[BG]Sombre Azeroth

Introduction :

La nuit commença à tomber sur les terres. Pendant que je finissais d’achever le dernier homme rat, le tonnerre se fit entendre. Ne sachant où passer la nuit je sortis ma carte de mon baluchon ; tandis que j’analysais le chemin le plus court pour rentrer à Gludio, je fus pris dans une averse torrentielle. Alors que j’avançais dans cette tempête, je distinguais tant bien que mal quelques lumières m’indiquant que ma destination était proche. A peine le porche d’entrée de la ville franchi, que l’on m’interpella violement afin de vérifier mon identité ainsi que mes intentions, j’avais dans l’idée de trouver un toit ou simplement un abri pour y passer la nuit. Mes pas me conduisirent au gré des ruelles devant d’innombrables de patrouilles vérifiant , fouillant toute personnes qu’elle croisaient. Suite a cette partie de « cache-cache » improvisée je trouvai enfin auberge. Hésitant devant la porte sur laquelle était gravé plusieurs runes sombres, je caressais l’étui de ma dague, « hé bien ma belle j’espère qu’ils auront encore de la place pour nous » dis-je tout en poussant l’épaisse porte de bois. A l’intérieur, plusieurs sombres était attablé parlant dans des dialectes anciens, quelque danseuses aux courbes généreuses, et de nombreuses tables vides.
Un sombre à l’allure noble s’avança vers moi :
-Que Shilen vous protège frère, que puis-je pour vous ?
-Je cherche juste une chambre pour la nuit.
-Il m’en reste justement quelque unes !! Si vous le désirez nous faisons une formule, la chambre plus le repas, boisson comprise 200adenas.
-Ça me parait honnête …
-Si vous le désirez nous pouvons vous trouver de la compagnie pour ce soir c’est 500 de plus, fit-il tout en regardant les danseuses.
-Je ne prendrai que la chambre et le repas. Pour la boisson j’ai ce qu’il me faut.
Voyant que j’étais trempé jusqu’aux os, il me désigna une table prés du feu. J’y pris place en moins de temps qu’il n’aurait fallu le dire. J’enlevais mon manteau et l’étendit à proximité afin de le faire sécher un maximum. Sentant la chaleur m’envahir, je sortis de mon sac une bouteille sur laquelle ne figurait aucune étiquette, ainsi qu’un verre d’argent. Je me servis du liquide rouge épais et odorant qui s’écoulait de la bouteille et y trempant mes lèvres, sentis ma fatigue se dissiper au fur et à mesure des gorgées. Alors que j’observais chacun des clients de la taverne, un vieillard attira mon regard. Il se leva, chuchota quelques mots au tavernier et vint s’assoir en face de moi. Mes yeux, rougeoyant à la lueur des bougies présentes sur la table, fixaient les siens d’une noirceur infinie.
-Tu n’es pas d’ici, je me trompe ?
-Même un vieux sénile à moitié aveugle arriverait à le savoir
-Ho ho t’emballe pas gamin !! Je voulais juste discuter avec toi, que tu me racontes ton histoire, tu m’intrigues tu sais ?
-En quoi je t’intrigue ? Est-ce pour mon teint ? Mes manières ?
-Ce qui m’intrigue le plus ce sont tes yeux, ils en disent beaucoup sur toi …
Déconcerté et surpris, ou simplement au manque de contact avec un autre, je décidai de lui conter mon passé et ce qui m’avais amené jusqu’ici…

Chapitre 1 : L'élève ....

Debout face à l’horreur, j’avais croisé le regard de mon oncle sans expression. Tout en m’essuyant le visage maculée du fluide vital de ma mère d’un revers de main, sans même jeter un coup d’œil au carnage que je savais avoir provoqué, je m’étais avancé vers lui. La semelle de mes chausses glissait sur les flaques de sang. Il m’avait fixé, imperturbable, cet homme qui m’avait jusque là toujours ignoré. Une dague emprisonnée dans sa main reflétait les éclats de la lune et me fascinait plus que le sang comme si elle trouvait écho en moi.
- Sais-tu que tu viens de tuer un des couples d’elfes noirs qui figurent parmi les plus puissant et influant de ses terres, Azeroth ? Et cela à tous justes 8 ans ? Il s’était mis à jouer avec la dague.
- Je ne comprends pas ce qui s’est passé…
En effet, quelle était la chose qui avait pris possession de mon être au point d’aller jusqu'à dévorer mes propres parents ? Pas que cela m’attriste d’une quelconque manière, non… Mais c’était plutôt gênant de ne pas avoir le contrôle. Derrière nous, un rideau de neige s’était mis à tomber, chaque flocon représentant les larmes que je n’avais su verser.
Au vue de l’expression de mon oncle, il avait été plus impressionné que peiné face aux deux cadavres sanguinolents.

C’est d’ailleurs lors de mon premier meurtre que ma vie prit un tournant qui m’amena plus tard à un des plus hauts rangs. Ce fut aussi le début de mon obsession pour Bloody Thorn, la dague ensorcelée qui faisait chanter mon sang.

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En ce jour d’hiver, je m’installais chez mon oncle qui me prit sous son aile. Son manoir dominait toute la forêt de Kercendre et ses hautes tours menaçaient le ciel comme pour le défier de s’abattre sur cet édifice gothique si emprunt de majesté. Bref, je m’y plaisais et pris mes habitudes.
Il décida de me faire rencontrer des professeurs particuliers, la plupart du temps de vieux croûtons – certes maître dans leur art mais aussi dans celui de l’ennui… Mon préféré se nommait Valère, il était expert en potions et plantes, et donc en poisons.
Ma passion pour ces derniers me vint assez jeune. Est-ce un hasard du destin si, au bout de quelques années, l’ont du me présenter à de nouveaux professeurs lorsque les miens furent mystérieusement retrouvés mort dans leur sommeil, étouffés par leurs vomis ? Peut-être.

Dans la « nouvelle promotion » je fis la rencontre de Maitre Súrion et de l’érudit Orodreth qui se démarquèrent du lot des historiens, philosophes et autres savants. J’étais alors dans l’adolescence et mon oncle avait enfin décidé de m’initier à l’art du combat. Súrion était un elfe noir possédant une carrure assez impressionnante, même pour notre race, et qui avait pour faculté d’être ambidextre, pouvant manier toutes sortes d’armes et créant de dévastateurs combos. Il va sans dire que j’appris rapidement l’autorité ainsi qu’à supporter la rigueur de ses entrainements. Malgré tout, j’appréciais cette ardeur qui semblait apaiser la sombre partie de mon âme. Les dagues devinrent rapidement mes armes préférées et je les faisais danser entre mes mains avec dextérité et précision, l’étendue sylvestre devenant mon terrain de tir attitré. J’avais toujours à l’esprit Bloody Thorn qui reposait prés de mon oncle et plus je grandissais, plus j’entendais son appel…

Orodreth fut un cas plus compliqué. Mon oncle était bien décidé à mater ma crise d’adolescence et à profiter de mon héritage ainsi que de mon dévouement. Il paya grassement un elfe membre d’un Temple venant d’un autre continent appelé Aden. Pour faire simple, cela ne s’annonçait pas particulièrement intéressant et j’avouais avoir déjà réfléchi à un moyen de m’en débarrasser rapidement. A ma plus grande surprise, mon premier cours eu lieu durant le dîner.Alors que les nobles s’asseyaient et discutaient bruyamment en attendant que les cerfs nous servent, il m’avait chuchoté rapidement :
- Un homme va mourir quelques minutes après la fin du repas, cherche qui c’est.
- Quoi… ?
- Si tu viens me trouver juste avant qu’il ne meure tu auras réussi et nous commencerons les leçons. Sinon, tu deviendras ce que ton oncle voudra.

Sur ces étranges paroles, il s’était assis prés de Súrion et s’était mis à discuter gaiement comme si de rien n’était, me laissant pantelant.

Ce soir-la, j’observais et me servis de mon ouïe comme jamais auparavant ; j’écoutais les rumeurs sur un noble qui était en mésentente avec mon oncle ; je découvris le jeune serviteur tremblant qui versa le poison dans son verre; je le suivis jusqu'à la forêt qui nous amena à une cabane fort bien cachée et j’assistais à son tourment lorsqu’Orodreth lui arracha la langue afin qu’il ne divulgue rien. Je réussis avec brio ma première leçon d’étude comportementale. Puis vint les leçons de manipulation, d’expressions faciales, de contrôle de soi… J’emmagasinais informations sur informations, déployant mon sens critique et analysant chaque situation.

Au grand dam de mon oncle, je restais désespérément solitaire et trouvais rarement quelqu’un d’intéressant à qui parler. Je préférais aussi miser sur la prudence plutôt que la confiance. Mais j’avais quand même besoin d’être entouré et respecté, après tout j’avais l’âme d’un leader. C’est pourquoi je trouvais naturel de rejoindre un groupe de coupe-gorge incognito qui sévissait dans la région. Ils m’apprenaient pas mal de tours dans l’art de l’assassinat et du vol et je grimpais vite les échelons de leur petite fraternité. Malgré tout, ces hors-la-loi étant plutôt connus, mon oncle fit vite le rapprochement entre mes disparitions nocturnes et le nouveau bandit sur lequel courraient tant de rumeurs. Je dus donc stopper mes aventures extrascolaires et ce fut à partir de cet instant qu’un sentiment de liberté et de découvertes fit surface en moi.

Chapitre 2: … finit toujours par dépasser le maitre

Inwë Anyaë était une elfe venant d’Aden qui était l’esclave-maîtresse de mon oncle. Ce que je trouvais fascinant chez elle, c’était son jeu d’actrice qui durait déjà depuis plusieurs décennies et sa faiblesse à mon encontre. Lorsque j’étais plus jeune, il me suffisait d’un sourire ou d’une séance de caresses pour connaître les plus grands secrets de la vie de mon oncle. Mais cette nuit était une nuit toute particulière. J’avais décidé de mener mon projet –et mon destin- à bien…

Je m’approchais doucement d’Inwë qui était allongée sur le lit du maître des lieux, la contemplant d’un air admiratif. Son corps dénudé s’offrait à mes yeux. Ses jambes douces et galbés étaient un appel aux caresses, ses seins fermes une invitation aux baisers et son visage rougit par l’excitation se tournait vers moi, encadré d’une chevelure dorée. Au fur et à mesure de mon avancée je me débarrassais de ma tunique, de mes braies puis de mes chausses. Je me penchais vers elle et pris ses lèvres entre les miennes. Le baiser était puissant et tendre, et je l’enlaçais toute entière, tandis qu’elle glissait ses bras derrière ma nuque, ses doigts se perdant dans mes mèches rebelles. Lentement, nos bouches se séparèrent et je parsemais son visage de légers baisers, effleurant de mes mains les courbes de ses hanches et de son dos. J’humais son odeur épicée. Voluptueusement, je descendis mes mains jusqu'à ses fesses, sentant la peau chaude de ma future amante. Elle réprima un gémissement, et les yeux clos, enfouis sa tête dans mon cou. Tendrement, je me saisis de son sein et léchais son téton durci par le plaisir, lui faisant pousser un autre gémissement plus profond. Elle rouvrit un instant les yeux, brillants de désir. Je laissais ma langue glisser sur sa peau.

- J’ai envie de toi Azeroth, tu es bien plus excitant que ton vieil oncle…

-Hum hum…
Je fixai l’ancien qui regardait ailleurs. Amusé, je repris la parole.

Apres notre petite séance, elle me fixa dans les yeux, admirative et gênée, je reconnus alors la petite lumière qui vennait de s’allumer dans ses yeux bleus. Je la transperçai du regard et elle se mit à rougir. Bingo.

- Voyons Inwë, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Je t’ai connu plus confiante… Mais je suis heureux de cette réaction car j’ai quelque chose à t’avouer, quelque chose qui pèse lourd sur mon cœur depuis bien longtemps.
Elle posa sa tête sur mon torse, dessinant des arabesques sur ma peau. Elle me fit signe de continuer.

- Quand je te vois près de mon oncle, quand j’apprends de quelle manière il use de toi… Je ne peux plus me retenir ! Il faut que nous partions d’ici, ensemble. Cela n’a que trop duré.
- Mais… Oh Azeroth !
Elle releva sa tête d’un gracieux mouvement et me fixa de ses yeux de biche. L’étonnement et l’espoir avaient pris place.

- Oui je t’aime ma douce, sens-tu mon cœur battre pour toi ?
Je pris ses frêles doigts entre ma main droite et les posés à l’emplacement de mon cœur. Elle frémit puis m’embrassa à pleine bouche passionnément.

- Moi aussi, je t’aime !
Dieu que ce fut pathétique mais pas désagréable. Orodreth eut été fier de moi s’il était encore de ce monde. A ce moment-la, j’eus tout ce que j’attendais. Elle m’indiqua l’emplacement secret qui protégeait la dague ensorcelée de mon oncle et m’apprit qu’elle possédait un vieux bateau sur le port à l’orée de la forêt. Je ne me faisais pas de faux espoirs quant aux intentions de mon oncle quand celui-ci se rendrait compte de mon larcin, le bateau serait utile. Mais il apparut que le destin n’aimât pas ma prise d’initiative et nous nous fîmes surprendre par mon tuteur qui rentra plus tôt que prévu.

Sincèrement, je pense que ça ne l’avait pas tant dérangé que ça d’avoir vu sa maitresse nue entre mes bras. Mais lorsque son regard se posa sur Bloody Thorn, qui elle reposait dans son fourreau pourtant, la petite étincelle de la folie s’illumina dans ses yeux noirs. J’avoue que ça venue m’avait surprise mais le temps que l’information parvienne à mon cerveau, mes reflexes avaient pris le contrôle et je m’étais jeté hors du lit, évitant la flèche qui se planta dans la poitrine d’Inwë. Je n’eus même pas le temps de me dire que c’était du gâchis que mon oncle en encocha une autre.
- Traître ! Moi qui t’es élevé comme mon fils, est-ce comme cela que tu me remercies ? En souillant mon lit et volant mes trésors ?
- Toutes ces années, je me suis senti plus manipulé qu’élevé, mon oncle. Et de plus, il faudrait être bien sot pour ne pas savoir profiter de ce qui nous tend les bras…
- Ingrat, rends-moi la dague et tu survivras. Je t’enverrais dans un couvent quelques années et nous tracerons un trait sur cette affaire.
Son visage essaya de se faire plus doux et juste, comme un père réprimandant son enfant.
Je ricanais.

- C’est bien la première fois que vous me faites ce coup-là. Je n’ai pas l’intention de vous rendre Bloody Thorn et encore moins d’aller dans un couvent. Si vous voulez mon héritage, à votre aise ! Je vous le laisse ! Pour ma part je me contenterai de votre superbe dague – que vous avez d’ailleurs volée je ne sais où, et du contenu de votre coffre. Je prends le large.
- Tu déguerpis comme un voleur ! Je ne te laisserai pas sortir vivant de cette pièce. Au diable l’héritage de tes foutus parents, je ne pense pas que tu puisses saisir la valeur de cette dague.
- A moi elle me parle, pas à vous il me semble, en dépit de tout vos efforts…
A ces mots, son visage devient rouge de fureur et dans un cri il laissa tomber son arc au sol pour empoigner la lourde épée qui battait à son flanc. J’avais tapé juste. Cette dague semblait m’être destinée et ne répondre qu’à moi seul. Son pouvoir attractif rendait les hommes fous et sa soif de sang ne se sentira étancher qu’entre mes mains.
Animé par l’adrénaline, j’esquivais habilement son attaque et vint loger sa précieuse dague dans son poumon droit.
- Qu’est-ce que ça fais de la sentir enfin vous posséder ? Chuchotais-je à son oreille alors qu’un flot se sang s’échappait de sa gorge.
Seul un gargouillis me répondit mais cela me suffit. Je retirais ma nouvelle amie du corps vidé de toute vie qui vint lamentablement s’écraser à mes pieds. Rassemblant mes sacs, je sortis rapidement du château tout en passant devant les gardes en sifflotant gaiement

Chapitre 3 : Exil

Cela faisait déjà plusieurs jours que je naviguais en direction d’Aden, plein Est. Malheureusement pour moi, le bateau était vraiment petit et les réserves de vivres diminuaient à vue d’œil. J’avais déjà essuyé une tempête et à présent j’écopais depuis plusieurs heures. Mon seul réconfort était le tatouage qui s’était gravé dans la paume de ma main droite et qui représentait une rose couverte d’épines. Ma dague semblait m’avoir adopté.
Mon désagréable voyage s’acheva quelques jours plus tard… à mon avis. Car s’est évanoui que je me retrouvais flottant prés d’un port en pleine nuit.
A bout de force, je m’étais extorqué tant bien que mal de mon épave et avait erré quelques temps jusqu'à me retrouver dans une taverne peu animée. J’avais sur moi une petite fortune, mélange de mes économies et de celles de mon oncle trouvées prés de Bloody Thorn. Une bonne pinte et des informations me firent le plus grand bien même si la présence d’autant d’humains dans le coin me donnait des maux d’estomacs. J’appris que la ville sur laquelle je m’étais échoué se nommait Rune et je fus content de le savoir car Orodreth m’en avait déjà fait mention.

En sortant de la taverne, une surprise m’attendait.
- Hey l’humanoïde ! Qu’est-ce que tu viens foutre tes grandes oreilles dans l’coin ? Cracha un homme borgne à mon adresse.
Sept autres loques humaines armées se joignirent à lui, jaillissant des ombres des ruelles adjacentes. Si j’avais été en forme, je n’en aurai fait qu’une bouchée, mais la situation n’était pas à mon avantage.
- Je suis arrivée sans mauvaises intentions et je vais bientôt m’en aller après avoir pris du repos et acheté une monture.

- Ecoute mon gars, ça marche peut-être avec les bourrés du coin mais nous on est la brigade de nuit et on sait très bien à quoi s’attendre avec des saloperies – il cracha par terre- d’elfes noirs dans l’coin.
Les autres approuvèrent en fixant la bourse attachée à ma ceinture.

- Si tu ne veux pas qu’on t’amène à Nossta laisse ton fric et casse toi.

Je ne comprenais pas grand-chose de ce qu’il baragouinait, surtout au sujet de ce "Nossta", mais je n’avais pas l’intention d’abandonner toutes mes possessions après un si long voyage.
Je dégainais ma dague et leur fit face. N’ayant pas totalement repris mes forces du à la traversée périlleuse que je venais de vivre, je me fis vite surmener puis sentis un choc violent sur la nuque et tombais violement face contre terre.
Lorsque que je repris connaissance, j’étais allongé dans un lit, une jeune sombre à mon chevet. Je lui demandais où je me trouvais et elle m’expliqua qu’elle et ses sœurs m’avaient retrouvé à l’abord de Rune, sans connaissance, le long d’une route commerciale.
-Où sont mes affaires ? Ma dague, où se trouve-t-elle ?
-Ne vous inquiétez pas, vos vêtements sont là, dit elle en me désignant une chaise, ainsi que votre dague …
Me précipitant sur la chaise tout en grimaçant à cause de ma blessure, je sortis ma dague de son fourreau. A peine prise en main je la sentis vibrer à ma présence « plus jamais ma belle, plus jamais je n’accepterai que l’on soit séparé »
-Mais qu’est-ce que vous venez faire ici ? Pourquoi vous a-t-on agressé ?
Je résumais donc la raison de ma présence sur ces terres, ainsi que celle de mon agression.
En me rhabillant sous l’œil attentif de la jeune sombre, elle me demanda ou j’avais eu toute ces cicatrices. Je feignis de ne pas avoir entendu et me préparai à partir…

Sur ces dernières paroles, je remarquais qu’il n’y avait plus que le vieil homme et moi dans la taverne. Je m’excusais auprès de lui et montais dans ma chambre. Je déposais mes affaires au pied du lit et me dévêtis. Je me glissais dans les draps, ma tête posée sur mes bras, mes yeux fixant la lune à travers la fenêtre, et tombais de sommeil…

J'aimerais l'avis du gm sombre pour la validation

juste une précision, je sent que l'intro n'est pas vraiment la Gludio actuelle, peut être est celle d'il y a quelques dizaines d'années, en tout cas ce n'est pas la Gludio de ce serveur
Si tu pouvais nuancer ce passage légèrement pour que ca colle un peu mieux avec une Gludio DE; ou qu'on pense que ca se passe il y a des années, merci ^^

Intro et modification nécessaire effectué ô GM tout puissant

Alors apres une longue lecture tres interessante et palpitante, car c'est une histoire fort bien ecrite.

Plusieurs points sont à revoir pour etre coherent sur le serveur.

Aucun Rp vampire n'est accpeté sur Azurya. A n'importes quel degres que ce soit.
Même si ils existent en rp sur le serveur. Ils ne seront jamais representé par de PJ (sauf cas d'event).

J'ai un peu le même probleme avec l'histoire de la dague "ensorcelée".
Point qui pourrait etre validé si il n'y a pas de perte de controle du personnage ou prise de controle de la dague (double personnailité en gros).
A toi de preciser un peu plus la nature de la relation entre la dague et ton perso si tu veux absolument garder cette histoire.

Autre point la dague qui se déplace toute seule dans la main du perso.
Ca c'est trop a mon gout, et surtout que cela pourra etre utilisé en RP plus tard.
Je suis contre donc il faut supprimer ce passage.


Et pour finir, mais je pense que tu en es bien conscient.
Ton Pj est un cas typiquement d'hérétique. Meurtre de plusieur sombre, souillure avec une pale, etc...

Je te conseil donc de lire attentivement toute les regles du serveur au sujet de ce genre de RP et des risques que cela comporte.

Pour des problemes de coherence de RP. Les GMs (et seulement eux) se laissent le droit de vie ou de mort sur les persos qui ont ce genre de RP.

Le jour ou ton Pj se fait capturer par un autre Pj et qu'il est mené au temple de Nossta, dis toi bien que ton Pj a de grande chance pour mourir en rp à la suite de son jugement devant Mitraell ou Ganossa.

Voila tout est dit, à toi de jouer.

Voila voila alors les divers problemes concernant mon vampirisme aigue est réglé, j'ai ensuite enlever la partie concernant la dague qui se deplace toute seule

De plus j'aimerai éclaircir le sujet de la dague, il n'y aura pas de perte de controle du personnage ni de prise de controle venant d'elle , elle a juste une conscience qui lui ai propre et choisi qui est digne de la porter.

Pour le type de personnage hérétique ... il est vrai que j'ai tué quelqu'un de mes fréres soit dans des experiences concernant les poisons ( ) et d'autre parce qu'il était faible, les sombres ne doivent en aucun cas etre faible et il s'averent que ceux mort par ma lame l'étaient trop pour vivre .... mais si pour me racheter auprés de mére je le ferai ....

et concernant ma souillure avec la pale , je l'ai juste manipuler afin d'arriver a mes buts

J'espere que sa vous aura convaincue et sinon je remodifierai avec plaisir

Le BG n'est que le passé du perso et en decoule un Rp qui se fera IG.

Si ton Rp est de se racheter et qu'il reste strictement dans les saintes paroles des tablettes de Mitraell (donnée par Shilen elle même) alors tu n'as pas a t'inquieter des consequences liés au Rp hérétique.
Mais il est certain qu'il devra rester discret sur son passif dans le cas contraire, cela risque de devenir tres compliqué pour ton perso.
De même si il s'ecarte encore une fois des saintes paroles, que cela soit dans un but precis ou pas.

[Validé]