Xyakiel Kinsayl [Kamael]

//Prise II//


Nom: Xyakiel Kinsayl

Sexe: Féminin

Âge: 350 ans

Alignement: Neutre

Classe: Guerrière (Scribe)

Signes particuliers: Ces yeux sont rosées empruntant une lueur rougeâtre, mais lorsqu'elle semble en colère, ou voire insultée, ces prunelles se colorent d'un noir profond.

But: Apprendre sur les autres peuples, en restant méfiante d'un point de vue contraire. Découvrir le continent qui lui est inconnu. Perfectionner ces arts martiaux pour être efficace, le jour venu.



Le sommeil semblait long, indéfini.
Quelques pensées me trottaient en tête.
Des souvenirs flous, inégalés.
Des anciennes batailles, du sang, un compagnon d'arme mort durant une excursion.
J'ouvris les yeux, je regardai autour de moi,
Il n'y avait personne.
Mais le paysage avait changé depuis.

J'étais assise au pied d'un arbre,
Je regardais assez loin pour y apercevoir l'autre continent.
Le continent qui m'était inconnu, voire étranger.
Comme le soleil, ces nombreux rayons franchissaient mon angle,
Je levai doucement mon bras, afin que ma paume me fasse un certain ombrage,
J'eus ressentit une briève douleur,
Des frissons s'emparèrent de mon corps en entier.
Mais le réveil fut brutal.

C'était un rêve que je faisais depuis longtemps.
J'étais toujours sur la pointe de l'île des Âmes,
Soleil couchant, Les rayons qui valsaient sur la rive..

Pendant quelques minutes,
Je souffrais de la vue. Ma vision était trouble, floue, inerte en fait.
J'avais des visions qui s'emparaient de ma conscience.
Je ressentais la peur, la panique, et pourtant.
Je croyais même étouffer, enfermer là dedans, depuis combien d'années déjà.

À l'extérieur, sur l'Île des Âmes,
Je respirais le souffle du vent, effleurant le doux contact de ma peau satinée.
J'appréciais du regard tout ce que je pouvais y voir.
Cet Île était mon refuge.

De plus, je ne connaissais pas l'autre continent.
J'étais plutôt conservatrice.
Ce qui m'était étranger, je craignais de m'y approcher de trop près.
J'étais restée méfiante.

Déjà, mon regard avait changé de nuances.
De prunelles rosées se dégagaient dans des lueurs rougeâtres.
Quelques courbettes très définies, si on ne s'en cachait pas.
De ma chevelure d'un bleuté du clair de lune s'estompait sur mes épaules.
Attachée derrière par un ruban bleu d'un tissu soyeux.
Un visage détaillé et parfait en son relief.
Des habits très distingués réflètant de leurs coutumes.
Et une aile blanche déployée sur l'omoplate gauche.

Avoir été conçu pour détruire,
Le sentiment de rage semblait existant en moi.
La soif de combattre faisait partie de tous les jours.

J'avais un instinct de découvertes.
Je voulais voir du pays, et d'endroits exotiques raffinés.
Même si ma rage de combattre était si forte dans mon esprit,
l'envie de connaître devenait à même égalité désormais.