Aunrae Hyperactif
Messages : 424 Date d'inscription : 08/02/2009 Age : 31
Feuille de personnage Nom: Aunrae Ismydiel Race: Humaine
| Sujet: [BG] Aunrae Ismydiel - Humaine Dim 8 Fév - 21:09 | |
| [La fin est un peu, beaucoup baclé, j'en aie un peu eue marre d'écrire... désolé.. ><] Aunrae vit le jour dans les contrées enneigées, dans un tout petit village ne portant hélas aucun nom, puisqu’il n’avait pas vraiment l’étoffe d’une ville digne de ce nom. Quelques maisonnées ici et là bien chauffées et quelques cabanes pour les plus pauvres, c’était bien assez pour subvenir aux besoins quotidiens de la petite communauté reculée, seule. La température descendait toujours très bas, s’en était des plus normale puisqu’ils vivaient dans les contrées nordiques, mais le fait qu’ils habitaient sur une surface plane ne les aidaient pas du tout; le vent ne se stoppait pas contre des montagne ou autre, il les frappaient toujours de pleins fouet. Pour protéger la petite communauté qu’on aurait pu appeler tribu, si ce n’était pas trop barbare comme mot, se rencontra une fois de plus dans la plus grande maison construite au milieu du village; là ou les réunions se tenaient. La maison était faite de pierre recouverte de neige, la faisant paraître d’une extrême blancheur et tout ceux si regroupant n’était rien de moins que tous les hommes important du village; les diplomates si on veut. Le sujet de la discussion cette fois était beaucoup plus délicat qu’à l’habitude, l’on parlait d’enfanter une femme pour procurer un héritier au village. Une idée absurde puisque ce n’était que quelques petites maisons et une vingtaine d’habitant, mais l’homme d’où venait l’idée se faisait persuasif, si l’héritier était un mâle et si l’on choisissait bien les géniteurs, cela pouvait leurs êtres bénéfiques. Curieux, plus que d’autre chose, le conseil accepta. L’homme choisi pour être le père fut bien sur le même homme qui avait soumis l’idée, il avait encore été apte à avoir ce qu’il voulait par la parole. Quand à la femme, l’on choisit la plus femme du village; une jeune femme à la peau basanée et à la chevelure dorée. D’après cette union, un enfant beau et fort devrait naître, c’était la promesse de l’homme. Il habiterait dans la petite tour au centre du village ou les diplomates se regroupaient pour voter de différentes idées et bénéficierait d’une très bonne éducation; comme si elle serait d’un bon rang. Les meilleures fournitures lui seraient données, l’or ne manquerait jamais, les vêtements le rendront beau comme tout; tout était préparé. Donc, comme c’était dit, le vieil homme enfanta la belle demoiselle qui, en neuf mois d’attente vint finalement à accoucher, cependant, pas d’un bambin dont les muscles pourront tout casser plus tard, mais plutôt d’une belle petite fille à la peau basanée et aux cheveux d’or, comme ça mère. Au début furieux, les villageois réclamèrent de comprendre ce qui s’était passé, ne devaient-ils pas recevoir un héritier mâle pour les gouverner? Une bonne dizaine de villageois quittèrent le village, outré de s’être fait autant d’idées pour rien. Le reste eux, restèrent et mirent toutes leurs volonté dans l’enfant naissant après avoir apprit la triste nouvelle que Saendra ne pouvait plus devenir enceinte et qu’Aunrae serait leur seul héritier, si on pouvait appeler ça comme ça.
Comme tout avait été prévu, Aunrae grandit donc dans la tour blanche, se faisant donner l’éducation que toute femme rêve. Les livres l’ennuyaient mais la cultivait, les bonnes manières la rendaient folle mais la cultivait aussi, tout semblait être tracé, si l’on veut, et elle le détestait. Si son physique avait hérité de sa mère, son caractère lui avait tout de ce vieil homme capricieux et beaucoup trop ambitieux. Au fur des années, Ismydiel fini par tout apprendre ce qu’elle devait. Les bonnes manières, le bon parlé, la bonne posture, la cuisine, bref, tout ce qu’une femme digne de son rang imaginaire devait recevoir. Rang imaginaire, c’était bien dit puisque le petit village ne portait aucun nom, aucun titre, rien. Il n’était même pas dessiné sur la carte et personne ne le connaissait. Sa taille commençait tout doucement à se raffiner, sa chevelure à s’allonger et ses formes à se détailler. Aunrae grandissait mais n’avait visiblement pas l’envie et le désir d’être ou elle était, à ce moment même.
…
Assise à même le sol face à une grosse cheminée qui diffusait la chaleur du feu précédemment allumé, la jeune héritière des terres pourries et imaginaire soupirait d’ennuie, ne trouvant rien à faire hormis quelques activités ennuyantes qu’elle avait déjà fait plus d’un millier de fois. Son air hautain n’aidait pas non plus dans ses démarches pour s’amuser; être seul est ennuyant, mais son caractère de… Comment dire… Cul, ne l’aidait pas à socialiser. Elle était meilleur que les autres, elle faisait tout mieux que les autres, c’était pour cette raison qu’au fur et à mesure, les villageois commençaient à détester l’enfant qui, bientôt, devait diriger leur village. Le menton de la jeune Ismydiel se releva un peu tandis que fortement, l’adolescente appela son père de sa voix forte, autoritaire. Celui-ci vint au pas de course voir sa fille, les cernes sous les yeux démontrant la fatigue qui devait peser autant sur son corps que dans sa tête. Une autre demande égoïste sorti des lèvres de l’humaine; avoir un chien. Les chiens, c’est amusant non? Et quelques paysans de leur village en avait, donc pourquoi pas elle? Le lendemain arriva bien vite et déjà, le petit chiot attendait patiemment le réveil de son maître, une boucle au cou. Les yeux de la petite princesse s’ouvrirent lentement tandis que des toussotements rauques commencèrent à sortir de sa bouche. Ses yeux lui piquaient, sa gorge était nouée; premièrement, l’on pensa que c’était une malédiction qu’on avait lancée sur le village et quelques autres villageois le quittèrent. Mais, suite à une analyse plus en profondeur de l’un des soigneurs, la cause n’était ni une grippe, ni une malédiction, c’était simplement une allergie à son nouveau toutou. Sans attendre, le père jeta le chien dehors et ordonna à toutes personnes qui en possèdent de s’en débarrasser, la vie de la jeune héritière était en danger. Enfin, danger était un bien gros mot… Les pleurs de l’enfant égoïste retentirent pendant des jours dans la tour pendant que, la mère commençait petit à petit à s’affaiblir sous toutes les demandes et les pressions qu’elle recevait. Quelques mois passèrent avant que, finalement, ce que tous pressentaient; la jeune mère tout juste sortie de l’adolescence décède.
…
Quelques temps s’étaient passés depuis la mort de sa génitrice, et pourtant, Aunrae ne semblait pas s’en remettre. Elle, coincée avec son idiot de père et cette bande de sans cervelle qui servait de villageois? Agacée, Aunrae commença à devenir plus exigeante, cherchant des excuses pour, peut être, se faire exilé qui sait? La première demande fut d’apprendre l’arc, quelque chose qui était propre à la petite communauté nordique. Le père accepta, toujours sous le choc de la mort de sa femme. Sa deuxième demande fut de recevoir une armure pour accompagner son entraînement. Le père accepta aussitôt. Sa troisième demande fut alors d’avoir un esclave, quelqu’un qu’elle pourrait maltraiter de temps en temps, quelqu’un à qui elle pourrait enseigner de ses connaissances ennuyante, quelqu’un à qui elle pourrait montrer qu’être esclave n’est pas si mal que ça. Il accepta aussi et, pas plus tard que le lendemain, une petite fille dont les yeux étaient légèrement bridés arriva dans la demeure; Shizuka. Elle devint son chien de poche, rien de plus. Sa quatrième demande fut de se faire couper les cheveux pour ne plus ressembler à sa mère qui hantait ses pensées, ses nuits, ses jours. Le père refusa de vive voix, ce qui surprit même toute personne vivant dans la petite tour. Cependant, Aunrae avait été élevée par son père, l’homme qui ne recevait jamais de non. Alors, sans se soucier de sa demande, Ismydiel ordonna à sa servante de lui couper les cheveux, ce qu’elle fit sans attendre. Choqué de voir que sa propre fille semblait lui tourner le dos, enfin, il exagérait mais la perte de sa femme était encore une plaie ouverte et Aunrae lui ressemblait tellement… Elle était… Sa femme! Comment avait-elle pu ne plus vouloir lui ressembler? Abattu, choqué, agressif et violent, le père d’Aun se jeta sur elle, commençant à lui assimiler différent coups pas très puissant du à sa vieillesse mais suffisant pour faire souffrir la belle. Shizuka, bien sur, ne resta pas en retrait, mais ça ne suffisait pas; il était hors de contrôle. La porte du petit manoir s’ouvrit finalement, en coup de vent, faisant sursauter le père et donna une chance à la servante de bondir dessus, prenant la main de sa maîtresse pour l’aider à se sauver. C’était digne d’une scène de film, mais au moins, ils se sauvaient. Tout ça pour une coupe de cheveux …
…
Accoutré d’une longue cape pour se vêtir un peu plus que son armure ne le faisait, Aunrae marchait avec Shizuka à ses côtés, désorientées, perdues. Les deux jeunes femmes cherchaient désespérément ou aller, mais le blanc épais que teintait la neige était aveuglant et ne finissait jamais, c’était perdu d’avance! Un craquement sur la glace les fit faire volte place lorsque, derrière elle se dressait une troisième silhouette; une jeune femme au premier regard. Ses cheveux noirs contrastaient avec le décor blanc, elle ne passait pas vraiment inaperçue. S’approchant, les trois jeunes femmes discutèrent un bon moment et, malgré les différent caractère soit ; enfantine, Solitaire et hautaine, elles devinrent bizarrement amies…
…
Elles trouvèrent finalement la route, et commencèrent leurs vie de nomade, marchant ici et là, là et ici. Plus souvent vue à Giran ou elles ont payés une chambre à la taverne, Aunrae n’utilise plus son nom de famille Ismydiel qu’on pourrait qualifier de noble, ne préférant que se faire appeler « Aunrae », simplement.
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