Gaillus Dusk
Dans un petit cachot au fin fond d’une plaine déserte, un cri se fait entendre, un hurlement de douleur, un hurlement de torture. Un homme en sueur est allongé sur une table en bois, les poignets, les chevilles attachées. La pièces est à peine éclairer et permet à l’homme de voir en face de lui une forme probablement humaine, Encapuchonné. Dans la main de cette dernière, un tison a la pointe rouge fumante.
- Gaillus … dis nous ou elle est ? Qu’en as-tu fais ?
Gaillus restait silencieux serrant les dents. La personne encapuchonné se redressa et regarda Gaillus dans les yeux. Gaillus pouvait apercevoir le regard inquiétant de la personne qu’il avait en face de lui. Il sourit légèrement, se racla la gorge et lui envoya un gros glaire en plein visage. La personne prête a torturé Gaillus tomba la capuche et regarda Gaillus dans les yeux en lui enfonçant le tison dans le bras gauche dans un sourire de satisfaction, le glaire glissant sur son nez. Un cri de douleur s’échappa de la bouche serer de Gaillus.
-Putain de fils de catin, enculé de traitre de merde, tu va crever la gueule ouverte, je le jure. Tu m’entends Ioner ? hurla Gaillus la bave aux lèvres, postillonnant a chaque parole lancé.
- Dis-moi où elle se trouve Gaillus, Dis moi ou tu la cache … enfin ou tu la séquestres. Dit Ioner en s’essuyant le visage.
Gaillus profita du moment où Ioner était en train de passé un tissus devant ses yeux pour s’essuyer, pour achever se qu’il préparait depuis plusieurs heures en hurlant. A chaque coup de tison Gaillus forçait petit à petit sur le crochet par lequel passaient les liens obstruant son poignet droit. Le dernier coup lui fut libérateur. Quand Ioner fini de s’essuyer, un frisson lui glaça le sang, il vit Gaillus, le bras droit en l’air avec le crochet qui était censé le retenir. Gaillus frappa violement et le crochet perfora la tempe de Ioner en l’espace d’une seconde.
- Je te l’avais dit fils de chien ! marmonna Gaillus, en se détachant avec douleur.
Il s’habilla comme il pu et sorti du cachot. Devant lui se dressa un petit couloir avec un escalier au bout qui menait sur une trappe. Il avança se tenant aux murs et ouvrit la trappe. Cette dernière menait directement sur l’extérieur.
Une pluie battante revigora notre homme sur les nerfs ; n’avançant qu’avec la volonté d’en finir avec tout ce qu’il venait de vivre. Il prit un cheval qui était attaché a un arbre tout près et galopant toute la nuit, la pluie lui griffant le visage. Au petit matin il arriva dans sa cache, il ouvrit la porte. Une femme était attachée à un pilier. Elle le regarda avec des yeux pleins de pitié.
-S’il te plait gaill…llu….uus..…
Ses quelques mots furent interrompus par une des lames de Gaillus qui était en train de s’enfoncer dans son cœur. Gaillus baissa les yeux et voila le visage de la jeune défunte. Il resta devant attendant de n’entendre plus aucun souffle. Une fois le silence, il regarda le tissu, une larme à l’œil.
-Je n’y prends pas de plaisir, pourquoi tu as fait ca ? Pourquoi …
Il se retourna et brisa une lanterne sur les rideaux de la cache. Il sortit de la cache, après avoir fait quelques mètres il se retourna et regarda la maison flambé. Un dernier regard et il remonta sur le cheval qu’il l’attendait devant. Les cheveux au vent, il leva la main comme pour dire au revoir et dit à voix basses :
-Adieu, maintenant une nouvelle vie m’attend… une autre vie j’espère.