«Je trouverais une vraie raison de vivre, ou bien je mourrais sans jamais connaître le vraie sens de ce qu'est VIVRE».
Ainsi se réveillait chaque matin Kazé, dans l'intime conviction qu'une voie, qu'un destin était prévut pour lui, mais sans trop savoir ni quand ni où cela allait commencer...ni même si quelques personnes étaient vraiment lié à sa quête personnelle...
Dans un lointain village perdu quelque part dans le territoire des humains, naquit un jour Kazé. Son père, un ancien chevalier de la Garde du Roi, avait épousé cette paysanne dont il .était tombé follement amoureux alors qu'il était en mission de reconnaissance dans le but de délimiter les actuelles frontières du Royaume. Du reste, il s'était retiré de l'Ordre de la Chevalerie afin d'aider au mieux son aimé et ce depuis la naissance de leur fils. Les saisons passèrent, et le nourrisson grandit vite. A l`âge où lon apprend à marcher, Kazé lui jouait avec des bâtons et imitant les anciens gestes chevaleresques de son père, que ce dernier imitait depuis sa toute petite enfance en lui racontant des histoires pour l'endormir. Du coup, Kazé adorait jouer souvent à imiter son père, ce qui remplissait encore plus davantage le bonheur de la maisonnée.
Ces années de bonheur auraient pû continuer ainsi longtemps, si un tragique feu n'avait pas brûlé le village un soir d'hiver. Rien ne fut épargné, ni maisons, ni bétails, ni même les quelques habitants qui ne purent échapper aux flammes, qui les avaient surpris dans leur sommeil.
Les pleurs du petit Kazé avaient réveillé ses parents. D'ordinaire, ce petit garçon ne pleurait jamais, mais cette nuit-là, les parents ne mirent pas longtemps à se réveiller, aperçevant au dehors le drame qui se tramait sous leur yeux; ils purent aussi vite que possible afin de protéger leurs vies. En tant qu'ancien Chevalier, le père, après avoir réussit à mettre à l'abris sa femme et son fils, s'en retourna aussitôt au village afin de porter secours à ceux qui pouvaient encore l'être. Kazé et sa mère restèrent donc seul dans leur cachette. Les bruits des hurlements et des flammes au loin inquétait de plus en plus la femme du chevalier et chaque minute qui passait elle serrait son fils un peu plus contre sa poitrine. Puis soudainement, elle se mis face à lui et lui dit :
« - Mon fils, que j'aime plus que ma vie, écoute bien ce que j'ai à te dire. Tu vas rester bien sagement ici, maman reviens, elle va aider papa. Je n'en ai pas pour très longtemps, je reviens aussi vite que possible.Toi tu restes là, et surtout tu ne bouges pas, pas même un doigt. Je compte sur toi, mon petit Kazé.
- Non maman, dit je jeune garçon entre deux sanglots, ne pars pas je t'en prie reste près de moi, je veut pas que tu me laisse seul, je veut venir avec toi, je t'en prie ne me laisse pas seul, maman reste !!
- Kazé mon fils, que j'aime très fort, si je restes ici avec toi, qui prendra soin de ton père ? Tu sais combien j'aime ton père, et je ne peut vivre sans lui. Je ne peut pas non plus vivre sans toi mon trésor, mais ton père cours un risque, alors je vais l'aider. Ne crains rien, je sais que tout va bien se passer. Tiens ! (elle lui remet un pendentif en or, un médaillon) C'est le cadeau que m'as fait ton père le jour où il m'as dit qu'il m'aimait. Je tiens à ce bijoux, il est précieux, et je ne veut pas le perdre là bas. Mon petit Kazé, je te confis mon médaillon, notre médaillon à tous les trois. Veille sur lui jusquà mon retour, car je viendrais le chercher, et toi avec, et nous serons aolrs tous réunis. Tu as confiance en moi, n'est-ce pas mon chéri ?
- Oui snif snif, oui maman, j'ai confiance en toi...
- Alors sèche moi vite ces grosses larmes, et fais moi un beau sourire (il sourit, avec difficulté). Voilà, jaime mieux sa.
(elle se lève et sort de la cachette avec précautions. Kazé tente de la retenir pas un pan de sa robe)
- Maaaaaaaamaaaaaannnnn !!!!!
-Kazé, je tai promis que je reviendrais ! Je dois aider ton père. Qui sait ce qui peut lui arriver ! Kazé, je suis et serais toujours là pour toi, ne l'oubli jamais mon fils !
- Promis tu seras toujours là pour moi ?? tu me le jures ???
- Je te le jure mon fils, pour toujours... (elle part en courant en direction du village en feu)
Ce furent là les dernières paroles qu'elle prononca pour son fils. Longtemps, très longtemps, le petit Kazé resta terré dans sa cachette, guettant avec espoir la voix de ses parents qui viendrait le sortir de là. Mais jamais plus il ne les entendit. La faim le tirrallant, il finit par sortir et trouva des baies et des feuilles sur son chemin afin de tromper son ventre qui gargouillait.
Il arriva au village, guidé de très loin par des restes de fumée montantes dans le ciel. Une fois sur place, plus rien n'avait ni la vision, ni le goût ni même l'odeur de la vie. Tout n'était que cendres, corps inertes et désolations. C'était la première fois que Kazé voyait toutes ces choses. Jamais il n'en avait entendu parler de ce que c'était le visage de la mort, son père et sa mère n'ayant jamais eut le temps de le lui apprendre. Il fût trouvé par un vieil homme, qui lui demanda qui il était. Le jeune garçon, complètement choqué par tout ce qu'il voyait ne pu répondre. Perdre des parents, sa maison, son enfance, il était en train de le découvrir, et pourtant il ne se doutait pas à cet instant ce que tout cela pouvait bien dire pour lui. Il n'était qu'un petit garçon après tout.
Il resta ainsi plusieurs années sans rien dire, non pas qu'il voulùt conscienment ce mutisme, mais le choc provoqué par ce terrible accident, le souvenir des bras de son père, et de la voix douce de sa mère étaient son seul univers désormais, et il s'y accrochait de toutes ses forçes. Le village fût de nouveau reconstruit, péniblement, et le Roi de cette contrée veilla personnellement à ce que les quelques survivants puissent être dédommager. Pour le jeune Kazé, il grandit au sein d'une famille composé de trois autres garçons et une fille. Ils étaient devenus sa famille, mais lui n'en voulait pas. il ne parlait toujours pas. On finit par s'habituer à son mutisme, et même ses frères et soeur comprirent qu'ils durent le laisser seul bien des fois.
souvent la nuit, alors qu'il lui arrivait de ne pas dormir, ses nouveaux parents le surprire qui jouait seul dehors, avec un bâton... il poussait des cris et semblait même presque souriant, revoyant dans sa tête son père refaire les gestes d'un Chevalier au combat, et lui l'imitant à nouveau...
C'est ainsi qu'au début de son adolescence, le beau père de kazé lui acheta une épée à la ville. Il savait que ce cadeau lui ferait plaisir... et il ne se trompait pas : les yeux du Kazé adolescent brillèrent alors d'une toute nouvelle flamme. Ce n'était pas une flamme de vengeance ni même celle du pouvoir, mais bien plus celle de l'espoir rennaissant. Pour la toute première en dix ans, Kazé regarda son père droit dans les yeux, et ce dernier entendit alors pour la toute première fois le son de sa voix : «merci», Malgré sa contenance, son père ne pu retenir une larme, et le serra très fort contre lui. Kazé lui, savait d'ores et déjà faire la différence entre les étreintes de son vrai père et ceux de son père adoptif. Mais cela ne l'empêchait pas pour autant de le serrer fort à son tour.
Par la suite, Kazé appris les arts de l'épée,d'un maître d'armes ancien Chevalier de la Garde du roi. Avec patience, il appris a sentir non pas la lourdeur d'une arme, mais bien plutôt sa légèreté, afin de porter des coups nets et précis. Il devint l'un des meilleurs élèves de ce maître. Lorsque celui-ci lui demanda si il comptait un jour faire partie de la Garde du Roi, Kazé ne répondit rien, et s'en alla en courant loin, très loin de cette proposition et du cours... On ne le revit plus jamais aux cours d'armes... ni même à la maison : il s'était enfuit du village.
Depuis ce jour, Kazé parcours le territoire de l'Annaroré, vivant de petits boulots ici et là que des villageois ou des gens de voyages veulent bien lui donner, en échange de nourritures et de butins de pièces d'or. Faire partie de la Garde, il n'y avait jamais songé, mais ce jour-là, où son maître lui offrait cette opportunité, sa seule réaction était la fuite. Voulait-il réellement fuir ? Fuir un passé qui refaisais surface ? Ou bien se donner le temps de savoir ce qui était réellement fait pour lui ??
«Je trouverais une vraie raison de vivre, ou bien je mourrais sans jamais connaître le vraie sens de ce qu'est VIVRE». Ces mots raisonnaient en lui depuis qu'il avait acquis cette épée, un jour comme les autres pour un adolescent. Mais pour Kazé, la flamme que lui avaient insufflé ses parents jadis lui était de nouveau revenu ce jour-là. Seulement,.elle ressemblait plus à one foule de questions, regroupé dans cette vérité devenu sa plus grande forçe de vaincre désormais. un espoir jusque là perdu et qui était revenu.
Armé de son médaillon lui rappelant ses parents, ses souvenirs, et de son épée, son compagnon des temps actuels et futurs, Kazé pars découvrir le sens de sa vie, et peut être même bien plus...
Le Destin lui réservait encore bien des surprises....