L’être que je suis, se réveilla sur une fourrure, fourbu, complètement groggy… Mon sommeil avait été perturbé par mes cauchemars habituels, mené d’un bout à l’autre de l’éclat de rire cristallin et moqueur.
Lorsque Je tentai de me redresser, je fus pris d’une intense douleur dans toute ma chair, tout mes muscles me faisait souffrir, les jambes chancelante dans le vide, seul, sur mon autel de préservation, je repris peu à peu mes esprits, observant les environs,
Mimir sois loué pour technologie qu’est la stase, mais ou sont passé tous mes frères, mes sœurs,…. Combien de temps ai-je dormi …
Sautant tant bien que mal de mon autel, alors que je faisais de nouveau mes premiers pas, je me senti tituber, et m’accrochant tant bien que mal a un objet qui trainer par la, je me retrouver face contre terre …
Je rageai la sur le sol, lorsqu’une main amicale vint m’aider à me relever
Hé, bien on pourrai croire que tu as trop dormi…
Alors que je distinguai à peine la personne je cru reconnaitre sa voix
Vel’ c’est toi ?
Comme toujours pour te sortir du pétrin non ? Il m’aida à marcher jusqu'à la sortie d’où je pus admirer ce magnifique ciel rougeâtre de la cité. Je sentis l’air frais sur mon visage, je ne savais combien de temps c’était écoulé depuis la dernière fois, mes souvenirs était encore flou, sans doute due a la trop longue « hibernation ».
On prit le temps de s’assoir sur les marches de la place juste devant le palais du hierarch, il prit le temps de m’expliquer ce qu’il c’était passé durant ma stase, que des terres était apparues bien au delà de nos régions, et que la plupart d’entre nous étaient parti la bas, soit a la recherche d’artefact, d’autre juste pour l’aventure.
L’écoutant attentivement, je me disais que partir à la recherche de nouveaux artefact, ou juste pour explorer le monde, pourrai assouvir ma soif de connaissance.
Plus les jours s’écoulés, plus je reprenais des forces, oubliant peu a peu le mal-être de la stase, Vel’ était un bon pédagogue une lame a la main, petit a petit je ressentais mes muscles se retendre, le plaisir des courbatures après l’entrainement.
Un soir suite a une journée de repos Vel’ vint me chercher, alors que j’étais dans mes quartiers, il me dit juste de le suivre et de prendre ma lame.
Il m’emmena, le long d’un sentier, dans une nuit sans lune, sans un mot. Au bout d’un moment, il s’arrêta et d’un geste dégaina sa longue lame a deux mains vers moi, l’esquivant , en faisant une roulade sur le coté, je dégaina ma lame tout en me relevant , je fixa son regard, il avait changé c’était le Vel’ que je connaissais, il avait beau être sympathique, quand il dégaine , il veut tuer, ayant un léger rictus je rendit l’assaut, nos lames s’entrechoquèrent , yeux dans les yeux, nous virevoltions esquivant les coups de l’un de l’autre, au bout de quelque assauts, il me fit tu es devenu bon avec le temps, peut être même un peu trop, il incanta quelque chose en langue ancienne, ne voulant lui laisser aucune chance , je bondis sur lui lame en avant, il s’écarta habilement,
Je vais tout donner dans ce dernier assaut Aasi’ tu le sais ?
Et bien soit Vel’ le dernier assaut, fixant son regard rougeoyant nous foncions l’un sur l’autre et en éclair tout était fini… nous étions tombé genou a terre
Tu es devenu bon, dit-t’il en crachant du sang, il se leva et se dirigea vers moi, me tenant le flanc je fis de meme, m’approchant de lui, il prit ma lame et se perfora le torse avec …
Pourquoi Vel ? Qu’est-ce qui te motivais a faire sa !
Il me sourit, du sang coulait de sa bouche, j’ai atteint ma limite Aasi, je ne voulais plus attendre, ne l’oublie pas Qui vit pour l’épée meurs par l’épée, je voulais juste mourir en combattants, qui plus ai-je préfère mourir de la main d’un ami, d’un frère….Je veut juste te demander quelque chose, fixant son visage tordu par la douleur, « tout ce que tu veux … mon frère », il s’enfonça plus profondément sur ma lame, et me chuchota , prend mon épée ... Il mourru juste aprés.
Son cadavre tomba lourdement sur le sol poussiéreux, respectant ses dernières volonté, je prix son épée a deux mains et la pis sur mon dos. Je pris l’initiative d’enterrer le corps de mon ami défunt, je pris soin de l’enterrer avec ma lame, dans un coin qu’il appréciait.
Je fit route vers la cité, et plus particulièrement ma chambre, pris le strict minimum, quelque livres sur les artefacts, une carte vierge, et ma nouvelle épée sur mon dos, je passa voir le hierarch en lui indiquant mon désir de découvrir le monde, ainsi que mon désir de trouver d’autre artefact qui pourrai aider les nôtres qui « dorment » encore , ou tout simplement les générations future.
Sortant d’un pas rapide, je fis route vers le port mon paquetage sur le dos, au loin on pouvait apercevoir une tombe sans nom, qui le resterai probablement a jamais ….