L'arrivee a Gludin...

Des matelots s’empressaient de décharger la cargaison d’un bateau, les marins s’engueulaient, se bousculaient, râlaient. Puis l’un d’entres eux, se stoppa net, ses camarades portèrent leurs attention sur lui, puis ils finirent par regarder dans la même direction que lui.
Un navire au voile noir se dirigeait lentement vers le port. Ce n’était pas fréquent de voir des pirates s’approcher de si prêt du port, mais parfois, ça arrivait. C’est pourquoi, ils finirent par se remettre au travail, motivés par le salaire qu’ils toucheraient, et ignorent le navire qui avait jeté l’ancre à bonne distance du port.

Durant quelques jours le navire resta au loin. Les soirs, les lanternes du bateau laissaient paraître la silhouette d’un homme, qui semblait regarder le port longuement. Et enfin, un matin, le navire accosta sur l’un des pontons. Les marins continuaient de travailler, mais avaient ralentis la cadence, tous jetaient fréquemment des coups d’oeils sur le navire. Apres un court instant, une planche fut jeté a cheval entre le navire et le ponton.

L’Orc qui débarqua en premier avait un cache œil, suivie de prêt par un autre, dont le crâne rasé était cache par un tricorne. Peu après le débarquement de Shaaw et Farkan, une bande d’Orc se mit au travail sur le bateau, commençant à astiquer le pont, d’autre repliant les voiles. Les deux frères marchaient cote a cote, Shaaw sa pipe a la bouche, Farkan les mains dans le dos. Les personnes présentent au port regardaient les deux Orcs, méfiantes, ils n’avaient pas l’air de s’être déplace juste pour quelques pièces d’Or.

Kara posa enfin pied à terre au port de Gludin, Le sourire aux lèvres.
Que de marchands se pressaient là, à vendre du poisson, souvent pas très frais, ou des étoffes et multiples épices...
Ca braillé en tout sens, les adenas tombaient dans les caisses des tenanciers, Kara regardait tout se remue-ménage avec stupeur. Il était midi, les pirates allaient rentrer au bateau pour manger et elle n'avait encore rien préparer... Elle remonta à bord, descendit dans la cale et jeta quelques légumes dans une marmite d'eau bouillante, un bout de Windsus la-dedans, du sel, du poivre le tour était jouer les pirates mangeraient à leur siétée... Elle remonta sur le pont et s'assit sur la proue, en contemplant le marché et les matelots qui charger et décharger les navires mouillant au port..

Le Soleil tape fort aujourd'hui, le bruit des marchands divers sur le port berce notre nouveau quotidien.
Une voix criarde se fait entendre….

-A LA BOUFFE !-

Ah ! L'ouie des pirates devenant infaillible au timbre de la douce voix de la cuistot, tous se précipitèrent à l'escalier qui mène à la salle commune du bateau. Kraxst, Farkan et shaaw prirent place laissant une place à Kara qui avec l’aide de deux marins, déposa avec une délicatesse caractéristique des Orcs. Prenant tour a tour les assiettes de la table pour les remplir du ragoût de Windsus.
Shaaw demanda la plus grande intention à ses matelots. Débouchant une bouteille de rhum avec les dents pour boire quelques gorgées, il exposa le plan…

C’est très simple ! La ville est dirigée par un certain Ravlok, je vais lui rendre une petite visite bientôt, lui demandant de nous donner l’autorisation de marchander sur le port… Une fois qu’il aura accepter, nous devrons nous faire un nom dans cette ville… cela ne devrait pas être difficile ! Notre nouvelle salle commune nous aidera à cacher les vols. Pour ce qui est des corps je laisse votre imagination faire…
Nous devons faire de cette ville un endroit ou les gens aurons peur de sortir de chez eux !
Mais ne vous faites pas remarquer inutilement… !

Sur ce… bonne appétit !

Un vaisseau aux voiles noir marquait l'arrivée de personnage tout aussi intriguant, inquiétant.
D'eux je ne reconnais que celui qui s'était rendu à Gludio. Des bandits des mers, Le sombre au regard d'ebene en avait entendu parler sans jamais vraiment en croiser encore.

Qu'ils se rendent ici...ils font surement le plein de vivre avant d'hisser la grand voile comme ils disent...

Le sombre restât un long moment assis entre deux caisses à regarder le port s'activer tout en faisant attention de ne pas être découvert.

La mort passera surement par là...sait il dit à cet instant.

Kara commençait à en avoir marre : faire la bouffe pour une bande d'Orcs toujours affamée, regarder les marins du port s'agiter, se balader dans Gludin... STOP! Il lui fallait de l'action... Elle avait entendue parler d'un marchand assez influent dans la ville : Threnon. Celui-ci préparait une caravane pour Schuttgart, Kara voulais l'intercepter dès sa sortit de la ville il fallait que les habitants de Gludin sache que les pirates étaient présent en ville.

Tout était prêt, la caravane venait de sortir de la ville par la porte nord, elle était composée de quatre calèches et avait une escorte de gardes ridicule, Threnon était radin sur la sécurité et Kara le savait bien. Elle attendait le moment à genoux dans des fourrés. La première calèches passa, puis la seconde et la troisième, à la quatrième Kara sauta sur le conducteur et le décapita d'un coup, ces griffes acérées tranchaient l'air et les membres de la garde, le sang courrait le sol, les chevaux ruaient et s'emballaient, les marchands couraient en tout sens essayant de fuir, mais la jeune orc était trop rapide, sa dernière cible était Threnon. Il était a quatre pattes sur le sol les mains sur la tête, il pleurait...

Il leva les yeux sur Kara qui avait le sourire aux lèvres :

- Alors petit Threnon, comment vas-tu?

Du sang coulait des griffes de Kara, Threnon était horrifié.

- Ne...ne ... me tue pas! Je.. te donnerais de... des ADENAS, beaucoup d'adenas...
- Je me fous de l'argent. Dit Kara en tranchant la tête du marchand.

Puis elle rentra au bateau sur le port de Gludin, elle était défoulée et maintenant sereine. Et puis c'était l'heure de faire la popote pour Shaaw et ces pirates.

Farkan mit une rapide tape sur son avent bras écrasant un moustique, il était assis sur le pont, adosse au grand mat. Depuis quelques jours, un soleil de plomb régnait sur la région Ouest du continent. L’air était étouffant, le rythme des matelots avait ralenti, faisant fréquemment des pauses pour boire un coup. Farkan regardait son bol remplit a ras bord sur sa droite, qui était sûrement reste trop longtemps au soleil. Quelqu’un arrivait, il marchait d’un pas lourd. Farkan bascula lentement sa tête sur sa gauche, c’était Kraxst. Il s’approcha du Second qui desséchait au soleil…

-Une goûte de rhum ?

Kraxst tendit sa bouteille à Farkan, qui la lui arracha de la main volontiers et engloutit le reste du rhum.

-Viens Kraxst, on va s’occuper, j’en peux plus d’rester la a rien faire, j’vais finir par crever si j’bouges pas…

Farkan se leva, et se mit en route, Kraxst a ses cotes. Ils errèrent un certain temps sur les quais, Farkan agitait son tricorne devant son visage, Kraxst se promenait, son épée sur l’épaule. Ils finirent par se diriger vers la sortie du port.
Deux jeunes humains a peine plus âgées de 18 ans, martyrisaient un enfant, et finir par partir avec les quelques pièces qu’il possédait. Farkan mis alors une légère tape du revers de la main sur le ventre de son compagnon qui était légèrement en retrait.

-Suivons nos deux brigands… J’ai une idée.

A bonne distance, ils suivirent les deux humains dans Gludin, qui finirent par rentrer dans une ruelle, dans laquelle se trouvait une roulotte. Les deux jeunes hommes se précipitèrent dans celle-ci, ravis d’avoir réussi à attraper quelques pièces.

-Bien des humains… Ils se bouffent entres eux, et lâches en plus...

-Ne t’en fais pas Kraxst, se soir ils ne seront plus…

Le soleil finit par disparaître, emportant avec lui la chaleur accablante, et laissent place à la fraîcheur. Les deux Orcs quittèrent le navire, et se rendirent devant la ruelle où se trouvait la roulotte, Kraxst transportait un gros sac vide sur son dos.
Farkan avenca lentement vers la porte, puis après un court instant, il toqua tout simplement. La porte s’entre ouvrit un jeune homme passa sa tête, a peine avait-il eu le temps de regarder l’Orc, que Farkan mit un violent coup de coude dans la porte qui claqua contre le mur, et fit tomber l’humain. L’unique pièce était éclaire par une simple bougie, il était seul, l’autre n’était pas la. Tant mieux, ça leur faciliterait la tache. Kraxst entra à son tour, cogna violement le garçon, et le mit dans le sac.

-On degage frangin, fous l’sac sur ton dos, vite !

Les deux Orcs prirent la route vers la porte Ouest, les deux gardes habituels la gardait comme toujours. Farkan et Kraxst se mirent dans un coin, patientent calmement que l’occasion se présente pour quitter les lieux. Enfin une bande de joyeux lurons débarqua, ils se dirigeaient vers le port, Farkan et Kraxst se dissimulèrent dans le groupe, imitant leurs nouveaux compagnons en brayant et riants.

-Bon, on est enfin sorti, suis moi, on va aller sous cet arbre là-bas…

Farkan prit le devant Kraxst le suivait, le sac toujours sur le dos. Arrivés prêt de l’arbre, Kraxst jeta le sac au sol, et l’ouvrit. L’humain gesticulait dans tout les sens, mais Kraxst le tenait fermement tandis que Farkan passait une corde autour d’une branche qui semblait bien résistante. Il fit un nœud coulant, l’humain se débattait de plus en plus, paniquant, mais rien n’y faisait, Kraxst ne le lâcha pas. Il le souleva de terre, le Second lui passa la corde autour du cou.

-Vas y, lâche…

Kraxst lâcha soudainement l’homme, qui balayait l’air dans le vide de ses jambes, tentant vainement de se dégager du nœud coulant qui s’était resserré autour de son cou. Les deux Orcs observèrent impassible jusqu'à se qu’il finisse par s’étrangler pour de bon. Farkan déchira la veste de l’humain, sortit son couteau, et grava sur le torse de l’humain ses quelques mots :

« KALOR SERA LE PROCHAIN »

Les deux Pirates partirent en direction de leur navire, laissent derrière eux se balancer au bout de la corde le cadavre du pauvre humain.

Les matelots s’activait, suspendu par des cordes, ils nettoyait la coque du Yakard, frottent inlassablement malgré le soleil de plomb qui régnait en maître sur le continent, et qui n’avait toujours pas laisse place a une seule goutte de pluie depuis quelques temps. Les insolations devenaient courantes, car certains matelots restaient persuadés que le rhum désaltère plus que l’eau, et ils en payaient le prix fort. Le bruit permanent des brosses qui frottaient la coque commençait à exaspérer Farkan qui avec l’age, devenait de plus en plus gueulard. Il avait pris pour habitude de venir dessécher au soleil, adosse au grand mat. Et de la ou il était, il râlait, criant au matelot de frotter plus fort, et d’accélérer.

Enfin, dans un long soupir il se leva. Depuis le jeune homme pendu devant Gludin, il ne c’était rien passe. Ils avaient laisse couler, il ne fallait pas se précipiter, mais il ne fallait pas trop attendre… Et toujours avec se même air blasé, il descendit la passerelle, une main dans le dos et de balayent l’air avec son tricorne de son autre main. Il observait les gens sans vraiment les regarder il semblait ailleurs, préoccupé. Il lui fallait trouver un moyen d’approcher Ravlok, c’était un marchand fortuné, et bien protégé.

Il saluât d’un bref signe de tête les deux Gardes de la porte Ouest, et se dirigea vers la demeure de Ravlok. Il s’arrêta bien avent, observant les alentours.
Et Farkan prit l’habitude de venir tout les jours, observer les allés et retour des marchands dans la demeure de Ravlok.