[BG naine] Celiana

Prénom : Celiana

Nom : Denus

Race : Nain

Caste : Belier

Jeune naine de quarante ans, Celiana du haut de ses 1.23 mètres et malgré ses trente petit kilos est une spoilieuse courageuse. Elle sait rester neutre dans les conflits et respecte toutes les autres races.

Pourquoi une spoilieuse, son histoire :

Quand j’ouvris les yeux ce matin là, je vis le visage statufié, comme pétrifié d’effroi, le visage de mon oncle Théodorus. Ma tante Serinia se tenait à côté de lui, les yeux remplis de larmes. Elle me tendit des bijoux. Ils appartenaient à ma mère. Je compris à cet instant que je venais de perdre mes parents.

Mon père, Icarus Denus, et ma mère, Celia, étaient des collecteurs de matériaux en tout genre. Ils parcouraient les terres alentours, toujours avides de nouvelles découvertes, pour ramener au village les éléments nécessaire à la fabrication d’armes, armures et bijoux. Cela faisait quinze jours qu’ils avaient quittés le village. Leur voyage devait durer dix jours maximum et c’est pourquoi quelques amis accompagnèrent mon oncle partit à la recherche de son frère et sa belle-sœur. Si mon oncle décida de les retrouver c’est qu’il avait besoin des précieux matériaux pour continuer à faire tourner la forge. Ses stocks étaient au plus bas et les commandes affluaient. Je compris cela que bien plus tard en apprenant à connaitre cet homme. La forge et le commerce comptaient avant tout, mais pour le bien de la famille, pour la prospérité et pérennité du village.

Il m’expliqua brièvement les circonstances probables du décès de mes parents. Pris dans une tempête de neige, ils n’ont pas eu le temps de se mettre à l’abri. Ce sont donc mon oncle et ma tante qui s’occupèrent alors de moi comme l’avait demandé mes chers parents au cas où ils leur arriveraient malheur. J’avais dix ans.

Les années qui passèrent furent pour moi difficile. Étant garçon manqué depuis mon plus jeune âge, mon oncle Théodorus s’obstinait à vouloir m’apprendre le métier de la forge. Ses intentions étaient bonnes mais je crois qu’il voyait en moi, le fils qu’il n’avait jamais eu. Même si je reconnais que s’est un véritable art que de créer de nouvelles armes et armures, toujours plus brillantes, cela n’en reste pas moins des objets de guerre. Et la guerre reste la guerre avec ses morts et atrocités. Mais dans notre monde entre la lumière et l’ombre nous ne pouvons l’empêcher et cela permet à notre village de prospérer en toute quiétude.

Ma tante Serinia voyait bien que c’était un métier trop dur pour une jeune fille frêle comme moi. Elle était douce et aimante. Elle comprit rapidement que mon souhait le plus cher était de devenir une chercheuse de matériaux, de prospecter de nouvelles terres comme mes parents. C’est ce que je voulais faire depuis leur mort pour que celle-ci ne reste pas vaine, pour ne jamais les oublier. Je voulais qu’on dise de moi en rentrant au village : « Regardez ! C’est la fille des Denus. Comme ses parents elle arpente les contrées les plus éloignées pour notre cher village. Quel courage. »

A vingt ans, après avoir insisté longuement auprès de mon oncle, je commençais à apprendre ce que je rêvais de faire. Mais je n’ai pas eu à apprendre longtemps. Je crois que c’est inscrit dans mes gênes. Aujourd’hui je parcours le monde d’Azurya pour collecter tout ce dont nous avons besoin. Je passe par Giran, ville du commerce et où mon oncle m’emmenait. Là où j’ai croisé les différentes races de ce monde, les guerriers les plus terrifiants, tous ces êtres sans qui nous ne survivrions pas et qui sans nous ne pourraient pas se battre.