Histoire de Setsuna Alti'ui

1er Acte : Pour la gloire de Mère.

Dans une cité sombre lointaine, une guerre civile avait éclaté chez les êtres de l’ombre. Les adorateurs de Shillien opposés aux fidèles de Gran Khayn. Cette guerre de religion fit de nombreuse victime au cours des cinq dernières années, chacun des deux camps se battant jusqu'à la mort pour ses idéaux.

Des camps d’entraînement ont été créés chez les Shillenistes, afin que même les sombres lambdas puissent devenir un guerrier ou un mage puissant. Mais peut à peut, les recrues devenaient jeunes, très jeunes, peut être même, trop jeune, tirés des bras de leurs parents pour la gloire de Mère… Soran était l’un deux, un jeune sombre âgé de neuf ans seulement, lui et son groupe subissaient un entraînement rigoureux. La faiblesse n’avait pas sa place, leurs chefs de camps. Aliaal était un sombre âgé, impitoyable et sanguinaire, rappelant tout le temps les paroles de Mère.
De nombreuse fois, chaque jeune sombre devait se battre contre lui, avec une arme de son choix pour tester leurs progrès et aussi pour conforter sa puissance face aux jeunes yeux qui le regardaient. Soran montrait une combativité à toutes épreuves, mais manquais cruellement d’expérience, utilisant soit une dague, soit une épée, essayant même d’utiliser deux épées a la fois. Rien n’y faisait.

Aliaal reçu l’ordre d’envoyer ses recrues au combat, dans un endroit peu peuplé ou des traîtres envers Shillien avaient trouvé refuge pour fuir la volonté de Mère. L’attaque fut déclancher après un bref rappel sur les points a frappé, chacun des jeunes sombres devaient agir seul et ne pas faillir afin de gagner le respect et l’amour de Mère. Soran arriva au bâtiment qu’on lui avait désigné pour cible, il eu une étrange sensation, préparant son arc en armant une flèche, il avança rapidement devant la porte de la grande maison presque en ruine, entra en donnant un coup de pied a la porte et se trouva en face d’une femme sombre, âgée, mais magnifique, des trace de larmes sur ses joues. Soran resta figé, comme paralysé par la sombre, il pointa son arc en tremblant, la sombre le regarda avec des grands yeux, mêlant de le peur et de la tristesse dans son regard.

- So… Soran ?! c’est bien toi ?

Soran n’arrivais toujours pas à bouger, il la fixait sans un mot.

- Soran ! C’est moi ! Ta mère, tu ne te rappelles pas de moi ?! Tu nous as été enlevé il y a deux ans par ces maudits soldats pour leurs guerres stupides !

La sombre semblait paniquée, voyant son propre fils la menacer avec une flèche. Ce dernier eu comme un choc en lui au même moment où il avait entendu « C’est moi ! Ta mère ! », Elle ne mentait pas mais une autre voix raisonnait dans sa tête.

Tue la… tue la… tue la ! TUE LA !!! Pour la gloire de Mère tue la !!!

La flèche siffla un court instant avant de rencontrer le cœur de la sombre, le bout pointu ressortant au dos. La mère de Soran tomba à genoux, fixant son fils, les yeux remplis de larmes.

- So… *tousse* …Soran…

Elle tomba ensuite sur le coter, libérant un dernier soupir, ses yeux n’ayant plus d’expression, comme si quelque chose l’avait quitté… Soran laissa tombé son arc, il commençait peut à peut à avoir conscient de ce qu’il avait fait : il a tué sa propre mère sans aucune pitié.
Il reparti de la maison en courant, arrivant au point de rendez vous. Il annonça froidement qu’il avait éliminé la cible, ne montrant aucune émotion à son mentor. Mais intérieurement, il souffrait le martyr, haïssant de plus en plus ceux qui l’avaient poussé à commettre cet acte.

Acte 2 : Des amis perdus, un ange noir, une liberté gagnée.

Quatre ans se sont écoulés, Soran était devenu un jeune sombre fort et talentueux dans divers domaine, maniant timidement la magie ainsi que l’épée. Malgré les épreuves et entraînement épuisant, il s’était fait des amis dans son groupe, chacun rêvant de partir loin de ce camp, de ces combats, d’autres avaient peur du jugement de mère, d’autre semblaient aimer prendre la vie des autres, sans aucune pitié. La guerre avait transformer le territoire sombre en véritable champ de bataille, il y avait très peut d’habitations qui n’étaient pas encore rongé par les flammes, la population s’affaiblissait peut à peut dans les deux camps, mais un grand affrontement allait enfin désigné le vainqueur, mettant un terme à cette guerre de religion. Soran et ses camarades étaient prêt à se battre, les adultes de leurs camps aussi, Aliaal semblait se réjouir d’une victoire certaine, détaillant déjà de quel façon il allait tranché la tête de ces traîtres.

Le combat se déroula dans une ancienne ville sombre en ruine, les premiers cries s’entendaient déjà au loin, sûrement des idiots ayant tombé dans les pièges basiques mais mortels. Soran parcourait les rues, rapidement tout en restant prudent, il tua quelques soldats en utilisant des sphères de vents, réussissant à se sortir rapidement d’une situation dangereuse. Mais une fois arriver au milieu de cette ville en ruine, ce qui semblait être une place, son regard se figea, voyant tout ces camarades morts, des soldats commencèrent a l’encerclé, ne pouvant plus rien faire, n’ayant plus aucune issus, Soran voyait déjà la mort arriver pour lui, il n’aura jamais connus la paix qu’il avait tant souhaité.

Mais soudain, des sphères de vents d’une puissance incroyable frappa les soldats un à un, les tuants immédiatement, ne laissant aucune chance de survie. Un être vêtu d’une lourde cape noir, encapuchonné, le visage couvert d’un bandage noir apparut rapidement entre trois gardes, le nouvel arrivant incanta un sort très rapidement, tuant les trois soldats en même temps. Une fois les soldats tous mort, l’ombre se tourna vers Soran, l’aura de son dernier sort donnait comme des ailes immatérielles à cet inconnu. Le jeune sombre le fixait, il était admiratif, subjuguer, il croyait voir un ange, un ange noir qui était venu mettre un terme à cette guerre. L’encapuchonné commença a lever doucement la main, la rabaissa ensuite après quelque seconde, il disparue ensuite rapidement, laissant Soran seul.

Après quelques heures de repos, Soran se mit à parcourir les ruines du village, cherchant des survivants, mais il n’y en avait aucun. Certains shillenistes semblaient avoir été tuer par celui qui l’avait sauvé, il semblait évident que cet être mystérieux n’avait combattu dans aucun camp, il avait juste mit un terme aux conflit en tuant ceux qui combattaient, sans distinctions de religions quelconque. Sora se décida de partir de ces terres, il voulait devenir comme son sauveur, puissant et juste, afin de se racheter auprès de sa mère, celle qu’il avait tuée pour une déesse n’existant pas… Afin de ne plus déshonoré le prénom que sa mère lui avait donné, il le changea pour s’appeler Setsuna Alti’ui…

Acte 3 : La solitude, une amie fidèle…

Setsuna dut apprendre à se débrouiller seul, dans les ruines qu’était l’ancienne citée des sombres, il ne restait plus rien, pas une seule âme qui vive. Il passa des journées entière à récupérer des grimoires anciens sur les arcanes, son but étant de continuer à s’entraîner pour obtenir la puissance qu’il recherchais, celle dont avait fait preuve « l’ange noir », cet être mystérieux qui l’avait épargner.

Il alla s’installer aux abord des ruines, là ou les batailles n’avaient pas fait trop de dégât, prêt d’un pommier afin d’avoir de la nourriture constante. Il prit d’ailleurs goût a ce fruit, bien qu’il se rationnais le plus possible, la chasse étant rare puisque aucun animal sauvage n’était rester dans la région. Il arrivait a en trouver par moment, mais c’était souvent de petit rongeur.

Pendant donc dix ans de sa vie, il vécu seul, le seul moment ou il exprimait sa voix étaient durant les incantations des sorts, soit pour s’entraîner, soit pour chasser. Il étudia beaucoup les anciens livres encore lisibles et complets sur la magie, faisant tout les jours le même quotidien. Les nuits étaient particulièrement dures pour le jeune sombre, ses rêves se changeant vite en cauchemar, lui rappelant celle qu’il avait tué quelques années auparavant.

Setsuna prit la décision de quitter cette région, les livres lui avaient donné tous leurs secrets, la nourriture y était de plus en plus rare et l’endroit lui rappelait toujours les mêmes événements douloureux qu’il avait connus. Il prit alors une direction au hasard, il ne savait pas si cela allait le mener quelque part, mais il avançais, essuyant quelques averses, s’affaiblissant d’heure en heure. Il s’autorisa des pauses d’une heure ou deux lorsqu’il était véritablement épuisé, puis reprenais la route, déterminer à aller jusqu’au bout.

Épuisé par le climat et le trajet, il s’écroula malgré lui sur le chemin, sombrant peut a peut. Il rouvrit les yeux, le ciel était remplacer par le plafond d’une grotte sûrement, il sentait une chaleur pas loin, les crépitements de flammes raisonnaient, il put apercevoir une silhouette, accroupie prêt du feu… puis se rendormis, reprenant peut à peut des forces…

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