[BG Humain] Aurah

Nom : Aucun, elle est orpheline
Prénom : Aurahlesca
Surnom : Aurah
Age : 18 ans
Race : Humaine
Métier : vagabond, se sers très bien d'une dague.
Rapport avec les autres races : S’ils ne tapent pas, ils sont sympas !
Traits physiques : plutôt grande et l’air farouche, Aurah a l’air dégingandé d’une fille qui a toujours traîné dans la rue. Ses cheveux d’un roux vif encadrent son visage, coupés à la hâte en carré, et porte une longue couette à l’arrière, attachée par un vieux cordon de cuir. Ses yeux sont d'un bleu foncé et insolent, et elle a une myriades de tâches de rousseurs sur le nez. Athlétique à force de courir, elle sait se montrer discrète quand il le faut.
Traits moraux : Aurah est une véritable sale gosse. Elle déteste qu’on lui dise ce qu’elle doit faire, et ne manque pas de toupet. Elle n’a aucun sens des responsabilités et mise tout sur son instinct. Pourtant, elle aime rire et frayer avec les gens, et se montre très ouverte. Elle se braque très vite lorsqu’on lui dit quelque chose qui ne lui plaît pas, et a l’insulte facile.


Histoire :



« Attrapez la bon sang, attrapez la !!! Qu’est ce que vous attendez, par les couilles de Gran Kain ???!!! »

Ce cri venait de retentir au marché d’Oren, dans le soleil de l’après midi, tandis qu’une jeune femme prenait la fuite au pas de course, zigzaguant entre les étals avec l’agilité d’un furet.
Alertée par le marchand furibond, la garde la prit en chasse, bousculant les passants qui râlaient d’être ainsi dérangés dans leurs achats.

Aurahlesca, à bout de souffle, parvint in extremis à se glisser contre un mur avec son butin, se plaquant contre la pierre, penchant la tête pour voir passer la garde. Lorsqu’ils furent passés, elle mordit à belles dents dans la tourte à la viande qu’elle avait volée au boucher du coin. Cela faisait depuis la veille au soir qu’elle n’avait rien mangé.

« Mais quelle idée aussi, d’avoir envoyé bouler le chef de l’aut’ bande, là… » Pensait-elle.

Elle s’en voulait de l’avoir fait mais elle était fière aussi. Cette bande était la plus puissante bande des orphelins d’Oren, et elle avait eu du mal à l’intégrer, parce que l’épreuve était ardue. Mais dernièrement, elle enchaînait les prises de bec avec Matto, le chef de la bande, parce que leurs caractères ne s’accordaient pas. Et puis, comme c’était lui qui avait toujours les bonnes combines pour trouver à manger, toute seule, elle avait plus de mal.
Mais enfin pour le moment, elle avait le ventre plein, et était heureuse d’avoir réussi son petit larcin.
En ricanant, elle sortit de sa cachette et fit quelques mètres, avant de s’apercevoir d’une grande ombre, qu’elle voyait devant elle. Elle leva les yeux au ciel et se retourna, pour apercevoir la demi-douzaine de gardes qui l’a regardaient, les poings sur les hanches, essoufflés et très mécontents. Aurah se gratta la tête, embarrassée, puis tendit les mains en avant :

« Euh…. Ecoutez les mecs… j’peux tout vous expliquer… »

Elle n’avait pas achevé sa phrase qu’on lui avait passé les fers et l’avait conduite dans les gêoles d’Oren, où elle passerait une nouvelle fois la nuit. Le geôlier en poste éclata de rire en la voyant entrer.

« Encore toi ! C’est Kathine qui va être contente ! Qu’essta encore foutu ? »
« Ah non, hein ! Lui dis pas ! Elle va me tuer…. »
« Tu le mériterais bien, teh ! Faudrait voir à arrêter les conneries, Aurahlesca !! »

Aurah vociféra :

« M’appelles pas comme ça, enfoiré !!! »

Elle tenta, comme elle pu, de le frapper, mais ses mains entravées par les fers, le garde n’eut aucun mal à la repousser, avec un grand éclat de rire.

« Ok c’est bon, j’dirais rien. Mais c’est la dernière fois que j’te couvre ! »

Boudeuse, Aurah alla s’asseoir sur le banc en bois de la prison, avant de s’y allonger avec un soupir. Kathine était la directrice de l’orphelinat qui l’avait élevée, dont elle était sortie il y avait trois mois seulement. Très vite, elle était entrée dans la bande de Matto, pour survivre, ne parvenant pas à trouver de vrai travail dans la ville ravagée d’Oren.
En regardant par la lucarne, apercevant la lune, elle songea que le temps était peut-être venu de chercher ailleurs.