[Sombre] Aithe

Nom : Aithe Sâr Annor

Sexe : Féminin

Age : 189 ans

Taille : 1m81

Description : Grande et souple, les muscles déliés, les attaches fines. En cela, elle sortait des modèles de sa race, pour le reste, elle n'en est pas moins une sombre parmi les autres, possédant des courbes aussi voluptueuses que ses sœurs.
Des lèvres délicatement ourlées qui ne sourient que rarement, qui même ne s'entrouvrent guère pour parler. Un nez fin et droit, et surtout deux grands yeux en amande, d'un violet très pale, presque rose, couleur somme toute peu commune, contrastant agréablement avec sa peau bleutée.
Ses longs cheveux d'un noir lustré lui tombent jusqu'au creux des reins, en masquant bien souvent la courbe. Quelques mèches sont souvent tressées avec du fil violet, quelques breloques de nacre y sont suspendues.
Elle porte à son cou une fine chaine d'argent avec une goutte d'eau de même métal en guise de pendentif.

La famille Sar Anor, famille onie par ses pairs pour ses accointances avec les races blanches. Ces faibles ont eu le front de pactiser avec les elfes blancs…
C’est pourtant dans cette famille trop « douce » qu’est née Aithe. Aithe qui ne ressemble pas à ses parents. Aithe qui se cache dés qu’un étranger elfe vient dans la demeure de ses parents. Oh... pas qu’elle en aie peur mais, simplement, le fait est qu’elle apprécie ses parents malgré leur tare, même si à cause d’eux, elle n’ose fréquenter les autres elfes sombres.
Préférant le silence au mépris, elle se réfugie dans les arts de la guerre, pensant pouvoir un jour racheter la conduite indigne de ses parents.
Pas plus douée qu’une autre, elle n’en fait pas moins preuve de volonté et d’acharnement.
Un jour, à la demande de sa mère, elle avait été obligée de se mesurer, en une joute « amicale » à un de leurs amis elfe … qui l’avait promptement mis à terre après quelques feintes.
Cela ne fit que renforcer sa haine et le mépris pour sa famille commença à naître dans son cœur.
De silencieuse, elle devint fuyante. Cherchant de plus en plus à s’éloigner du domicile familial.
Si le mépris était apparu, la haine n’était pas encore la. Et pour éviter de devoir un jour l’assumer, préféra t’elle partir définitivement.
Si elle n’avait pour l’instant aucun but dans ses pérégrinations, toujours est il que, rapidement, il s’en présenta un.
Un passant, rencontré sur les terres de Gludio, lui appris que, à Giran, de nombreux elfes sombres y recevaient l’enseignement d’un maître. Que ce soit dans les spécialités des arcanes, ou dans les arts guerriers.
L’idée s’imposa à elle. Pour laver l’honneur de sa famille, elle devrait donc aller à Giran suivre l’enseignement de ce maître.
N’ayant jamais voyagé loin du petit lopin de terre que possédait ses parents la route lui parut fort longue et éprouvante, mais n’étant pas peureuse de nature, ce n’est pas ça qui allait l’arrêter.
Elle fit une partie de la route avec une naine fort bavarde, ce qui n’était pas dans la nature d’Aithe. Aussi ne répondait elle guère. La seule chose qu’elle ait daigné dire ce fut qu’elle n’avait plus de famille. Et dans un sens ce n’était pas un mensonge … Pour elle sa famille n’existait plus jusqu’au repentir de ses parents, si tant est que celui ci advienne un jour.

Le crissement d’une lame effleurant une autre…
Le choc de la lame sur le bouclier…
Un choc a la tempe…
Noir…

Il ne faisait pas bon perdre un duel, même s’il ne s’agissait que d’entraînement…
Harassée, Aithe s’effondra, elle avait été forcée de délivrer un message à Oren comme punition. Si cette punition semble légère, il faut imaginer que le message en question est accompagné d’un sac emplit de pierre.
« Ainsi tu deviendras assez résistante pour tenir le coup lors des duels »
Le maître avait parlé…
Lui désobéir aurait été pire, car non seulement la punition aurait été pire, mais ensuite aurait elle été exclue de ses leçons.
C’est pourquoi elle avait fait le voyage sans récriminer. L’essentiel n’était pas le message, une simple lettre de salutations, mais bien d’être rapide et de ne pas flancher.
Deux mois qu’elle suivait ce train d’enfer, fait d’entraînements et de duels encore et encore.
Son corps s’endurcissait, son esprit … son esprit. Silencieuse elle était, et ça n’a pas changé, au contraire.
Le maître l’appela un jour. Surprise, elle appris qu’il enseignait aux élèves au début de leur apprentissage, après ils devaient trouver un autre maître. C’est encore désorientée qu’elle se retrouva sur la Grand Place de Giran, ne sachant ou aller et ayant achevé l’enseignement du maître…

Voyageant de ci, de la, elle arriva à Gludio ou elle rencontra un sombre qui devait laisser une trace dans sa vie. Il l'a pris à ses côtés en tant que disciple, il ferait d'elle une sombre connaissant Mère et apte à en dispenser les enseignements. Il ferait aussi d'elle une Templière douée. Il était son mentor et il la façonna à sa façon de penser, sans doute inconsciemment. Mais elle lui en était redevable et l'admirait énormément.
Grâce à lui et à d'autres sombres, elle s'ouvrit, devenant plus aimable, plus amicale et plus confiante vis à vis de son peuple; se sentant comme eux, et non plus indigne d'eux.
Elle disparu un jour, pourtant, sans en donner les raisons à quiconque.
Vivant dans une petite maison pas loin du village, quelques années plus tard, elle cherchait en elle le courage de retourner à Gludio et sans doute d'expliquer...

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