Prénom : Lysandre Kheyil
Race : Humaine
Age : 19 années
Alignement : Loyal Neutre
Profession: Guerrière
Caractère : Sensible, amicale, directe parfois, enjouée, chaleureuse, spontanée, etc.
Description physique : Des cheveux bruns, des prunelles sauvages de couleur noisette, une peau satinée d'un parfum du printemps, un corps proportionnellement à sa grandeur, solide et robuste pour le combat.
Signe(s) particulier(s) : Cicatrice sur son bras gauche, au poignet.
But(s) : Vivre et choisir ma voie à moi.
Passé :
Lysandre est née au village humain appelé anciennement : l'Île aux Murmures, sur les terres d'Azurya. Elle pu avoir droit à une belle enfance, digne de deux parents. À ses 16 ans, son père devait faire un voyage en mer. Fier Paladin qu’il était. Et Lysandre a commencé à s’entraîner, pour devenir ce qu’elle a toujours rêvé d’être, une guerrière de respect, et suivre ainsi les traces de son père.
Par la suite, elle repassait toujours au village pour revoir sa mère. Celle-ci continuait de recevoir des lettres de son époux en mer. La première lettre, fut agréable à lire, ainsi que la deuxième, mais la dernière, fut un peu plus difficile à lire, et à vivre également. Son décès a été annoncé par son commandant dans cette dernière lettre.
On attendait toujours que le voyage soit terminé, et que le bateau revienne au quai, pour nous ramener le corps afin qu’il soit enterré. Et on attendait, certes encore...
L'Île aux Murmures
Été 1773
Tout semblait calme, paisible et bien tranquille. Un petit village reculé de la carte, épaulé d’une végétation et d’une faune téméraire. Aux abords se tenait un cercle de pierres, une académie pour ceux pratiquant la magie. Plus loin dans la forêt, il y avait les ruines d’un établissement appelé l’Orphelinat, et plus loin à l’intérieur de la forêt, se trouvaient les ruines elfiques qui existaient depuis très longtemps..
Tout était bien tranquille, jusqu’au moment où une famille donna naissance à leur premier bambin. On entendit un petit cri, voire un hurlement d’un bébé naissant. Dans les ruelles circulaient des rumeurs sur la naissance d’un nouveau né, tel un petit rayon de soleil qui illuminerait nos cœurs comme un signe d’espoir du destin.
La plupart l’avait souhaité. D’autres, passèrent leur chemin en rejetant toute approche. Quelques personnes se déplacèrent pour venir saluer la petite famille, d’autres pour venir offrir quelques présents et des félicitations ou quelques-uns étaient juste un peu curieux de voir son petit visage de porcelaine..
« Comment allez-vous la nommer ? » dit une dame du village.
« J’hésite encore, mais elle pourra hériter d’un joli prénom. » dit la mère en souriant.
« Lysandre. » répondit après quelques instants, la mère à la dame.
« C’est un joli prénom, elle vous remerciera un jour. C’est une jolie petite fille, m’dame que vous avez là. » dit la dame.
« C’est un cadeau de la nature. Mais surtout, merci beaucoup. » dit la mère.
Quelques mois auparavant, cette même famille attendait un enfant. Mais, par pure malchance, l’enfant est mort à l’intérieur du ventre de sa mère. Étant donné, que la mère avait trouvé un prénom ; il lui semblait en mesure de l'attribuer au prochain bambin, qui pourrait voir le jour sous l’emblème de ses yeux.
On pouvait apercevoir le petit regard de la bambine, recouverte à l’intérieur d’une couverture, ses prunelles couleur noisette ne sachant plus du tout où regarder tellement le paysage lui semblait grand. La mère de Lysandre regarda un instant son mari, puis lui adressa un petit sourire rempli d’une certitude d’amour.
Le cercle de pierres
Automne 1782
À l’âge de 9 ans, Lysandre représentait l’enfant prodige que ses parents espéraient tant un jour. Un enfant qui a le désir de vivre, qui n’a pas le sentiment d’abandonner même si parfois, la situation peut sembler perdue d’avance, qui a le courage de protéger ou de rendre justice sans véritablement connaître ses forces ou même ses faiblesses au final.
Elle venait souvent s’amuser au cercle de pierres, tout près du village. Équipée d’une petite épée faite de bois et d’un petit bouclier, elle chassait les petits orcs qui longeaient le territoire des humains. Du moins, le village natal. Ces pestes venaient voler nos récoltes durant la nuit quand le silence régnait sur le village et quelques équipements pour la chasse. Le pourquoi, qu’ils étaient maintenant armés depuis quelques décennies.
Les ruines elfiques
Hiver 1788
Bien que la petite famille ait suivi les nombreuses saisons qu’ait connu le village, l’hiver demeurait la saison la plus fraîche de toutes les autres. Il était plus difficile pour les récoltes de favoriser la repousse des aliments. Et comme le froid s’installait sur les terres des hommes, les animaux cherchèrent un endroit où se réfugier à cette époque de l’année. La viande se faisait de plus en plus rare. Il n’y avait qu’un seul moyen pour survivre à nos besoins.
-La chasse.
C’est ce que fit Lysandre.
Elle venait tout juste de célébrer son quinzième anniversaire avec ses parents. Elle rassembla un petit groupe de personnes, et prit le chemin en direction des vieilles ruines elfiques. Plusieurs bêtes sauvages se cachaient dans ces ruines afin de vivre plus longtemps, de façon à ce que le froid ne les atteigne pas.
La plage
Été 1792
« Père, vas-tu me rapporter un coquillage en souvenir de ton si long voyage ? » dit Lysandre, sur un ton plutôt triste de regarder son père partir très loin, sans savoir vraiment s’il allait être de retour un jour.
« Oui, ma puce, je te promets que je te rapporterai quelque chose à toi, et à ta mère. » dit le père, également sur un ton triste ; ne désirant pour rien au monde quitter le nid familial.
« Père, pourquoi nous quittes-tu ? » dit la fillette.
« C’est l’armée, ma puce. Je n’ai guère le choix. Le général du clan, nous demande d’explorer un peu plus loin sur des terres qui nous sont inconnues. Peut-être, trouverons nous ce que nous cherchons réellement. Peut-être pas non plus. » dit le père.
« Je t’aime, papa. Tu vas me manquer. Je te promets qu’à ton retour, je serai en compagnie de maman, et je serai devenu ce que tu as toujours rêvé que je sois. Une guerrière qui porte la foi à l’intérieur de son cœur. » dit la jeune fille, désirant à tout prix lui plaire et le rendre fier.
« J’en serai ému. Et très heureux même. » dit le père.
« Je dois y aller. Reste près de ta mère et veille à sa sécurité. Au revoir. » dit le père, une larme coulait de ses yeux.
Il avait déjà embrassé et quitté sa femme, quelques minutes plus tôt. Il allait prendre le bateau tout près du quai. Lysandre le regardait partir.. en souhaitant qu’il revienne.
Mais ce jour, n’arriva certes jamais...