[sombre] Maedhros

Prénom : Maedhros

Nom : inconnu

Race : Sombre

Métier visé : Chevalier, pour être garde du corps d’une prêtresse, d’une personne de la noblesse. Peut avoir le profil pour faire une carrière militaire mais a plus de chance de réussir en tant que barde auprès de la haute société.

Age : semble être sorti de l’adolescence et posséder environ 18-19 ans, mais possède en âge humain 80 ans environ.

Alignement : Loyal mauvais. Maedhros respecte sa parole d’honneur et la hiérarchie de sa société mais cela ne le gène pas de mentir à ceux pour qui il ne porte aucune estime, même s’ils sont sombres comme lui. S’attaquer à des personnes plus faibles ne le gène pas, tant qu’il a un motif pour justifier son acte. La souffrance gratuite il ne connaît pas, même s’il est prêt à torturer ou tuer ce n’est que pour une bonne raison. Travailler en groupe ne l’embête pas, mais il faut que cela puisse aider son intérêt personnel ou bien simplement qu’il en ait reçu l’ordre. L’amitié est sacrée pour lui, jamais il n’en brisera une, sauf sous cas exceptionnel.


Caractère : Maedhros est quelqu’un de loyal, jamais il ne trahira un serment qu’il a fait, mis à part quelques cas personnels vraiment justifiés, mais cela ne s’est jamais produit jusqu’à présent et ne se produira jamais il pense. Ce jeune sombre porte une foi immense pour sa mère Shilen. Une prêtresse lui a tendu la main lorsqu’il était tout jeune et elle a su lui donner l’amour pour Shilen. Il ne remettra jamais en cause la décision de l’Eglise, elle est toute puissante pour lui, autant que la Reine. Il a une idée fixe sur ce qui est le bien et le mal, ainsi que sur le statut des autres races, mais parfois il sait fermer les yeux sur ses pensées et les préjugés, mais assez rarement. Il est une personne sereine qui est peu atteinte par le doute. Shilen guide ses pas et il ne pense pas qu’elle essaierait de mener à perte l’un de ses enfants. Il ne connaît pas la peur, pour lui une personne qui a peur est déjà morte, ce qui explique que se jeter dans un combat même perdu ne le gène pas, il est fait pour se battre après tout alors il ne doit pas fuir, jamais. Son but est de protéger et d’encaisser sans reculer d’un pas. S’il doit tomber pour accomplir cet acte, il tombera, mais il tombera en emportant le plus de personnes possible avec lui. Maedhros garde le plus souvent son sérieux, il a grandi avant l’âge et cela se voit, il n’a jamais un comportement de gamin, mais il sait sourire et même rire. Il lui arrive parfois de s’amuser avec ceux qu’il considère comme des amis mais, comme toutes les bonnes choses, la distraction ne doit pas être privilégiée au reste. Cependant il n’aime pas la solitude, cette dernière lui rappelle des mauvais souvenir. Il préfère la compagnie à la solitude. Il arrive que Maedhros soit impulsif, mais la plupart du temps il sait garder son calme et sait écouter, mais il y a des limites à ne pas dépasser. Il reste froid aux insultes et à certaines remarques, mais insulter sa déesse est quelque chose qu’il ne faut pas faire. Maedhros possède une grande passion pour tout ce qui touche à l’art. Il ne peut voir les peintures, mais il peut écouter les chants et les diverses musiques ainsi que toucher les sculptures. Lui-même chante, il possède une voix ténor au joli timbre, et sait jouer de la harpe et de l’orgue. Certaines personnes disent qu’il se comporte comme un elfe à apprécier ces stupidités mais il n’en reste pas moins quelqu’un de très fidèle à son peuple et à sa déesse. Puis il pense que la musique a aussi une place dans sa société. Maedhros est aveugle pas sourd, sa cécité lui a permis d’aiguiser son odorat ainsi que son ouie, ce qui lui permet de se situer par rapport aux personnes qui l’entourent, mais ses seuls problèmes sont les assassins et les archers. Les archers agissent de loin et lui ne peut rien faire contre eux. Les assassins agissent de très près mais ils possèdent une dextérité sans pareil et savent marcher sans faire un bruit et même Maedhros ne les entend pas venir, il peut juste sentir le froid de la lame qu’un assassin peut glisser sous sa gorge. Mais la plupart du temps il est accompagné de sa louve et elle est ses yeux, elle observe, cherche et ressent le danger pour lui, puis elle est dotée d’un odorat très respectable, ce qui l’aide assez souvent.

Description physique : Maedhros n’est pas un sombre gâté par la nature. La première chose frappante lorsque l’on croise sa personne est sa petite taille. Il est beaucoup plus petit que la plupart des sombres, ne dépassant tout juste que les 160 centimètres, les autres sombres le dépassant d’au moins une tête voir plus. Cependant le jeune sombre ne peut se rendre compte des regards qu’on lui porte car il est aveugle. Depuis sa naissance, du moins lui a-t-on dit, il est frappé de cécité, ses pupilles et iris d’un blanc presque translucide en sont la preuve. Certains trouvent ses yeux blanc beaux, d’autres les trouvent effrayants, chacun a son avis personnel. Comme la plupart des membres de son peuple, Maedhros possède un visage aux traits fins et longs, mais il n’est pas un canon de beauté, loin de là. Bien que son visage ait une certaine beauté en soi, il est recouvert par endroit de cicatrices, marques d’un passé plutôt rempli de combats. Son nez, ayant été cassé dans le passé, est un poil aplati mais n’en reste pas moins fin comme celui de ses frères et sœurs. Sa chevelure est d’un blanc de neige immaculé, contrastant avec la couleur sombre de sa peau. Ses cheveux mi-long sont coiffés en brosse et rejetés en arrière. Ils tiennent seuls et Maedhros n’a pas besoin de se coiffer, si ce n’est que passer sa main dans sa chevelure de temps à autres. Malgré sa faible taille, le jeune sombre sans nom possède une carrure imposante. Il est doté d’une puissante musculature et de larges épaules, héritage d’un dur entraînement quotidien durant toute son enfance et son adolescence. Ses bras et ses cuisses sont plus larges que celles de ses frères et sœurs, son buste gonflé et ses épaules plus volumineuse. Ses trapèzes, maintenant son cou et son dos, sont assez développés lui valant parfois l’appellation de « bœuf » mais cette musculature lui évite certaines mésaventures car il est extrêmement difficile de lui briser la nuque en essayant de lui tordre cette dernière. Ses muscles lui forment une sorte de carapace lui permettant d’encaisser le plus de coups possibles, l’armure lourde qu’il vêtit venant protéger cette dernière. Même si ses mains puissantes témoignent d’une carrure de bœuf faîte pour encaisser n’importe quel choc, elles témoignent d’une extrême douceur et sont habiles. Car en plus des arts du combat Maedhros se passionne pour la musique et le chant, ses instruments étant l’orgue et la harpe.

Signe(s) particulier(s) : Petite taille (160 centimètres), yeux d’un blanc témoignant de sa cécité. Musculature impressionnante. Porte en permanence une petite harpe en argent accrochée à sa ceinture ou dans son dos. Est souvent accompagné d’une louve qui sont ses yeux et sa lame, mais qui n’en reste pas moins son amie la plus proche.

But(s) : Servir sa déesse du mieux qu’il le peut ainsi que son église. Comme tout sombre, il veut la gloire de son peuple ainsi que sa gloire personnel. Il est parti de rien et a commencé dans la boue et la souillure mais a su se relever, grâce à l’aide d’une prêtresse, et il compte ne pas s’arrêter à son état actuel. Il ne possède aucune famille ni de nom, c’est donc un sombre parmi tant d’autre dans la masse, mais il aspire à se faire reconnaître.

Rapport avec la race: Son peuple est quelque chose de cher pour lui. Mais il ne considère pas comme sombres ceux qui se sont détournés de la bienveillance de leur mère, il ne considère pas ces hérétiques comme ses frères et sœurs, mais cela peut arriver qu’il en côtoie mais cet acte justifiant un intérêt personnel ou une mission. Mais il arrive aussi qu’il haïsse certains sombres de son peuple et qu’il ait des différents avec eux. Les nains sont de braves forgerons dont il faut savoir reconnaître la maîtrise de la métallurgie. Comme tout guerrier qui se respecte, il sait que s’il souhaite avoir un équipement digne de ce nom il ne devra en aucun cas se mettre le peuple nain à dos. Les orcs sont des brutes épaisses qu’il a du mal à apprécier et par-dessus tout il ne vénère pas le même dieu que lui. Les elfes ont renié leur mère protectrice et se sont détournés d’eux, ils sont par nature des ennemis. Quant au peuple des humains, ils sont bien sur inférieurs aux sombres, cela va de soi mais certains individus arrivent à se démarquer de la stupidité qui habite ce peuple. Les humains priants le père des dieux peuvent faire des alliés potentiels et même des camarades mais dans des cas exceptionnels. Il n’a encore jamais rencontré un humain vénérant leur mère.

Histoire :

Les jeunes sombres de l’orphelinat couraient dans tous les sens, s’amusant dans la rue, sous l’œil qui se voulait bienveillant de leur surveillant. Ce dernier, un sombre adulte, se tenait adossé au mur, vêtu d’une simple tunique noire et d’un pantalon de la même couleur. Il portait, accroché à son vêtement, un insigne désignant le nom de l’orphelinat où il travaillait. Ses yeux suivaient les moindres faits et gestes des jeunes sombres, âgés de 13 à 60 ans pour le plus vieux.

Un petit cri de stupéfaction se fit entendre, le sombre se précipita alors vers la source. Il découvrit cinq ou six orphelins tous regroupés autour d’un tas de tissu en piteux état. Au milieu de ce nid d’étoffes boueuses un bébé sombre.

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Quelqu’un frappa à la porte. Une voix féminine répondit, invitant la personne à entrer dans la pièce, une petite salle pourvue d’un grand bureau en bois de chaîne, un tissu, d’un bleu plus sombre que le bois, recouvrant ce meuble. La sombre était assise dans un siège et avait les yeux rivés sur une pile de papiers sur son poste de travail, la plume à la main. Elle leva les yeux de son ouvrage et regarda un des éducateurs du centre entrer, tenant par la main un jeune sombre assez petit de taille. Son visage était recouvert d’hématomes et ses vêtements déchirés par endroit. Un mince filet de sang coulait au coin de sa bouche. Ses deux petits poings étaient refermés. Les yeux blancs du petit étaient dirigés vers la directrice du centre comme s’il pouvait la voir de ses yeux aveugles. Elle soupira :

- Maedhros...Qu’a-t-il encore fait ?

- Il s’est encore battu avec d’autres pensionnaires. Beaucoup l’accusent d’avoir commencé mais lui n’a rien dit quant à sa version des faits.

-Maedhros...Maedhros... à (Je pense ne pas m'être trompé en mettant un "à" ) peine 30 ans et tu poses déjà tant de problèmes. Nous t’élevons et voilà comment tu nous remercies... Qu’allons nous faire de toi, ta cécité t’empêche de lire et d’écrire, tu ne peux travailler de tes mains car tu ne peux voir. Regarde l’état dans lequel tu te trouves, même l’armée ne voudrait pas de toi comme soldat, qui voudrait d’un soldat aveugle ? Tu ne sers à rien Maedhros... à (idem) rien. Tu es la honte de notre peuple. Tu es inutile.

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Le soir était tombé, tous les pensionnaires se trouvaient dans leur lit, se reposant après une journée souvent fatigante. Les jeunes qui avaient plus de 44 ans commençaient déjà à se spécialiser dans un domaine pour se rendre utile à la société. Maedhros était âgé de 35 ans, mais il n’était encore bon à rien. Il n’aimait pas ce lieu, il n’aimait pas les autres jeunes sombres du pensionnat, il l’embêtait trop souvent, profitant de sa cécité pour le frapper à plusieurs sans qu’il ne sache jamais qui en étaient les auteurs. Mais il répliquait, du mieux qu’il pouvait. Le couvre feu était passé mais le jeune Maedhros n’avait pas sommeil, sa joue lui cuisait encore. Il méditait à de nombreuses façons pour faire payer à ceux qu’il considérait comme ses ennemis à l’intérieur de ces murs, ainsi qu’à mille professions qu’il se sentait d’accomplir pour se rendre utile et arrêter d’être un poids.

Une douce voix perça ses rêveries. Ses oreilles pointues étaient dotées d’une ouie beaucoup plus aiguisée que celles de ses congénères. Il tendit son oreille et écouta la voix angélique chanter au milieu de la nuit. Le son provenait de la fenêtre. Il se leva et sans faire un bruit s’en approcha. La voix provenait de l’édifice qui se tenait près de l’orphelinat, une prison. Le ton de la voix ne ressemblait pas à celui de ses frère et sœurs, c’était celui d’une elfe, une de la race des traîtres que l’on devait à tout prix exterminer, du moins c’était ce qu’on leur enseignait. Mais sa voix n’en était pas moins belle et envoûtante. Il resta debout prêt de la fenêtre.

La voix continua de se faire entendre quatre nuits d’affilées, puis la cinquième nuit il n’y eut plus aucun son, plus du tout.

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Maedhros tâtonna sur la table de nuit qui se trouvait à côté. Sa main découvrit une statuette de Shilen en acier. Il s’en empara dans la pénombre et répliqua aux insultes qu’on venait de lui lancer :

- J’ai pas peur de vous... Vous êtes que des minables, vous ne m’effrayez même pas ! Je vous attends !

Son cœur s’était emballé, ses pulsations se faisant plus vite, il savait qu’il n’allait pas tarder à frapper. Son étau se resserra autour de la statuette en métal. Le premier choc arriva, on le frappa dans les côtes flottantes, lui coupant ainsi le souffle mais il ne broncha pas et ne dit aucun mot. Le deuxième choc ne tarda pas, on le frappa à la tête cette fois ci, en plein nez, ce dernier craquant dans un bruit sourd, le sang commençant à affluer. Mais il s’était juré de ne pas céder, il se tint encore debout prêt à recevoir la prochaine attaque. Mais son nouvel attaquant fit une erreur, il poussa un petit soupir avant de lever son bras pour frapper Maedhros. Ce dernier le repéra et en profita pour se jeter sur lui, abatant sa masse de fortune sur le crâne de son adversaire. Un bruit sourd, ce fut le seul son qu’il entendit, pas même un hurlement. Puis ensuite le bruit d’un corps qui s’effondre au sol, suivi de peu par le hurlement de nombreux enfants d’âges différents. Il avait peut être frappé trop fort. Il avait frappé trop fort, en écoutant autour de lui il comprit que l’autre sombre était tombé inconscient au sol, d’autres le disaient mort, mais tous avaient peur de la mare de sang qui s’étendait aux pieds de Maedhros. Il sentit sous ses pieds nus le liquide chaud et poisseux. Il se pencha et toucha à tatillon le corps immobile su sombre. Sa main vint se positionner juste au dessus de la bouche de ce dernier. Aucun souffle ne venait caresser la peau de sa main. Il s’affola. Il avait tué. Sans réfléchir, il se leva et se précipita hors de la chambre, dévalant les escaliers en courant. Il connaissait le pensionnat par cœur, c’était son foyer, là où il avait grandi, mais il s’enfuit de ce lieu, il n’avait que 41 ans.

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Une prêtresse marchait le long des rues, distribuant des prières pour ceux qui le souhaitaient. Elles réconfortaient les plus démunis, leur expliquant que Shilen ne laisserait jamais tomber l’un de ses fils ou de ses filles. Certaines personnes de l’aristocratie sombre critiquaient cette prêtresse qui préférait faire la prière et aller voir les plus démunis, que s’occuper des nobles et des dirigeants de la capitale. Mais c’était un acte qu’elle tenait à cœur.

Son regard s’attarda sur une petite silhouette, allongée contre un mur, recroquevillée en position foetale. Elle s’en approcha et découvrit quelque chose qui lui fendit le cœur. Un sombre, ne devant pas avoir plus de 44 ans était allongé. Il était tout boueux et crasseux et seulles quelques loques lui servaient de vêtements. Il était horriblement maigre, signe d’une pauvre nutrition. Elle s’accroupit face à lui, ce dernier relevant sa tête vers elle. Il ouvrit ses paupières et deux petits yeux blancs lui lancèrent une sorte de regard suppliant.

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- Maedhros !? Où es-tu passé encore ? Maedhros ?

La prêtresse marchait le long des couloirs de son église dédiée à Shilen, elle recherchait son jeune protégé, un sombre qu’elle avait recueilli voilà un peu plus de 15 ans. Un jeune sombre atteint de cécité et de faible taille par rapport à la moyenne. Elle l’avait trouvé en piteux état mais il s’en était bien remis depuis, il recommençait même à retrouver espoir. Shilen aidait toujours ses enfants. Elle adorait cet enfant, elle l’aimait beaucoup, elle le considérait presque comme son propre fils. Il l’accompagnait lorsqu’elle sortait en ville faire les prières pour le peuple, il restait près d’elle lorsqu’elle allait prier devant la statue dédiée à la grandeur de Shilen. Dès qu’il pouvait donner un coup de main dans l’église, il le faisait. Il y avait pas mal de réparation à faire à l’édifice à cause de son ancienneté. Maedhros, malgré sa cécité, faisait du mieux qu’il pouvait pour les aider, il leur répétait qu’il voulait être « utile ». Il était vraiment charmant et devenait un jeune homme. Elle pensait qu’il avait beaucoup d’avenir. Elle aurait aimé voir ce qu’il allait finalement devenir, mais elle savait que ses jours étaient comptés, elle était atteinte d’une maladie qui la mènerait à la mort et rien ne pourrait y changer.

Elle le découvrit enfin, dans la cour intérieure du petit monastère. Il s’entraînait comme à son habitude, lorsqu’il avait du temps de libre. Il s’entraînait tout le temps, tous les jours, il n’arrêtait juste pour aider la prêtresse et les autres personnes appartenant à l’église. Les chevaliers protecteurs de Shilen, ceux qui protégeaient l’église et les prêtres et prêtresses, avaient tous accepté de le former dès qu’ils le pouvaient.

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Maedhros était assis sur une chaise, tout près d’un lit dans lequel reposait la prêtresse qui l’avait recueilli. Elle était mourante et n’allait pas tarder à partir rejoindre leur mère. Une louve albinos était allongée aux pieds du jeune sombre, âgé de 76ans. Il l’avait trouvée quelques années auparavant et l’avait apprivoisée. Elle était ses yeux désormais, elle le suivait partout. Une sorte de lien s’était tissé entre le sombre et l’animal. Maedhros avait sa main posée sur celle de la prêtresse dont la vitalité ne cessait de s’échappait. Elle tourna son visage vers lui et lui offrit un sourire qu’il ne put voir. Elle lui souffla :

- Maedhros...S’il te plait, joue moi de ta harpe, elle m’apaise...

Maedhros retira sa main et prit l’instrument en argent qui était accroché à sa ceinture. C’était un cadeau que lui avait offert la prêtresse car il était très doué pour la musique et le chant. Il jouait parfaitement de l’orgue, la harpe n’avait plus de secret pour lui et il se débrouillait au violon. Ses doigts commencèrent à effleurer les cordes tendues de l’instrument, jouant une petite mélodie.

A la fin de sa musique, la prêtresse ne bougeait plus.

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Voilà 4 ans que la prêtresse était morte. Il était resté ces 4 années dans le même lieu, aidant à terminer les rénovations à faire pour les bâtiments. Mais il les avait tous prévenus de son départ imminent. Plus rien ne le retenait ici, il devait aller faire sa vie, comme le lui avait fait promettre la prêtresse sur son lit de mort. Elle lui avait fait promettre qu’il ferait tout pour être heureux. Il devait tenir sa promesse. Il n’était plus inutile comme avant, il devait trouver sa place.

A 80 ans, il quitta le petit monastère avec une faible bourse à la ceinture, une vieille armure rouillée, un bouclier, une épée, sa harpe pour toute possession. Sa louve, nommée Fantôme, le suivait.

Alors la..... chapeau bas.

Bg super complet, super interessant et parfaitement cohérent au BG race et serveur.

[VALIDE]