Prénom : Tagazok
Nom : Balduk
Son âge : 54 ans
Sa race : naine
Caste : Sanglier
Background :
L’allure fière, le regard étincelant et la larme à l’œil, il regardait son premier marteau. Son père l’emmenait l’aider à la Forge depuis son plus jeune âge et lui avait appris les rudiments de la création de matériel. Et là, à l’âge de 15 ans, il lui offrit son premier marteau. Au fur et à mesure que les années passèrent, il reçu de la main de son père, un outil différent à chaque anniversaire.
Il était la fierté de son père, ce qui agaça son frère Thorik à de nombreuse reprise, mais qui ne nuisit pas vraiment dans leur relation.
Pouvoir créer des choses de qualités avait été la chose primordiale que lui avait enseignée son père. Pour le reste, il s’était débrouillé. Il passa une grande partie de son temps dans les forges, appréciant l’odeur du cuir, les étincelles, la couleur du métal fondu, et créer des choses utiles.
Lorsqu’il se leva un matin de sa 54ème années, il prit le temps de faire le point sur sa vie. Il avait toujours été un peu rustre et maladroit envers les femmes, ce qui lui avait causé quelques déboires lors de soirées arrosé. Son caractère lui avait valu d’être mis a la porte de pas mal de Taverne, mais comme c’était un bon forgeron, on le laissait souvent revenir, avant de le jeter à nouveau dehors en fin de soirée.
Il est vrai que comme beaucoup, il souhaitait que son père soit fier de lui, mais il voulait aussi garder une certaine concurrence avec son frère. Son frère n’avait pas le talent de créer des choses aussi belles que lui, mais il n’avait pas son talent pour débusquer les ingrédients que Thorik était capable de trouver. Chacun d’eux tentaient d’obtenir la reconnaissance de la nation et pas seulement de leur père.
Tagazok est avide d’argent, de fortune et de célébrité. Certes il ne le montre pas forcément au premier coup d’œil, lorsqu’on lui adresse la parole. Mais faites le boire, et on ne l’arrête plus !
Il repense à cela et en sourit. La suite de cette journée pourrait changer sa vie pour toujours. Enfin ! Au bout de sa 54ème années, il va passer l’épreuve du feu, l’épreuve qui lui permettra de montrer son talent, et d’ouvrir un commerce s’il le souhaite par la suite, car il obtiendra la reconnaissance de ses pères s’il la réussit !
Quelques heures après son réveil, il est prêt ! Son mal de crâne du surplus d’alcool de la veille est passé, sa barbe est taillé, son tablier est déjà sur lui, il est prêt !
Les forges sont déjà chaudes, la fumée qui en sort, montre à qui veux le voir que l’examen risque d’être chaud ! Il entre dans la forge avec le regard fier et se tenant droit comme un « i ». Les maîtres Forgerons le regardent, un nain vient lui apporter un long parchemin, La chaleur du foyer de la forge lui fait déjà tomber une goutte de sueur de son front, mais il est prêt ! Le parchemin comprend une dizaine de choses à créer en 24 h. Au moment ou il voit qu’il y en a autant, il sait qu’il n’aurait jamais dût draguer la fille d’un des Maîtres Forgerons, et encore moins la traiter de Grognasse en face de lui quand elle l’avait rejeté…
Mais il était prêt à vaincre toutes les difficultés, il s’était préparé à ce jour depuis bien trop longtemps maintenant, pour se laisser avoir aussi facilement. Il se posa derrière son plan de travail, un des maitres donna le départ, et il se lança !
Il réussit à finir la première pièce en moins de temps qu’il faut pour le dire, sa technique et sa dextérité, n’étaient plus a prouver, et les Maitres l’observant ne pouvaient que le constater ! Il les enchaina à un rythme soutenu, malgré la difficulté de la tâche. Les cinq dernières étant beaucoup plus compliqué, nécessitant plus de doigté et de dextérité pour les assembler et les créer.
Au moment, ou il termina sa dernière pièce, il leva immédiatement les yeux vers les Maitres Forgerons censés l’évaluer. Et il comprit dans leur regard se qu’il venait d’accomplir. Il n’eut pas besoin d’entendre les applaudissements d’un des Maitres, il savait !
Le plus large sourire qu’il n’avait jamais encore fait de sa vie apparue sur son visage.
Ces yeux se mirent à étinceler, ses mains lâchèrent ses outils sur la table devant lui.
Il avait réussit !
Les maîtres vinrent le féliciter, et lui apprirent qu’il venait de battre un record au niveau du temps qu’il lui avait fallut pour sa dernière pièce d’armure.
Il était maintenant prêt à ouvrir son commerce et à travailler pour son compte. Lorsqu’il sortit de la Forge, une voix familière se fit entendre à son oreille.
Thorik : Tagazok !
Tagazok : *se tapant le torse avec vigueur pour enlever la poussière noir s’y étant déposé, il relève la tête en entendant Thorik* Oh, Fréro ! Tu tombes bien ! T’aurais du voir comment qu’j’leur en ai mit plein les mirettes ! Ils en étaient sur le cul ! J’ai même pété le record en faisant ma dernière pièce d’armure ! Tu le crois ça ?! *un large sourire apparaissant sur son visage*
Thorik : Par Maphr ! Là tu m’épates ! *venant frapper ses mains sur les épaules de son frère pour le féliciter*
*la poussière dégagé par cet élan de fraternité, les font se retrouver tous les deux pliés en deux, expulsant l’air de leur poumon à grand coup de toux rauque et grasse*
Tagazok . Kafff, Kafff… T’sais bien faut éviter pourtant… Kurff…. Kuuurrfff..
Thorik : Mais oui.. Kruchh… Kaff…
*la poussière se dissipe peu à peu, et ils se remettent donc à discuter*
Thorik : Tu sais, maintenant que t’as passé l’épreuve, on pourrait p’t’ête aller découvrir… Kurfff… les terres d’Azuria, histoire de proposer nos services ?!
Tagazok : Oula, Karfff… tu va un peu vite en besogne tu crois pas ?!
Thorik : Ben, ça pourrait nous permettre de nous en mettre plein les fouilles surtout ! parce’que bon… on est les meilleurs, donc si on monte un commerce, on aura même pas de concurrence, et là !... Paf ! *frappe dans ses mains* Plein d’piècettes rien qu’pour not’ pomme ! *lui lance un large sourire*
Tagazok : Alors toi, tu sais comment trouver les mots juste ! *affiche un large sourire à son tour* ça marche ! laisse moi le temps de préparer mes affaires, et j’te suis ! L’argent n’attend pas !
Une heure plus tard, Leurs bagages à la main, Ils se dirigèrent vers la sortie du village.
Et c'est ainsi qu’il commença son périple, accompagné de son frère. Il était prêt à gagner cet argent tant mérité, et à devenir le plus célèbre des nains !