“TÖ TE AO NEI FAAROO MAI
TE FENUA FAAROO NA
I TEIE PURE”
“(Notre monde, écoute
Terre, écoute s’il te plaît
Cette prière)”
« Je sens le vent souffler au cœur de cette blessure si profonde... Le temps me paraît interminable.
Je ne reconnais plus ces terres, elles ont tant changé… je suis désorientée, j’entre dans une nouvelle ère…
Je marche lentement vers mon destin, et si tu le veux bien j'aurai besoin de ta compagnie.
Emmènes moi loin de ces terres si noires, brise le destin fatal, je ne veux pas être une simple arme... manipulation des dieux ? Manipulation de l'esprit ?
Je cour, vole, telle une harpie si gracieuse soit-elle par delà les nuages.
Les voix me murmures de ne me fier qu'a mon cœur, un cœur taillé dans la pierre, brute aux facettes argentées.
J’aurai beau mourir je renaîtrai dans des cendres dorés. Mon but reste le même.
L’esprit du nouveau monde me guide par ses chants sinistres vers un avenir bien noir. J’espère ne pas poursuivre ce voyage seule.
Pourtant une légère lueur d’espoir, un violon plaintif m’avoue le contraire.
Les miens m’ont toujours considéré comme trop expressive… certes, c’est bien possible.
Alors peut-être suis-je ici pour vaincre le destin qu’on nous a attribué…
Par ma lame acéré je briserai cette destinée.
Je me doutais bien que cette nouvelle vie serait parsemée d’embuches, qu’il serait difficile de m’y faire, je serai seule face à mon étoile.
Mon nom est Poerava, ça signifie perle noire et je suis une kamael»
Elle fendit l’aire, s’interrompais une seconde pour réfléchir puis démoli, par la façon la plus élégante qui soit, l’ennemi qui s’apprêtait à la tuer. Ses pas hargneux raisonnaient sur le sol boueux, le regard vide, sans aucune expression, le cœur battant, la lame suant de sang d’êtres ignobles… Elle venait d’abattre une centaine de monstres, un véritable massacre venait d’avoir lieu. Et ça ne fait que commençer ...
« FAAHEI HIA OE E TE PUROTU NO TE HURA »
(On t’a couronnée à cause de la beauté de ta danse)
« FE TIA O TE PO »
(Etoile du soir)