ensemble, ils étaient le cauchemar des commerçants et des gardes. Il défiait l’autorité comme pour prouver qu’il n’en avait pas besoin. Hélas, un jour, Moundie, le chien qu’avait recueilli Melquiore fut attrapé par les gardes et torturé a mort par pur plaisir. La haine de Melquiore envers les gardes devint énorme et tenace.
Il pleura Moundie, mais se cacha pour pleurer. Il brula le corps de Moundie, il n’avait pas envie que quelqu'un vienne encore troubler ce pauvre animal. Melquiore grandit, fit la connaissance de Nolire, la fille du chef du village. Puis un jour, des recruteurs des factions vinrent au village, il fut pris à l’essai par une d’entre elle, il partit avec les autres, mais cela se passa mal…

Rapport sur l’engagé Melquiore : Monsieur, L’engagé Melquiore, sans nom de famille, s’est encore fait remarquer, il voulait faire rire ses camarades. Le sergent instructeur qui était chargé de lui a été hospitalisé par sa faute. Il a aussi tenu tête à nos capitaines. Il est donc recalé de notre section pour insubordination et refus d’obtempérer.

Monsieur, La recrue Melquiore, sans nom de famille, s’est trop fait remarquer dans notre régiment, malgré toutes les sanctions, il continue de faire l’imbécile de refuser catégoriquement tout ce qu’on lui ordonne de faire. Il est donc recalé.

Monsieur, La personne qui porte ce message s’est volontairement mutilée pour ne pas servir dans notre faction, il a clairement dit qu’il ne voulait pas rejoindre notre faction. Malgré tous nos effort pour le faire rentrer dans le rang, il n’a pas su se montrer digne de notre faction, il est donc refusé.

Rapport de la garde : Le contrevenant Melquiore, sans nom de famille, est gardé en audition pour outrage à agents, refus d’obtempérer et comme témoin pour un meurtre. Il sera gardé pendant trois jours en prison pour être sur que ce ne soit pas lui l’assassin. Nous gardons son dossier sous le coude au cas où il récidive. Cordialement, le sergent Hartman.


Melquiore était dans un piteux état, des bandages sur le bras, des bleus sur le visage, il avait réussi à se faire renvoyer de trois factions en trois mois, au grand désespoir de Martin, le prêtre qui s’occupait de lui. Il sentait en lui une grande détresse, que personne n’arrivait à voir. Il la cachait trop et ne la montrait à personne. Il n’avait jamais connu ses parents et personne ne les connaissait au village.

Tout le monde l’évitait et peu de gens l’aimaient. Il n’y avait qu’une seule personne qui l'appréciait, Nolire, la fille du chef du village. Il faisait tout pour ne pas l’approcher, il se sentait bien avec elle, mais c’est cela qui lui faisait peur. Il n’avait jamais eu de preuve d’affection de la part du prêtre qui se chargeait de son éducation ni d’autre personne. Il ne supportait pas qu’une personne soit trop près de lui, il sentait le besoin de s’éloigner. C’est justement cela qu’aimait Nolire.

Elle aimait aussi son coté hors la loi, car il est vrai que Melquiore n’était pas un ange. Mais il refusait de s’abaisser à voler. Il n’aimait pas les voleurs, et n’aimait pas qu’on lui dicte ce qu’il avait à faire. Il s’était fait remarquer de nombreuses fois pour ça et refusait l’autorité du chef de village, ce qui lui avait valu les foudres de ce dernier. D’autant plus quand il apprit que sa fille trainait avec lui. Il le lui avait interdit. Quand il rentra au village avec les rapports des factions dont il avait été refusé, il fut accueilli avec des regards moqueurs, des allusions plus ou moins subtiles. Son nouveau surnom fut «Le Trublion » Même Nolire ne le regardait plus, il sentait un vide en lui, comme si quelque chose lui manquait. Quand il passait devant elle, une douleur apparaissait dans son épaule, comme si son cerveau se vengeait de tous ses actions stupides qu’il avait fait. Il n’avait pas beaucoup parlé avec Nolire, il l’avait ignorée, fait et dit certaines choses désagréables par réflexe et par protection. Mais jamais elle ne l’avait boudée. Là, c’était différent, il avait raté une occasion de sortir du village et de recommencer sa vie.

Elle lui en voulait pour cela. Il rentra à l’église, dernier endroit ou il était presque le bienvenu. Presque car les prêtres ne l’aimaient pas beaucoup. Il entra dans l’église, les rapports a la main. Le prêtre le regarda sévèrement et lut les rapports.
« Humm…Intéressant monsieur Melquiore. Vous vous êtes encore fait remarqué. C’est du propre. Ou je vais vous mettre maintenant ? »
« Je ne sais pas monsieur » Dit Melquiore avec un sourire narquois « en tout cas plus dans une école militaire »
il rit aux éclats avant de se reprendre suite au regard noir du prêtre. « Tu en as toujours fait qu’a ta tête »
« Et alors ? Ca change quoi papi ? » Dit il en insistant bien sur le « papi » « Moi j’ai jamais rien demandé »
« Un peu de respect jeune godelureau… »
« Pfeu… le respect… Je ne vois pas pourquoi je te respecterais, tu m'as jamais rien fait de bon avec tes vieux bouquins pourris… D’ailleurs je me demande ce que je fais là » Melquiore sortit de la salle en claquant la porte.
« He bhe… On dirait son père tout craché… espérons qu’il n’attire pas les même ennuis. » dit le vieux prêtre en regardant ses livres « Ils ne sont pas vieux mes livres en plus… »
Melquiore était trop loin pour entendre ce que le prêtre avait dit.

Melquiore se dirigeait en direction de la taverne ou il avait l’habitude de se rendre pour rencontrer des gens. Quand il fut entré, il balaya la salle d’un regard, elle était quasiment vide. Mis à part deux gardes qui parlaient au patron.
Il fut tenté de partir mais il ne voyait pas où aller d’autre, même si la présence dérangeante des gardes lui gâchait le plaisir d’être dans cette taverne. Il aimait se rendre dans cette taverne le soir quand il y avait beaucoup de monde. Il pouvait discuter avec des gens, surtout les marchands qui voyageaient. Il rêvait de voyage. Jeune adolescent qu’il était, il voulait voir autre chose que son vieux village. Quand il n’était pas au village, il était au port à regarder les bateaux qui allaient et venaient.

Il restait sur une caisse délaissée et vide, un peu comme lui. Quand il voyait la mer, il avait l’impression d’être calme, reposé. Il était bien, là, assis sur sa caisse.
« Qui suis-je… Qui suis-je vraiment… » Il répétait souvent cette phrase en lançant des cailloux plats pour faire des ricochets. Il n’avait jamais connu ses parents et son seul tuteur était le vieux prêtre qui n’avait jamais su l’aimer. Tous les jours il se disait qu’il irait sur le continent pour découvrir ses vrai origines. Un jour, Melquiore eut l’occasion de pouvoir partir du village. Un marchand lui avait proposé contre un peu d’argent de l’embarquer dans son bateau. Il accepta et fit ses valises.
Il regarda une dernière fois le village, cet enfer où il aimait si bien mener la vie dure aux gardes. Quand il tourna la tête, il fut surpris par Nolire, elle était devant lui et le regardait fixement, elle n’avait plus l’air de lui faire la tête.
« Tu t’en vas ? »
« Oui… je quitte cet endroit pourri. »
« Tu m'emmènes ? »
« Non. » c’était un non catégorique.
« J’aimerais te dire quelque chose avant que tu partes alors. »
Melquiore leva les yeux au ciel « Encore un machin de fille, du genre fais attention a toi ou une chose dans le genre ? Tu me manqueras tout le tintouin »
Il y eut un flash de lumière dans la tête de Melquiore, puis une vive douleur sur sa joue.
« Gros débile ! Je t’aime moi… Tu peut pas le comprendre ca ? »
Melquiore resta sans voix, il savait qu’elle l’appréciait, mais n’avait jamais envisagé qu’elle l’aimait. Cela lui fit étrange, personne encore ne lui avait dit « je t’aime ».
« Tu ne dis rien ? » Des larmes commençaient à perler des yeux de Nolire. Melquiore ne parla toujours pas.
« Tu ne m’aimes pas ? » Il ne répondait toujours pas
« Mais parle à la fin ! » Nolire se mit à taper sur Melquiore, sans force hormis celle du désespoir.
Il prit Nolire dans ses bras, il sentait monter quelque chose en lui, était-ce donc cela l’amour ? « Je ne sais pas ce que j’ai mais si c’est cela l’amour, alors je t’aime énormément. Mais je dois partir d’ici… sinon, je vais mourir… Je me sens comme étouffé ici. Et puis, rien ne t’empêche de prendre le prochain bateau pour Rune. »
« Je ne peut pas partir d’ici Melquiore… »
« Alors je reviendrais d’ici quelques semaines pour te chercher. »
Les larmes s’arrêtèrent de couler et un sourire apparut sur les lèvres de Nolire.
« Hep petit ! On n’a pas toute la journée ! Tu bouges tes fesses et tu montes dans le bateau, dis au revoir à ta femme vite fait »
C’était le capitaine qui commençait à s’impatienter. Il monta et le bateau partit. Nolire s’assit sur la caisse où avait l’habitude de s’assoir Melquiore. Cette même vieille caisse abandonnée. Il atterrit sur une ile, soit disant le sanctuaire ou dédié a la gloire des Einhasadiens.


Explication: le petit village est un village près de Rune, mais Melquiore ne sait pas lire une carte, il ne sait donc pas d'où il vient.

Très belle histoire, malheureusement elle n'est pas en accord avec le BG du serveur, surtout en ce qui concerne la race humaine et les cultes d'Einhasad et de Gran Kain.

Je te revois vers les deux topics :

La race humaine

Le culte de Gran Kain

L'incohérence se trouve où l'exercice de la religion Kainiste ne peut se faire en communauté ouverte, mais plutôt cachée de l'œil de l'Eglise, qui elle est toujours associée à Einhasad.