Race : Orc
Sexe : Homme
Dieu : Pa’agrio
Age : 83 ans
La neige tombait maintenant depuis deux jours sans arrêter. Elle constituait maintenant un épais tapis qui empêchait de marcher librement. Dans sa toge de jeune moine Nomak se dirigeait vers le monastère ou il devait apprendre l’art de l’écriture. De haute taille et ayant une musculature plutôt élevé, Nomak s’enfonçait profondément dans cet épais tapis. Il posa son regard vert sur les nuages gris chargés de neige puis il soupira. Il continua d’avancé, le monastère se rapprochant à chacun de ses pas. L’air chargé d’un froid intense lui brûlait les poumons à chacune de ses respirations. Le climat constituait un entrainement quasiment aussi intense que celui qu’il subissait chez les moines. Nomak arriva enfin à destination, il ouvrit les grandes portes du monastère puis il s’y engouffra.
Chacun de ses pas sur le plancher blanc du monastère ce réverbérait sur les murs créant ainsi une étrange mélodie. Une fois dans la grande bibliothèque, il alla directement s’assoir à une des nombreuses tables s’y trouvant. Il prit un des nombreux livre, sortis sa plume, son encre ainsi que quelques feuilles de parchemin de sa besace puis il commença à retranscrire les passages du livres qui lui plaisait le plus. Non par coïncidence, Nomak avait choisit un livre sur son art préféré, le Kabart. Certes ce livre n’était pas comparable au grand livre du Kabart qui trônait au centre de la bibliothèque, mais il donnait de petite information qui pourrait toujours lui servir. Ses yeux passaient d’une ligne à une autre, totalement plongé dans son livre il retranscrivait chacun des passages qu’il trouvait les plus importants à son entrainement. Profondément enfouis dans sa lecture depuis déjà 2 heures, il n’entendit pas le Haut moine qui l’appelait. Il s’aperçut de la présence de celui ci, seulement quand il ferma brusquement son livre.
- Moine Nomak !
- Hum… Oh… Oui, heum… Excusé moi, je ne vous avais pas entendu arriver.
- Avez-vous oublié votre entrainement ?
- Mon entrainement de ?
- Mais de Kabart !!
Ouvrant les yeux stupéfaits, Nomak s’empressa de ranger ses choses puis il traversa la bibliothèque au pas de course, se dirigea vers la section réservé au combat. En chemin il ce dépêcha de retirer sa toge pour se retrouver en tenu de combat. Arriver sur place, le Maitre d’arme lui lançant un regard de reproche.
- Encore en retard…
- Désolé monsieur… J’étais profondément enfoui dans la lecture de l’art merveilleux qu’est le Kabart.
- Hum, je vois… Maintenant voyons ce que vous valez en pratique.
Sur ce le Maitre d’arme lui lança une paire de gants d’entrainement. Un étrange sourire aux lèvres, le vétéran regardait Nomak intensivement.
- Nous avons une petite surprise pour vous aujourd’hui.
- Ah bon ? C’est quoi ?
- Votre examen final.
Nomak recula d’un pas sous la surprise. Il essaya d’empoigner ses armes mais la nervosité rendait ses mouvements maladroits. Enfin quand il réussit, son professeur lui fit signe d’avancer jusqu’au milieu du terrain.
- Si vous perdez, vous n’aurez pas une autre chance. Vous serez exclus. Seul les plus forts ont le droit de grossir les rangs de nos hauts moines.
Nomak déglutit avec effort, mais il se ressaisit rapidement. Il vida son esprit de toute pensé négative, ne se concentrant que sur sa respiration et sur son adversaire. Il finit par s’avancé pour aller ce placer vis-à-vis le Maitre d’arme. Il prit une grande respiration puis Nomak se positionna comme on lui avait mainte et mainte fois enseigné. Il exécuta son salut de duel puis attendit que son maitre fasse de même. Une fois les deux combattants prêt, le duel pouvait enfin commencer.
Quand le signal fut donné, les deux adversaires tournèrent un alentour de l’autre. Donnant des petits coups de ci de là pour tester la défense de l’autre. Peu à peu leurs vitesses d’exécution augmentaient. Les coups portés devenaient plus violent, les feintes plus rapide les plus parades plus impressionnantes. Le maitre fatigué de ses petits jeux passa rapidement aux choses sérieuses. Il s’avança vers Nomak, puis il frappa trois fois. Les trois impactes firent mouche. Le premier coup alla se ficher directement sous son menton, perdant l’équilibre sous la force de l’impacte son adversaire en profita pour lui assener deux coups, le premier le toucha au ventre et le second sur le côté de la tête. Sous le dernier impacte, Nomak tomba sur le côté et roula hors de porté de son professeur pour ce relevé. Nomak se replaça en position de combat très lentement, il ne voulait pas céder à ses impulsions qui lui disaient de foncer tête première. Il inspira et expira lentement reprenant son calme peu à peu. Il se remémora ses enseignements de Kabart.
Si tu veux dominer tes adversaires, tu devras toujours trouver ton propre rythme et ne jamais laisser les autres s’y adapter. C’est pourquoi nul pensée il n’y aura lorsque tu combattras.
Nomak se craqua la nuque et il s’avança vers son professeur. Il lui fit signe qu’il était prêt et le combat s’engagea à nouveau. Cette fois, c’était au tour de Nomak de porter ses coups. Il assena son poing sur la mâchoire son maitre, malheureusement il n’eut aucune effet. De marbre son professeur encaissa le coup sans broncher. Sans ce laisser décourager, Nomak continua quand même son attaque, il porta encore trois autres touches. Une au ventre, une dans les côtes puis la dernière, visant une fois de plus le visage de son adversaire fut encaissé comme la première. Le Maitre d’arme contre attaqua avec une férocité inouïe. Nomak para ses coups tant bien que mal. Pour un œil non instruit on aurait presque dit que les deux combattants dansaient. Mais en fait, ils s’affrontaient avec une grande intensité. Les coups pleuvaient autant d’un côté que de l’autre. Nomak avait de nombreuse blessures, au moins deux côtes cassées et son nez avait été fracturé. Le Maitre d’arme quand t’a lui n’avait que deux petit égratignures. Un sourcil fendu et sa pommette gauche était un peu rougis. À chaque fois que Nomak l’atteignait c’était comme frapper dans un rocher. La force de l’impacte résonnait tout le long de son bras.
Le combat durait maintenant depuis de bonnes minutes. Nomak à bout de force continuait tant bien que mal à esquiver les attaques de son adversaire. Il lui restait encore assez de force pour riposter mais, ses coups manquaient de puissance. Sentant ses forces ce vidé peu à peu, Nomak essaye une ultime tentative. Il feinta un coup sur le côté droit de son adversaire mais au dernier moment de sa jambe droite il se propulsa vers la gauche et en sautant il assena un énorme coup de poing sur l’oreille du Maitre d’arme. Celui-ci tituba sous l’impacte et Nomak confiant se jeta sur lui. Il se propulsa avec ses deux jambes en direction du Maitre d’arme pour lui enfoncer son poing durement dans le ventre. Croyant remporter le combat en coupant le souffle de son adversaire, Nomak fut l’espace d’un instant insouciant. Un battement de cœur, un clignement d’œil il se retrouva au sol, la mâchoire déboité. Il avait perdu… La déception se lisait parfaitement sur son visage ravagé par les coups. Il empoigna sa mâchoire et d’un mouvement sec la remis en place. Toujours couché sur le dos Nomak parla :
- J’ai échoué…
Il essaya du mieux qu’il put de ce relevé puis une fois sur ses jambes, il jeta ses gants d’entrainement sur le sol. Puis d’un pas lent le corps endoloris il se dirigea vers la porte.
- Attendez Nomak !
Nomak ce retourna lentement, il fixa le Maitre d’arme dans les yeux quand celui-ci lui parla.
- Bienvenue parmi nous frère Nomak.
- Mais de quoi parlez-vous… J’ai échoué…
- Humm non en fait, j’ai omis de vous dire qu’il fallait me toucher au moins 2 fois au visage et vous…
Il tâta son oreille endoloris puis regarda ses doigts ensanglanter.
- Vous m’avez touchez quatre fois. Félicitation.
Le Maitre d’arme s’approcha de Nomak et lui donna une grande claque dans le dos. Sous la force de l’impacte, il faillit s’écrouler au sol tellement son corps lui faisait un mal de chien.
- Avant d’avoir une conversation avec Arhal Ka Ohkln vous irez voir les guérisseurs, vous n’êtes pas présentable.
Nomak jeta un coup d’œil à son accoutrement déchiré et taché de sang.
- Vous aurez droit de choisir une armure et les griffes que vous voulez, dans l’armurerie. Mais maintenant aller voir les guérisseurs vous ne tenez
même plus debout.
Nomak fière de lui, ce dirigea vers la sortis en boitillant. Mais ses blessures n’étaient pas si grave, en fait il ne s’en soucié pas vraiment. Il faisait maintenant partis de ce Monastère à part entière.