Nom : Seihn Zau’vir
Âge : 138 années
Sexe : Féminin
Race : Sombre
Description Psyhique :
Une longue chevelure d’une couleur à rendre jaloux la neige glisse avec une certaine douceur dans le dos de la jeune femme, se lovant parfois tout contre ses omoplates ou, contre sa joue ou une mèche plus courte tombe, cache parfois un de ses yeux bleu cristallin, penchant vers le turquoise. Sa peau, contrastant bien avec sa chevelure de neige, est teintée d’une fine couleur bleutée sur tout le corps. Ses paupières quand à elles sont toujours bien maquillés d’un khôl noirâtre, donnant ainsi plus de profondeur à son regard agréablement attirant. D’une taille fine, souple, d’une grandeur rien de plus normale si on la compare à ses sœurs et aux atouts tout aussi séduisants et aguichants, la jeune sombre ne se démarque en rien de la normale pour ce qui est de son physique.
Seihn est née dans le village même de Gludio, dans l’une des chambres fermées de la taverne ou deux amants, sans réel quand amour, l’avaient crées, trouvant que le romantisme puait à un tel point; pourquoi ne pas être vulgaire? S’ils manquaient de soins par rapport à la grossesse, ils n’en manquaient pas du tout pour ce qui était de leur rang. Ni noble, ni paysan, les parents de la jeune sombres étaient tout deux bien différent l’un de l’autre. Le père, inconnu du nom, était un mage dont les heures de gardes s’emmêlaient avec le temps. Garder la citée, ce n’était peut être pas un honneur divin, mais c’était suffisant pour se frayer une place dans la communauté. Sa mère, quand à elle, portant son même nom, ne semblait attirée que par l’art runique et l’art plus noir. Son temps était toujours occupé et rarement donné ni à son amant, ni à sa fille qui, de fil en aiguille, devait bien apprendre les maniements des éléments. Tout comme sa mère, la jeune sombre apprenait graduellement quoique rapidement et habilement. Le contrôle des éléments était quelque chose que tout sombre avait dans la peau, du moins, peut être pas tous, mais une bonne partie. Les années filaient jusqu’à un tel point que toutes les formules semblaient se ressembler, semblaient toutes revenir au même…C’était à un point tellement lassant que, pour combler son ennuie, Seihn tirait livres et grimoires de la bibliothèque à la recherche d’une passion ou plutôt de quelque chose qui allait pouvoir l’amuser si ce n’était qu’une heure ou deux, à la place d’étudier toutes ses sphères…
…
Les formules devenaient recettes, les incantations devenaient mixtures et les mixtures devenaient poison, pommades, élixir. Durant des années, la seule et unique passion qui animait le corps et l’esprit de la sombre c’était allumer petit feu à petit feu, laissant derrière elle manuscrits d’incantations, de formules magiques, de si et de ça qui, au bout du compte l’intéressait mais, sans plus… Ce n’était pas faute de force, faute d’agilité, mais simplement la faute de ses caprices qui lui dictaient de faire comme bon lui semble. Plusieurs années passèrent avant que les deux amants ne décèdent de la main d’inconnus, laissant la jeune Seihn, deuxième du nom, à son elle-même. Ses pas la menaient ici et là, à la recherche de cueillette, avoir perdue ses parents ne laissaient qu’un fin fond amers dans sa gorge, mais rien de plus, elle pouvait dès à présent se concentrer sur l’Alchimie, ce qu’elle aimait par-dessus tout.