Azurya
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Azurya

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 L'infidèle.

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Aunrae
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Aunrae


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Nom: Aunrae Ismydiel
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MessageSujet: L'infidèle.   L'infidèle. Icon_minitimeLun 9 Mar - 14:14

  • L’infidèle.
    (Introduction)


    Mes pas s’entremêlent à mesure que mon souffle s’accélère, je ne cours pas et pourtant j’ai l’impression de chercher ma respiration, de l’avoir perdue ou oubliée en chemin. Le froid glace ma peau déjà laiteuse de naissance, cadeau de ma génitrice au sang nordique. Le bout de mes doigts est engourdi et mes jambes molles, j’ai l’impression de m’enfoncer plus que de marcher à vrai dire. La petite cape qui devait me tenir au chaud n’est pas mieux que tout le reste de mes vêtements, la neige à prit une place plus importante et bien que j’ai vécu de nombreuses années dans se froid glaciale; je ne m’y fait toujours pas. Mes jambes se fléchissent et mes genoux s’heurtent contre un banc de neige, là ou je prends enfin une petite pause bien méritée. Mes deux amies, enfin, mon chien et mon amie me suivent de loin et m’imite; elles se laissent tomber dans la neige épaisse, tout aussi à bout de souffle et de force que moi. Qu’elle idée de vouloir traverser autant de kilomètres à pied aussi. Mes cheveux ne cessent de virevoltés dans le vent en me chatouillant le visage de temps à autre tandis que le vent redouble d’ardeur à notre plus grand bonheur… En plissant légèrement les paupières, je tente d’observer s’il n’y aurait pas plus loin un petit abris ou quelque chose s’y ressemblant pour aller nous y cacher quelques temps pour se réchauffer; peine perdue, tout est blanc, enfin de ce que je peux voir puisque les montages me cache le trois quart de la vue… Je commence à me fatiguer de plus en plus, mon cœur semble battre tellement vite que j’ai de la difficulté à bien inspirer l’air autour de moi; comme si on me serrait trop fort, trop longtemps. C’est décidé, je vais voir s’il n’y aurait pas un endroit ou nous abriter. Sans perdre plus de mon temps, je me relève en m’appuyant fermement sur la bute de neige, martyrisant de ce fait un peu plus mes mains déjà glacées. Je sens ma peau se presser contre la glace sous laquelle je me retiens pour ne pas chuter, mais rien de plus. Aux coins de mes articulations il y a un peu de sang séché, mais c’est le cadet de mes soucis pour l’instant. Donc, sans attendre ni mes amies ni qu’on meurt de froid, je redresse mon dos et enjambe la neige; reprenant la marche. Les deux jeunes femmes quand à elles ne semblent pas prêtes à marcher, elles restent assise, dodelinante. J’aurais du les mettre en garde de ne pas s’endormir, mais Maelia à grandit dans la même ville que moi, elle doit le savoir. Je marche, lentement mais sûrement, les bras devant mon visage pour le cacher du vent embêtant, torturant… Je tremble, je le sens très bien dans mes jambes, elles ont de la difficulté à soutenir le haut de mon corps mais, comme si j’étais un robot, je marche. J’ai mal à chaque pas trop rapide, trop creux, trop lent ou trop léger, tout semble être une souffrance atroce pour chaque membre de mon corps, je n’en peux plus, je sens ma gorge s’enflammer et mon ventre se compresser, ma tête tourne, mes paupières se closent et mon corps s’écrase.




    Un souffle chaud se colle délicatement à la peau de mon cou alors que mes paupières restent fermées. Le vent joueur qui me martyrisait plus tôt n’est plus là à l’heure qu’il est et mon corps en entier semble s’être reposé. Je ne sens plus aucune douleur autre que dans le coin de mes articulations, la ou le sang séché poisse encore ma peau laiteuse. Une douce caresse se blottit contre mon cou et je sursaute; je ne suis ni folle, ni endormie; j’ai bien sentie quelque chose m’embrasser la peau… Mon dos se relève d’un bond alors que mes bras se croisent au niveau de ma poitrine par reflex, contre une couverture de fourrure qui, à elle seule recouvrait ma nudité. Horrifié et surprise, mon regard bleuté se pose sur un homme à la carrure imposante; à la lumière des chandelles, j’aurais pu croire que c’était un Orc mais à bien le regarder, il est humain. Sa peau semble légèrement verdâtre mais ses traits sont bien ceux d’un homme, peut être est-il métisse? En secouant la tête pour chasser mes pensées, je grommelle. Suis-je entrain de détailler mon agresseur? Premièrement, que fait-il ici et surtout, pourquoi suis-je nue?! Pressant fortement mes bras contre la couverture, un long silence berce la pièce dont seules deux chandelles illuminent. L’une d’elles est posée sur une petite table à côté d’où je suis et la deuxième dans le coin opposé. Je n’ose parler non pas par choix mais par obligation, mes lèvres asséchées par la température hivernale craquaient lorsque j’entrouvrait un peu trop ma bouche et me martyrisait juste comme il faut. Cependant, mon regard en disait bien long ainsi que mon air interrogateur posé sur l’inconnu qui, lui-même semblait avoir compris les mots que je ne pouvais souffler.


    -Je avoir trouvé toi dans neige, là-bas. Vêtements de toi être trempés donc moi dévêtir toi pour réchauffer.

    Ses paroles rauques et aucunement assurées me donnèrent l’information qu’il ne venait pas du même village que moi, mais, bien que ce qu’il me soufflait semblait être tout a fait innocent, j’avais pourtant sentie ses lèvres chaudes contre ma peau glacée. Cependant, mes lèvres toujours craquées, je me résignai à reposer mon corps contre les fourrures et de clore la conversation là, laissant mon interlocuteur repartir à ses occupations avec lenteur. Le souffle court, je retins mes paupières de se refermer une nouvelle fois pour ne pas être à la merci de cet homme à la fois gentil et bizarrement repoussant. Je devais trouver quelque chose à faire pour ne pas m’endormir, mais la fatigue me pesait toujours dessus comme la terre sur les épaules, et, sans attendre, je m’endormis. Quelques heures passées, mes paupières s’ouvrirent une nouvelle fois, se posant sur un petit plat orné de quelques bonnes choses. Pain, raisin, viande et un peu d’eau, qu’avait-il à être aussi gentil avec moi premièrement? Son visage ne me disait rien et pourtant, j’opta pour manger; mon ventre criant famine et ma gorge sécheresse, il fallait bien me nourrir. Détachant un peu de mie du bout de mes mains, glissant quelques raisins entre mes lèvres sèches, je regardais les alentours d’un regard interrogateur, m’arrêtant sur diverses peintures accrochées au mur; toutes des femmes, de belles femmes. Un premier coup de panique me prit, comme si je savais ce qui allait arriver, l’homme en question suivit mon regard et devina mes pensées, s’approcha de moi et vint s’asseoir à mes côtés, se voulant rassurant. Le questionnant d’un regard interrogateur, il me répondit.

    -Toutes êtres femmes à je.

    -Oh, elles sont mortes?...

    -Non, toutes êtres en vie, mais toutes très loin de je.

    -…Vous voulez dire que vous avez plusieurs femmes?

    Hochant de la tête comme seule réponse, j’étira une grimace, outrée de se comportement. Pourquoi prendre autant de femme quand une seule pouvait convenir? Mangeant le dernier raisin de l’assiette, je ne me retint pas pour lui poser la question, bien au contraire, elle arriva en flèche après avoir avalée la mixture sucrée.

    -Pourquoi avez-vous autant de femme? Le savent-elles que vous les trompez les unes avec les autres? Une ne vous suffit pas?

    L’homme métis leva le regard sur les peintures de toutes ses femmes, esquissant un sourire en coin en ramenant son regard sur moi.
    -Elles toutes différentes. Elle, dit-il en pointant une peinture être douce, attentionnée, passionnée. Elle, pointant une autre femme être farouche, bestiale et avoir force de caractère d’une panthère.

    Il continua comme ça, énumérant le caractère de chacune des femmes. Bien sur, au début je trouvai ça plutôt ennuyeux comme jeu, mais au fur et à mesure de l’écouter, tout semblait prendre un certain sens… Il ne les trompaient pas par manque d’amour, mais car chacun de leurs caractères l’attirait, chacun de leurs visages, de leurs formes, tout était différent autant chez une que chez l’autre, c’était évident.

    -Tout caractère d’elles sont différent, je aimer elles, toutes! Mais je ne pas être assez fort pour choisir, elles toutes aussi sensible, aussi…

    -Bien malgré tout, c’est mal de tromper quelqu’un, vous en êtes conscient non?

    -Oui, je être conscient de ça. Mais je avoir été élevé différemment que petite fille dans tour blanche. Je aimer femmes, pas de façon perverse, je aimer tout d’elles.

    -… Amenez-moi à Giran.

    -Pas avant que petite fille dans tour blanche comprenne point de vue à je!

    Sans attendre, il s’approcha de moi. Un mouvement de recul prit tout mon corps, apeuré, que faisait-il là?! À ma plus grande surprise, il vint s’asseoir, simplement, en gardant ses distances. La conversation avait peut être dégénéré qu’en moi, mais, sans comprendre pourquoi, je me laissai expliquer comment une femme aussi, pouvait se sentir belle dans les bras d’homme qui ne la voyait pas tous de la même manière. Comment une femme, aussi, pouvait prendre plaisir à aimer plusieurs hommes sans avoir le statu de catin, comment… C’était idiot, j’en avais conscience, mais j’écoutais, sans savoir, j’écoutais attentivement.


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Aunrae
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MessageSujet: Re: L'infidèle.   L'infidèle. Icon_minitimeJeu 19 Mar - 3:56

  • Une arrivée en terre inconnues.
    (Court résumer de quelques mois)


    Mes pas s’entremêlaient à mesure que je m’approchais de l’entrée de Giran, une ville supposément sous le contrôle nain. Avec de la chance, j’en croiserais un pour mieux me vêtir, on crève de chaud, en ses terres… La peau légèrement en sueur, ça n’aidait pas à mon cas de vouloir passer inaperçue. Mon teint laiteux, mes vêtements légèrement provocateurs, d’où je viens, on appel ça la mode, tout simplement, mais par ici, j’entendis un petit « catin… » Soufflé de la bouche d’une femme, ce qui me fit bouillir, mais sans plus. Dans mon plus grand bonheur, je tombai face à face avec un nain, grassouillet, barbu et, sans aucun doute, petit. Les paroles de mon ancien maître résonnait dans ma tête « ils ont tous quelque chose de différent qui nous pousse à les aimer », mais là, non, sans façon, il n’avait rien de séduisant, rien du tout.



    [...]
    [en cours d'écriture.]
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