[BG - humain] Welf Svensen

"Tu doit répéter encore et encore jusqu'à ce que ça devienne un automatisme. Si tu dois réfléchir avant de frapper, c'est que tu es déjà mort !!"

Le guerrier, en bas dans l'arène, était en sueur, pourtant il se releva et reprit la lourde lance pour se mettre en position de défense.

"Non recommence l'enchaînement depuis le début paresseux !!"

Soupirant il se plaça suivant les désira ta du vieillard et recommença l'exercice sur lequel il s'entraînait depuis le matin, depuis 3 heures il maniait la lance sous un soleil de plomb. On sentait la fatigue dans chacun de ses gestes. Mais tenace il s'accrochait.

"Bien tu commences à comprendre, il faut que tu résiste quelque soit la fatigue, pendant les batailles, tes ennemis ne s'arrêteront pas parce que tu es fatigué"

Encore et encore faire des gestes codifiés. Se vider la tête, devenir son arme. C'est ma vie depuis ma naissance, je suis Welf Svensen, fils d'Asgimmur Svensen. J'étais appelé à prendre sa succession, à devenir un guerrier du Nord, féroce et impitoyable. Jusqu'à ce jour ou les soldats du Sud, las des pillages des barbares nordiques débarquent et tuent. Quelques enfants furent emmener vers le Sud, je faisais parti du lot... Depuis on m'entraîne à devenir une arme.

"Fin de l'entraînement, tu n'arrive pas a atteindre l'état de transe que je cherche a t'apprendre, tes origines sans doute..."

Ça c'est mon maître d'arme. Il est correct la plupart du temps avec moi, mais son aversion pour mon peuple crève les yeux. Qu'importe, quand j'aurais appris tout ce qu'il peux m'apprendre je rentrerai chez moi. J'en ai marre de mariner chez ces gens sous leur soleil trop chaud.


"Troisième section Debout !!!"

Le dortoir est en ébullition, les Northlanders ont encore fait une descente meurtrière sur les comptoir des Suddistes. Ils veulent des représailles sanglantes. Ils ne comprendront jamais que mon peuple ne peut et surtout ne veut pas changer, pour eux les Suddistes sont des lavettes par leur discours, même si ils alignent plus de soldats que les Northlanders. Cette situation est une impasse et je n'ai pas envie d'aller tuer mon sang pour des gens qui m'ont arracher aux miens. Je me suis sans doute assagi a leur contact mais je ne peux m'empêcher de me dire qu'il me manque une partie de moi.

"Section marche !! Direction les quais, un bateau nous attend"

Le voyage est long, les courants nous déportent et les Northlanders surgissent régulièrement du brouillard, tirant des volées de flèches qui déciment la troupe. J'ai l'air d'être le seul à ne pas souffrir du mal de mer. Les officiers et la troupe qui paradaient sur les quais sont soit morts soit occuper à rendre leur repas à la mer. Pitoyable...

J'ai déserté, de toute façon ils arriveront trop malades pour se battre et seront tailler en pièces par les Northlanders. Je tiens à ma vie. J'ai piquer un canot pour essayer de gagner le rivage à la rame. Même si j'ai eu un entrainement dur, je pense que les courants me déportent, heureusement qu'il y a quelques réserves de nourriture dans cette coquille de noix.

J'ai été récupérer par un navire marchand, heureusement sans lui, je finissais par mourir de faim. Le capitaine vient de me dire qu'il fait voile vers un autre continent. Pourquoi pas après tout, je trouverai peut être mon chez moi là bas.