Silycis[Humain]

Le soleil se levait sur le champ de bataille, des soldats en piteux états évacuaient les blessés. Des corps étendus sur une centaine de mètres, tous alignés dans une énorme tranchée creusée récemment. Un prêtre vêtu de noir se tenait la, debout face a la fausse. Ses mains recouverte de sang tenait fermement un livre, les yeux fermes il répétait inlassablement le même passage depuis la veille, pour chaque corps. Une épée range dans son fourreau, lié à un ceinturon qui faisait le tour de taille du Prêtre, une longue balafre lui traversant le visage. Il n’avait souhaite rien de tout cela, il n’était pas venu pour se battre, mais c’est ainsi, il y a des choses qu’on ne peut éviter. Il fit quelques pats le longs de la fausse, puis s’arrêta, observant le corps d’un jeune homme, il lui donnait 18 années si se n’est moins…

Les portes s’ouvrirent violement, claquent contre les murs, le moine marchait d’un pat pressé. Un jeune garçon se trouvait assis au bout de la pièce au pied d’une étagère, a ses genoux se trouvait un livre, s’éclairent avec une bougie. Le moine l’empoigna vivement par l’épaule et le traîna dans la cours du monastère par le col injuriant le pauvre garçon.
Les yeux fermés, recroquevillé au milieu de la cour, les gravillons craquelant sous les pats des moines et des jeunes apprentis trop curieux. Doucement il ouvrit les yeux, dés cet instant tout s’enchaîna, un moine le leva et le ligota face contre le poteau.

-Le plus ancien des moines lui cria : La curiosités est un vilain défaut Silycis !

Un instant après, le premier coup de fouet lui arracha un long râle de douleur, ainsi que les neufs autres qui suivirent.


Beaucoup de soldats vinrent parler à Silycis, le Prêtre… La plus part d’entres eux l’interrogeaient sur les morts, tous cherchaient un ami, un frère... Puis il y a ceux qui venaient se confier a lui, plein de remords, l’interrogeant, se demandant si ils avaient vraiment choisis la meilleures des solutions. Impassible, Silycis écoutait; lui n’avait personne a qui aller parler pour dire se qu’il avait sur le cœur, lui qui avait souhaité une vie de servitude a Einashad par le billet de l’église, aujourd’hui il se retrouvait ici, les mains souillées du sang d’hommes dont il ignorait tout. Enfin le dernier finit son long discours, il n’avait presque rien n’écouté de son récit, mais de toute façon, il racontait la même chose que les autres. Il se leva lentement, observant de loin la fausse.
Un homme embrasa la torche et vint l’apporter a Sylicis, les survivants se recueillerent un instant devant les corps.

Agé a peine de 15 ans, Sylicis somnolait sur un lit de paille, sa mère était assise sur une chaise, elle sortait une par une les pièces d’une bourse, les empilant sur la table par paquet de dix. Son père rentra dans la maison en transe, essoufflé, sa mère avait beau lui dire de se calmer rien n’y faisait, il ne cessait de regarder par la fenêtre. Quelqu’un toqua à la porte, le bruit d’une foule en délire se faisait entendre depuis l’extérieur. La porte fut forcée…

-Sylicis ?

Il ouvrit brusquement les yeux, la torche a la main, l’homme l’invita d’un geste de la main a la jeter dans la fausse. Il avenca de quelques pats, les corps avaient été embaumés, il tendit le bras au dessus du trou et laissa la torche lui glisser de la main. Très vite les corps s’enflamméres, puis après 3 jours passés en ce lieu, le groupe de survivant se mit en route pour rentrer chez eux, une dernière fois Silycis se retourna pour regarder le brasier.

La place du village était pleine, les gens se bousculaient pour voir le spectacle. Au premier rang se trouvait Sylicis maintenu par deux hommes qui le forçaient à regarder la scène.
Son père gisait au bout d’une corde, se balancent d’avent en arrière, et sa mère brûlait sur un bûcher. Des larmes lui coulaient le long des joues, il se débattait, voulait aller l’aider, mais c’était déjà trop tard, la pauvre femme fut emportée par les flammes.

Enfin il embarquait sur le navire, de loin il saluait ses quelques compagnons, il partait refaire sa vie, oublier se qu’il avait fait, se vouer enfin a Einashad sans passer par le billet des armes, la ou personne ne saurait se qu’il a fait… Mais il partait aussi pour rencontrer un homme qui pourrait lui apporter des réponses sur la condamnation de ses parents.