[hrp] Comme Luciole découvre le rp et le jeu, je me suis proposée pour l'aider en jouant une elfe (Elianne) qui sera la soeur de son elfe (Ellyrion), nous avons fait un BG pour deux ensemble. Peut etre faut il en faire deux séparés ? bonne lecture
[hrp]
« Elianne ! Elianne réveille toi !! »Le jeune elfe secoua vivement sa sœur pour la réveiller.
« Elianne, regarde ! On est arrivé, on voit Giran depuis le haut de la colline ! On est arrivé ! »Toujours à moitié endormie, l’elfette aux longs cheveux blonds se leva péniblement, tirée par son frère impatient. Les deux se ressemblaient physiquement, les mêmes beaux cheveux blonds platine, les mêmes yeux bleus, la même expression gentille et détendue. Mentalement, ils étaient complètement opposés. Lui, rêveur, la tête dans les nuages, un poil naïf et imprudent ; elle, beaucoup plus sérieuse, toujours a le reprendre, assez méfiante et trop renfermée. Ils formaient un duo comique à voir …
Retournons deux mois en arrière …Elianne et Ellyrion, frère et sœur, en sont respectivement à leur 150eme et 120eme printemps, Elianne venant tout juste d’être majeure.
Lorsqu’elle avait 76 ans, leurs parents ont mystérieusement disparu. Morts, partis, … personne ne l’a su. Les deux jeunes elfes restèrent dans le même village durant toute leur enfance où Elianne éleva, éduqua, et protégea son frère, du mieux qu’elle pouvait, comme une mère. Les habitants du village, tous des elfes, comme eux, apportèrent chacun leur aide aux deux enfants, attendris par leur histoire. Certains payant pour eux la nourriture, d’autre leur donnant un peu d’argent.
Plus le temps passait, plus Elianne s’inquiétait du comportement de son frère. Il prenait tout a la légère, et avait l’air de se désintéressé complètement du monde. Il prit la facheuse habitude de partir des journées entières, sans prévenir, en ne laissant aucun mot, dès le lever du jour pour ne revenir que tard dans la nuit. La jeune sœur, estimant que ces balades secrètes n’avaient été que trop nombreuses, se leva doucement un matin et suivit son frère à travers les bois. Elle arriva dans une clairière, bien cachée, où il s’était construit un petit abri. Elle vit une épée posée contre un arbre, et d’autres armes diverses, entassées plus loin. Un terrain d’entrainement. Sous les yeux perplexes de l’elfette, Ellyrion maniait assez habilement tout cet équipement. Elle ne dit rien, rentra, attendant le retour de son frère le soir.
C’est la que la dispute éclata. Elianne ne comprenant pas pourquoi il lui avait caché cela et menti sur son intérêt pour le combat, Ellyrion prétendant qu’il avait l’intention de lui dire bientot, et qu’il était normal pour un homme d’apprendre à se battre. Elianne apprit donc que son frère souhaitait partir vers les grandes villes, dont l’ancien du village parlait souvent. Il voulait poursuivre la bas son apprentissage d’épéiste, devenir un grand guerrier, et peut être même retrouver une trace, un indice quelconque sur la disparition de leur parents.
Furieuse et stupéfaite, l’elfette partit se coucher sans un mot de plus, son frère en fit de même, ou c’est du moins ce qu’elle croyait.
Malheureuse surprise, et quoi de pire pour mettre quelqu’un de mauvaise humeur le matin que de lui laisser une lettre d’adieu sur sa table de chevet. Ce fut ce qu’elle découvrit en se réveillant.
« Tu m’aurais retenu si j’avais attendu ton réveil, ne m’en veux pas, essaye plutôt de comprendre. J’y ai réfléchi longuement, ma décision est prise. Je suis parti, vers l’ouest, vers ces villes dont on a tant parlé. Je t’enverrai une lettre une fois arrivé la bas, je te donnerai des nouvelles régulièrement, c’est promis.
Ellyrion. »Sans réfléchir plus longtemps, Elianne sauta du lit, ramassa quelques affaires, et partit immédiatement rattraper son frère.
Elle le trouva plus loin, sur le chemin, qui discutait poliment avec un homme lui indiquant la route à suivre.
Leurs retrouvailles après cette courte séparation ne firent que lier encore plus les deux elfes.
Ils continuèrent donc ensemble cette longue aventure. Aventure qui les mena là où ils le désiraient, à cette ville, grande, belle, et réputée, Giran.