Nar'Anor
Un Flocon … Un deuxième … Encore un … C'est bientôt un épais manteau blanc que le sol revêtira, une fois de plus. Depuis toutes les aubes que je passais ici, je n'avais que très rarement vu l'herbe qui doit certainement poussé sur ce plateau. Mais pour la verdure, la nature n'a pas fait de place, chez nous, ni pour la chaleur, à vrai dire. Oh, bien sur, vous trouverez quelques pins, deux ou trois buissons verdâtres dans les chemins qui mènent au sommet, mais jamais de fleurs colorées, jamais de papillons, ni d'insectes exotiques. C'est un lieu où règne le calme et la volupté, jusque dans les paysages qui l'enveloppent. J'ai vécu jusque-là entouré par des pierres sacrées, des vestiges d'un monde et d'une époque que je n'ai pas côtoyé, mais qui me passionnait tout au long de mon apprentissage. On me nomme Arhal Ka Ohkln, je suis archiviste du Monastère Juhl'Haf, mais je commençais mon parcours en tant que simple moine. On me caractérise souvent par ma taille forte et mon corps entrainé. On me dit plutôt habile d'esprit, je ne saurais l'affirmer véritablement mais je peux dire que mes mémoires ne se basent pas sur moi même, mais sur ce qui m'entoure. Je visionne le monde d'une façon qui m'est propre, m'as-t-on dit lorsque je n'étais pas plus haut que le mûret qui bordait le Monastère, et que c'était ce qui faisait de moi cet esprit unique … Un penseur atypique. Je ne prétextais qu'une erreur de leur part, il faut dire que je m'attardais déjà plus sur la lecture, qu'on m'enseignait tôt, que sur moi même. L'on m'apprit alors à lire le recueil saint des exploits des Dieux, auquel mon attention fut extrême. Pa'agrio, le premier d'entre eux, qui mania le feu, élément indomptable de nature, reçu ce jour-là un admirateur de plus, tandis que pour les autres, je tournais rapidement les pages, une moue sur le visage. J'étais, depuis ce jour, persuadé d'être né de la main la plus glorieuse qui soit, sur terre comme ailleurs, et j'avais raison.
Je marchais à pas doux sur les anciens pavés blancs du déambulatoire, et entendait d'ici l'acier qui tapait sur l'acier. Un son aussi plaisant que celui de mes pas dans le silence religieux du Monastère, et qui faisait le quotidien de tous, depuis, assurément, la création de celui-ci. «Apprendre à se battre oui, mais apprendre à réfléchir aussi bien. Les meilleurs coups sont les plus habiles, mais surtout les mieux placés.» Voilà ce qu'on m'enseignait, l'intelligence, puis la force. Concept que nombre des nôtres n'appréhendaient pas.
Alors que je jetais un œil protecteur sur la salle de prières, avec en son centre une grande flamme entretenue chaque jour, j'arrivais déjà à l'hôtel, surplombant de larges tapis pourpres décorés de motifs tribaux sensiblement plus clairs, qui dominaient largement le centre de la haute chapelle. À l'époque où j'étudiais les bases antiques, les pièces de cette statue s'assemblaient encore, je m'en rappelle, et n'étaient que morceaux de l'édifice titanesque du final; une sculpture somptueuse de Pa'agrio dans sa forme la plus classique. Je passais maintenant sous une des deux voûtes en berceau, de laquelle partait un couloir menant aux dortoirs et un autre vers une porte massive en bois de pin. Une fois à l'extérieur, le souffle frais de cette matinée paisible empoigna mes poumons sans retenue. J'adorais cela. Je fis une timide avancée dans la neige, par peur de briser la beauté de ce deuxième sol offert par Maphr, et j'avais en tête de passer par le potager, qui côtoyait de près notre petit moulin. Pour dire vrai, tout ici était prévu pour répondre aux besoins de nos Moines. Autant le pain, que la viande, que le miel, que certains légumes résistants au froid; bref nous avions certainement une meilleur alimentation que ceux des villes, et il y avait bien sur notre bière, qui faisait la fierté de beaucoup, et qui donnait une raison de plus à quelques veillées bien arrosées. «Manger et boire sont des besoins vitaux, et ils ne doivent être considérés seulement comme tels. La bière quant à elle, n'est que pur divertissement, aussi la modération reste de mise.» La ligne de conduite de nos adhérents était exemplaire, ou du moins visait à l'être, nous restions tous dans l'équilibre jusqu'à ce jour-ci compris, et comptions bien y rester encore jusqu'à ce qu'un feu emporte nos cendres.
Mais je parle déjà de dessein tragique, non ! Bien sur que non ! Nos envies vont bien au-delà de l'horizon de la mort et du ragnarok annoncé depuis des millénaires. À vrai dire, nous estimons que cette prophétie est irréalisable, tant qu'il reste une poignée de fervents dans ce monde; poignée que nous sommes, et seront en tous temps.
Mon travail parmi cette poignée, consistait à réguler toutes les histoires intérieures au Monastère, et donc à prendre divers décisions sur les conduites à suivre en fonction des événements, sur les changements à apporter. Ma voix n'était pas absolue, mais rarement l'on m'a contredit, car toujours je cherchais la solution la plus juste. Archiviste est le sommet, si je puis dire ainsi, de la hiérarchie du Monastère, mais si l'on part du début, se trouvent les postes de Frères, qui sont principalement affectés aux travaux d'extérieurs et aux prières, Moines, qui s'occupent de la bière et du Moulin, ainsi que des prières, Frère supérieur, qui est un Moine à part entière qui régit les deux premiers postes, Érudits, l'on reçoit ce titre lorsqu'ont été prouvées nos aptitudes à enseigner les valeurs saintes aux jeunes esprits, Maitre d'Arme, qui comme son nom le précise, entraîne le reste du Monastère, et coordonne les directives au Frère Supérieur. Puis, vient le poste de Protecteur Reliquaire, sur lequel je reviendrai, celui de Régent et enfin, et nous arrivons à la fin de la liste, Archiviste. Bien que nous prônons une liberté relative, nous savons que nous ne vivrions pas longtemps sans une organisation poussée de nos vies, c'est pourquoi la hiérarchie est faite. Nous la respectons jusque dans notre mort, car c'est elle qui nous permet de nous élever en communauté, spirituellement, vers Pa'agrio. «Bien sur la liberté est une vertu incontestable, dont chaque orc doit jouir comme il l'entend, selon les principes de Pa'agrio. Cependant, une vie dans le chaos ne mènent qu'à la mort, et notre Dieu n'aura utilité de nos cadavres qu'au moment où le Monastère tombera. Il nous faut donc avoir en tête que la mort n'est qu'une finalité, et non un but.»
J'allais donc vers nos jardins, m'assurer que tout se passait comme prévu, que chacun emplissait sa tâche pour son bien, et celui d'un autre. L'endroit était fait d'une telle façon, que les potagers faisaient un angle entre la chapelle et la bibliothèque, où mes pas me menèrent petit à petit, en saluant quiconque me regardait. Non pas que la politesse nous étouffait, nous ne nous étalions nullement en courbettes inutiles, mais j'étais de ces humeurs qui vous donne l'envie de rendre ce qu'on vous donne, de celles qui vous mettent dans un état second, et pousse vos actes vers le bien absolu. Dans la vieille bibliothèque du Monastère Juhl'Haf, une grande salle où le silence régnait en maître absolu et où la lumière était une invitée plus absente que tout autre chose, les grimoires faisaient office de murs. Cette pièce était immense et venteuse, seuls les plus érudits en avaient droits d’accès car la valeur de ces grimoires était inestimable. Récits historiques, sagas épiques, recueils de lois ou de théologies,… Des siècles d’histoires et de réflexions étaient ainsi amassés en ce lieu depuis des temps immémoriaux. Au centre de la pièce, trônait un pupitre de marbre et d’argent, sur celui-ci un livre cadenassé reposait. Cet ouvrage avait à lui seul la valeur de tous les autres réunis, il était le sang et l’esprit des moines Juh’Haf, on le nommait Le Code Du Kabart.
Article Premier : Le Combat.
Citation:
Le Combat est une chose sainte, là où le hasard et la justice ne triomphe pas toujours, le combat est impartiale. Là où le chaos règne, seul le combat sait faire naître respect et obéissance. Respect et honneur tu devras à ton adversaire, car c’est grâce à lui que tu arriveras à combattre, car c’est grâce à lui que tu pourras te perfectionner…
Le Combat est un plaisir tout comme une religion. L’excès nuit en toute chose, c’est pourquoi le combat doit venir à toi et jamais l’inverse… Puisque le respect tu apprendras, la provocation tu ne feras. Là où la méditation est l’apogée de la pensée, le combat est l’apogée de ta vie. C’est pourquoi nulle pensée il n’y aura lorsque tu combattras. Vis le combat, ne le pense pas.
Le combat est la meilleure façon de voir ton niveau de combattant. La défaite est un signe, et tu apprendras bien plus d’une défaite que d’une centaine de victoires. Aussi, honore celui qui te bat dans les règles. Car il ne pourra jamais y avoir haine ou vengeance dans ton cœur…
Article Second : La Méditation.
Citation:
Elle est lieu de songes et de pensées. En la médiation, tu dois t’abandonner. Grâce à elle tu apprendras le calme, grâce à elle tu te videras l’esprit de toutes pensées susceptibles d’obscurcir ton jugement. La méditation peut se faire n’importe quand, n’importe où. Car tout comme le combat, c’est elle qui viendra à toi et non l’inverse…
(…)
Article trentième : Les Plaisirs.
Citation:
Si les dieux ont crée la sensation de plaisir, c’est pour en profiter. Cependant, encore et toujours, l’excès nuit en tout. Ainsi, tu devras apprendre à te modérer afin de ne pas en arriver au déplaisir qu’engendre l’excès. Apprends donc qu’une bière en moins peut parfois rendre bien des services et quel qu’en soit la raison, un moine Juh’Haf est toujours responsable de ces actes.
Article trente et unième : Le Respect et Honneur.
Citation:
Respect et Honneur sont les deux mots qui t’accompagneront dans toute ta vie. Jamais ton chemin ne saura s’en écarter, car ils sont les artères de la vertu et l’âme de la sagesse. Respecte toute personne comme toi-même et si, cette personne ne te témoigne pas autant de respect que tu le fais, éloigne-toi de cette personne car elle ne mérite que ton mépris le plus simple…
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Article Cinquantième : Le Comportement.
Citation:
Chaque agir d’un moine reflète sur le Monastère tout entier. Aussi, avant d’agir, il faut y réfléchir. En ville, ne te mêle pas à la foule car elle est vile et sans respect, ne parle que si l’on te parle et réponds de manière courtoise, brève et désintéressée.
Si par malheur un litige devrait faire surface, Par trois fois tu te devras d’envisager une manière non violente d’arranger les choses, car de beaux combats il n’y a contre les misérables qui cherchent misère aux vertueux. Si le misérable susdit persiste après tes trois sommations, alors seulement envisage le duel, dans les règles, le respect et l’honneur du combat. Si lors d’une chasse, un imprudent vient à te voler la politesse de ton lieu de prédilection, entretiens-toi avec lui pour envisager une solution qui satisferait les deux parties, car d’égoïsme, il n’y aura jamais dans ton cœur. Si l’égoïsme persiste dans le cœur de l’imprudent, alors seulement la proposition d’un duel pour régler cette fâcheuse histoire est de rigueur. Enfin, il y a les insolents qui, trop heureux de ce manque de courtoisie, poussent le vice jusqu’à ignorer tes appels aux dialogues et même tes supplications aux duels. À ceux là, trois sommations tu devras rendre avant d’attaquer.
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Article cent vingt quatrième : Le mercenariat.
Citation:
Être mercenaire n’est pas chose interdite. Mais, comme tout acte d’un moine Juhl'Haf, cela doit être réfléchit et fait dans l’honneur et le respect. Encore une fois, souviens-toi que tous tes actes reflètent sur nos remparts, aussi, veille à servir des employeurs justes, et agir pour des choses justes.
Article cent vingt cinquième : L’esclavage.
Citation:
La liberté est chose respectée, c’est le panache de tous. Jamais tu ne devras rendre quiconque esclave ni agir pour faire en sorte que d’autres en aient. Car jamais tu ne verras une flamme emprisonnée ou attachée et que pour toi, le monde doit être vu tel un feu ardent, libre, imprenable…
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Article deux cent quinzième : Mise à mort.
Citation:
Nombre de combat tu verras, parmi ceux-ci, parfois, tu tueras, mais jamais tu ne le feras dans le déshonneur. Jamais tu ne devras tuer des adversaires désarmés ou qui se rendent, car ce serai la pire insulte que tu ne puisses faire, autant pour nous que pour toi-même…
Je refermai alors l'œuvre, dont seuls quelqu'uns avait la clé. Il était protégé par deux Gardes Reliquaires, qui donneraient assurément leurs vies pour peu que l'ouvrage soit préservé en bon état. C'est dire qu'ill nous tenait à cœur. Nous basions de fait nos existences sur ces pages, celui qui lui voulait du mal, en voulait à nos existences réunies, et subirait donc le courroux des Moines de Pa'agrio. Ces Orcs protégeant le grimoire, étaient choisis parmi les meilleurs, les plus sages, et les plus créatifs de nos adhérents, pour que nous fûmes assurés de sa conservation. Oh, bien sur, nous n'avions jamais subis d'attaque antérieurement; qui voudrait prendre d'assaut un pieu Monastère reculé dans les montagnes, qui n'avait que pour but de prier, essentiellement, et que de s'entrainer à combattre au nom de Pa'agrio ? Il aurait fallut être fou, à vrai dire. Car malgré qu'effectivement ce ne soit jamais arrivé, nous nous y préparions, ou du moins, nous avions l'idée à l'esprit. Instinct orc ou simple paranoïa collective, qui saurait le dire. Le fait est que, si un opposant se présentait aux portes du Monastère, nous aurions de lourdes pertes, mais eux tapisseraient nos murs de leur sang. Ce jour où ils viendront, nos pierres blanches nous auront surement déjà lassées, aussi ce sera une chance que de ne pas faire les teintures nous-mêmes. Mais je parle déjà de morts, alors que nous sommes tous bien en vie, et l'heure matinale se change doucement en apogée de l'astre du jour. Un maigre soleil vient alors écarter mes pupilles, quand je sortis de la bibliothèque. Je vis un groupe de Frères s'en aller vers derrière moi, vers les jardins, accomplir leurs labeurs en discutant, je les écoutait brièvement, de tout et de rien. Il n'y a nullement qu'une atmosphère de travail et de prières, ici, car tous nos adhérents sont libres de partir, de rester, de vivre ou de mourir. C'est donc l'humeur des bons jours qui règne principalement entre nos vieilles pierres. Je ne dis pas que c'est un paradis; parfois certains sujets amènent la discorde, mais celle ci est réglée par moi-même, ou si ce n'est que de maigre importance, par le Frère Supérieur. À croire que Pa'agrio a placé un protecteur au dessus de nous, et que seuls nous puissions nous en défaire par notre hypothétique sottise. En parlant de notre Dieu, je me dois de préciser que non seul lui attirait nos croyances, car notre religion est riche. Des esprits maitres sont vénérés, peut être par certains autant que Pa'agrio lui même, et ont des hôtels réservés. Laissez-moi vous expliquer ce qu'il en retourne de ces esprits.
L’Ours : Totem des Hestuis qui sont réputés pour leur courage, leur sens de l’honneur et leur sagesse. Ce Totem voue une haine envers l’Esprit corrupteur Kasha qui prend possession des ours du plateau d’Elmore. L’Ours confère Force et Clarté de l’esprit aux Hestui.
Le Loup : Totem des Atubas, ils sont d’impitoyables chasseurs et se battent principalement à l’aide de puissantes griffes et de réflexes acérés. Le Loup confère Précision et Créativité aux Atubas. C’est ainsi que les Atubas sont réputés pour avoir créé de redoutables armes pour leurs frères.
La Chauve-Souris : Totem des Nerugas, ils sont respectés pour leur persistance et le fait de ne jamais s'avouer vaincu. Un Neruga qui abandonne le combat ne le fait que dans une seule occasion : sa propre mort. La Chauve-Souris confère Défense et Ardeur aux Nerugas.
Le Squelette d’Orc : Totem des Urutus, ils cherchent la guerre à tout prix tant que l'honneur de leurs ancêtres tombés contre l'alliance des Humains et des Elfes ne sera pas lavé dans le sang. Ils sont résolus et n'abandonnent jamais, quoiqu'il arrive. Le Squelette d’Orc confère Endurance et Vitesse.
L’Araignée : Totem des Duda-Maras, ils sont connus pour leur ingéniosité, de nombreux stratèges de la race Orc sont nés sous ce nom, ce sont de grands Orcs et beaucoup se spécialisent dans le commandement de petites unités tactiques. L’Araignée confère Stratégie et Intelligence aux Duda-Maras.
L’Oeil Monstrueux : Totem des Gandis, ils sont impitoyables, violents et meurtriers, leurs armes sont les extensions de leur rage infinie, le feu sacré de Pa'agrio coule dans leurs veines et ces titans répandent la rage et le sang partout sur leur passage. L’Oeil Monstrueux confère Rage et Violence aux Gandis.
Ainsi, nous avons une salle réservée au panthéon des Esprits Maitres, dont Pa'agrio est le dirigeant. Chacun est libre de vénérer plus ou moins un esprit, nous n'en imposons aucun, car tous sont nobles, et sont issus du culte Saint. On peut déposer, au pied des statues divers Totems, des offrandes, ce que l'on veut, du moment qu'il est sacrifice d'un objet cher à notre cœur. Plus l'objet est sentimental, plus le sacrifice est beau. Chez nous, il n'y a ni penchant pour le bien, ni le mal, car ce sont des valeurs de la religion d'Einhasad, à laquelle nous n'adhérons nullement. Non, nous avons des principes bien plus élaborés que deux camps totalement opposés qui doivent se faire la guerre jusque dans la mort de l'un des deux. Quelle pitié ! Non, l'équilibre encore une fois est l'issue. Comme je l'enseignais encore lorsque j'étais érudit, ce qui était juste, est ce qui m'apportais une égale part de mal et de bien, ainsi nos actions prenaient un sens. Se résoudre à ne faire que le bien, est se borner dans une vision unique des choses, se voiler l'esprit aux nuances, et aux opportunités du bien commun. Je crois qu'il faut une part de mal en chaque être, pour que son Histoire puisse s'écrire dignement, et d'une part de bien au moins égale.
//HRP// Règles
- Tous les membres du clan se devront de respecter les règles du serveur.
- Un minimum de RP est requis, mais un maximum est mieux
- L'entraide entre joueurs est de mise
- Les rerolls seront acceptés, mais sous condition, je ne veux pas d'un clan fantôme.
- Tous les membres connectés durant un event devront s'y présenter, si nous pouvons y participer et s'il n'y aucune entrave avec nos RP du moment.
Dieu : Pa'agrio
Race acceptés : Orc, et nain mais sous condition.
Alignement : Aucun en particulier.Voir avec l'évolution du clan.
Chef : Nomak An'Thar