[Humaine] Alsha Tewen

Nom : Alsha Tewen.

Sexe : Féminin.

Age : 18 ans.

Taille : 1m60.

Description : Alsha est une jeune femme plutôt fine, aux formes ni trop généreuses ni trop absentes. Ses cheveux châtain ornent son visage aux traits délicats. Sa coiffure lui donne un petit aspect sauvage, ses cheveux étant souvent remontés nonchalamment et maintenu par une pince dorée. En dépit de cela, son regard se fait timide et il n'est pas rare de voir ses yeux noisette fixer le sol plutôt que son interlocuteur. Il est possible, en étant attentif, d'apercevoir un tatouage sur son épaule gauche.

Background :

Ce jour là, le vent soufflait sur les arbres, faisant virevolter les fleurs du cerisier se trouvant à proximité. Il y avait dans l'air un genre d'excitation comme on peut en ressentir à l'approche d'un grand jour. Le silence qui régnait était parfois troublé par des éclats de voix :

- Tu ne peux pas faire ça, tu sais ce que encours si jamais il te prenait l'envie de le faire.

- Il est hors de question que je laisse arriver ça … Tu le sais depuis le commencement, avant même que ça n'arrive, tu savais que je réagirais ainsi !

- Ce n'est pas une mauvaise chose, tu ne peux pas le nier m a fille, je souhaiterais vraiment que tu fasses un effort … Pour l'amour d'Einhasad je t'en conjure.

- Je suis désolée mère mais je ne peux accepter ce sacrifice … Il en va de ma vie, de mon avenir et je refuse qu'il se fasse en sa compagnie.

- Tu n'as guère le choix, il en a été décidé ainsi, ton père à choisit, tu n'as qu'à te plier à sa volonté.

Interrompant cette discussion, un groupe de cinq hommes vint nous rejoindre :

- Pardonnez nous dames, mais il est l'heure.

Ma mère hocha la tête avant de se tourner vers moi :

- Ne nous déçois pas Alsha, tu sais combien cette union est importante pour ton père.

Sans répondre je me mis en route, suivant les hommes et ma mère qui pénétraient dans l'enceinte du temple où ma vie allait s'achever.

Je délaissai ma mère et ses sbires pour aller m'enfermer dans la pièce où trônait, sur un mannequin de bois, une sublime robe d'un blanc pur. Prise d'un accès de colère en la voyant, je saisis le premier objet me tombant sous la main et l'envoyai sur le tissus noble.

- Je refuse !

Ce cri résonna dans le temple tandis que je commençais à me rendre à l'évidence. Cela faisait maintenant deux semaines que mon père, noble n'ayant su gérer l'héritage de nos ancêtres, était venu me trouver alors que le me recueillait. Sa main était venu se poser sur mon épaule tandis que sa voix grave et autrefois rassurante m'annonça cette nouvelle qui sonna comme le glas à mes oreilles :

- Tu es devenue une sublime jeune femme ma fille, tu es en âge de débuter ta vie, de te trouver un époux de ta condition qui fera de toi une de ces femmes du monde. Il va être temps pour toi de quitter notre maison et d'honorer le chanceux qui partagera ta vie.

Je me souviens avoir sourit sur le coup en lui répondant :

- Ne vous en faites pas père, chaque chose en son temps, je ne suis pas encore prête à vous laisser, mère et vous. Je n'ai aucune intention de me chercher un mari ...

- Que tu sois prête ou non, c'est pourtant ce qui va arriver … Je viens d'accorder ta main au fils du Lord du village voisin. Dans deux semaines, nous célèbrerons vos noces et notre famille sera de nouveau à l'abri.

Sans me laisser le temps de répondre il avait quitté les lieux, me laissant sous le choc de son annonce.

C'en était trop … Je ne pouvais tolérer ça … Mon père avait offert mon avenir, ma vie, à cet homme que je ne connaissais guère. Bien que j'ai à plusieurs reprise tenté de fuir, j'étais encore là, à fixer la robe qui aurait du me faire rêver.

Mon mariage … Depuis toute petite je l'imaginais comme un jour heureux, aux côtés d'un homme que j'aurais choisit, riche ou non, noble ou paysan, mais un homme pour qui mon cœur n'aurait, depuis le jour de nôtre rencontre, cessé de battre. Je savais bien que cette vision était irréalisable, bien trop fleur bleu et naïve, mais il me plaisais de songer cela, à croire qu'un jour, d'un simple regard je comprendrai que je venais de trouver celui qui m'étais destiné.

Je secouais vivement la tête pour chasser ces pensées de ma tête. Non … Je ne peux pas … Je ne veux pas donner ma vie comme ça. Sans réfléchir, j'ouvris la fenêtre de la pièce et entreprit de la franchir. Une chance, personne ne se trouvait dans les parages, ils étaient tous bien trop occupés à l'intérieur, ne se doutant certainement pas que je tenterais de me faufiler par une fenêtre se trouvant à trois mètres du sol. Je crois qu'il est vrai que la peur donne des ailes car jamais je n'avais été si agile. Je ne sais plus vraiment comment, mais après de longues minutes je fini par retrouver la terre ferme.

Je me mis à courir comme si ma vie en dépendais puis me stoppais net. Mon regard se tourna vers le temple imposant d'où commençais à résonner le son des lourdes cloches s'y trouvant. Mon absence venait d'être remarqué.

Sans autres pensées, je repris ma course. Plusieurs jours durant je fis route, me reposant à peine, ne mangeant guère plus … La fatigue et la faim finirent par avoir raison de moi … Lorsque mes yeux se rouvrirent, je me trouvais dans un lieu que je ne connaissais pas … Entourée d'un vaste jardin verdoyant non loin d'une mer calme … Un village sur une île ...